PlasticienFrançais, Sculpteur Et CinĂ©aste; Sculpteur Anglais; Cineaste Anglais; CinĂ©aste Anglais Du TroisiĂšme Homme; CinĂ©aste Anglais 4 Lettres; Le PĂšre Était Peintre Le Fils CinĂ©aste; Il Était Une Fois Un Grand CinĂ©aste Italien; Sculpteur Francais; Sculpteur Francais Medailleur Peintre Sculpteur Francais Mort Peintre Et Sculpteur Sivous ne voulez pas vous mettre au dĂ©fi ou simplement fatiguĂ© d’essayer, notre site Web vous donnera CodyCross Le pĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste rĂ©ponses et tout ce dont vous avez besoin, comme les tricheurs , des conseils, des informations utiles et des solutions complĂštes. Celuici Ă©tait un photographe qui travaillait beaucoup avec les peintres et croquait leurs tableaux. À la maison, la peinture, la photo, la lumiĂšre jouaient un rĂŽle essentiel. Il CodyCrossSolution pour LE PÈRE ÉTAIT PEINTRE LE FILS CINÉASTE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles . 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PrĂ©sentĂ©e Ă  Paris jusqu'au 27 janvier, avant Rome, l'exposition "Il Ă©tait une fois Sergio Leone" rassemble des extraits de films, photos, scĂ©narios, maquettes de dĂ©cors, dessins, costumes - dont le cĂ©lĂšbre poncho de Clint Eastwood dans la "trilogie du dollar" - ou objets ayant appartenu Ă  ce cinĂ©aste "Ă  la fois expĂ©rimental et populaire", selon le directeur de la CinĂ©mathĂšque française FrĂ©dĂ©ric Bonnaud. ConsidĂ©rĂ© comme le pĂšre du western spaghetti, Sergio Leone "est le +Et+ entre deux adjectifs qui ont l'air opposĂ©s, c'est l'oxymore permanent, c'est un cinĂ©aste du trivial et en mĂȘme temps de la majestĂ© lyrique", a-t-il poursuivi, lors d'une confĂ©rence de presse. Le rĂ©alisateur italien, dĂ©cĂ©dĂ© en 1989, a "cette incroyable capacitĂ© Ă  mettre ensemble des opposĂ©s. La richesse de son cinĂ©ma vient de lĂ ", a renchĂ©ri le commissaire de l'exposition Gian Luca Farinelli, directeur de la CinĂ©mathĂšque de Bologne, pour qui Sergio Leone est "le premier metteur en scĂšne post-moderne". L'exposition commence par l'enfance et la jeunesse du cinĂ©aste, fils du rĂ©alisateur italien Roberto Roberti Vincenzo Leone de son vrai nom et de l'actrice Bice Waleran Edvige Valcarenghi, et revient aux sources d'inspiration de cet homme de culture, dont l'oeuvre est influencĂ©e par les films de John Ford mais aussi de Charlie Chaplin ou Akira Kurosawa, par le théùtre de Goldoni, les personnages de Cervantes et HomĂšre, par la peinture de Degas, Hopper ou De Chirico. Elle montre ensuite comment Sergio Leone a transformĂ© les codes du western Ă  travers une rĂ©volution Ă  la fois narrative, visuelle et sonore. Elle dĂ©cortique le processus de fabrication de ses oeuvres, de "Pour une poignĂ©e de dollars" 1964 Ă  "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique" 1984, sans oublier de consacrer une salle au cĂ©lĂšbre compositeur des musiques de ses films, Ennio Morricone. S'il n'a "jamais eu de consĂ©cration internationale" de son vivant, Sergio Leone, "l'un des cinĂ©astes les plus aimĂ©s par le public d'hier et d'aujourd'hui" et "vĂ©nĂ©rĂ©" par des rĂ©alisateurs contemporains tels que Martin Scorsese et Quentin Tarantino, "nous a laissĂ© un hĂ©ritage crĂ©atif dont on commence seulement Ă  comprendre la portĂ©e", estime Gian Luca Farinelli. L'exposition sera accompagnĂ©e par une rĂ©trospective de son oeuvre, ainsi que par une masterclass d'Ennio Morricone le 22 novembre, la veille d'un concert Ă  Bercy. 08/10/2018 172017 - Paris AFP - © 2018 AFP Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Sergio Leone, cinĂ©aste "expĂ©rimental et populaire", cĂ©lĂ©brĂ© Ă  la CinĂ©mathĂšque L E F R A N C E Fiche technique France, Allemagne, Italie, Russie. - 2003 - 1h24 RĂ©alisateur Alexandre Sokurov ScĂ©nario Sergey Potepalov Image Aleksandr Burov Montage Sergey Ivanov Musique Andrey Sigle Costume Bernadette Corstens InterprĂštes Andrey Shchetinin le pĂšre Aleksey Neymyshev le fils Alexander Rasbash Sacha Fedor Lavrovasukhina Fedor F FICHE FILM RĂ©sumĂ© Le pĂšre et le fils partagent un appartement sous les toits. Depuis des annĂ©es, ils vivent seuls, dans un monde Ă  part, rempli de souve- nirs et de rituels quotidiens. Parfois, on dirait des frĂšres. Parfois mĂȘme des amants. Suivant l’exemple de son pĂšre, Alexei est inscrit Ă  l’Ecole Militaire. Il aime le sport, n’en fait qu’à sa tĂȘte. Son amie lui pose pro- blĂšme. Elle est jalouse de la rela- tion trop intime avec son pĂšre. Et sachant que tĂŽt ou tard, tout fils doit abandonner le foyer familial, Alexei est troublĂ©. Son pĂšre sait qu’il devrait accepter un meilleur poste dans une autre ville, peut-ĂȘtre mĂȘme envisager de se remarier. Mais qui alors consolera Alexei de ses cauchemars ? Jamais un amour entre pĂšre et fils n’aura Ă©tĂ© aussi fort. Critique 
 PĂšre, Fils , aprĂšs MĂšre et Fils , est le deuxiĂšme volet d’une trilo- gie consacrĂ©e Ă  l’étude des rela- tions humaines au sein de la sphĂšre familiale. Disons-le tout de suite, l’accĂšs Ă  cette troublante parabole ne va pas de soi, tant le rĂ©alisa- teur semble gommer dĂšs le dĂ©but toute forme de repĂšres temporels, topographiques le spectateur a la libertĂ© de se perdre en abandonnant son regard sur les corps magnifiĂ©s par une lumiĂšre sĂ©pia et la beautĂ© des paysages, qui deviennent Ă  eux seuls des objets sensuels. Ainsi, voici un pĂšre et son fils cloĂź- trĂ©s dans un appartement qui donne sur la mer. D’eux, on ne sait rien ou presque le pĂšre a arrĂȘtĂ© de tra- vailler aprĂšs avoir quittĂ© son rĂ©gi- ment ; son fils, adolescent en passe de devenir adulte, a pris le relais et est entrĂ© Ă  l’Ecole Militaire. 
 Le 1 PĂšre, fils Otets i syn de Alexandre Sokurov D O C U M E N T S L E F R A N C E 2 plus troublant est la maniĂšre dont l’auteur capte ces contacts aussi charnels qu’équivoques, sans jamais les apparenter Ă  de l’ho- mosexualitĂ©. Si Sokourov filme avec une telle pudeur, une telle attention aux frĂ©missements qui parcourent la chair, c’est peut-ĂȘtre pour mieux restituer une forme de douceur qui manque au monde c’est en tous cas le monde du pĂšre et de son fils qui est canali- sĂ© dans ce rapport fusionnel. Tels une muraille protectrice, leurs enlacements formulent un hypo- thĂ©tique retour Ă  une origine oĂč le pĂšre enfanterait sans la mĂšre la vie comme un retour dĂ©finitif Ă  un masculin, telle serait pour Sokourov la façon d’envisager la paternitĂ©... De cet Ă©tat retrouvĂ©, on ne perçoit pas bien quel est le vrai rapport au rĂ©el. Si bien qu’il ne reste plus que des impres- sions lumineuses, proustiennes, fantasmatiques. Les lieux sont rendus le plus abstrait possible sommes-nous bien en Russie ou dans une quelconque rĂ©gion Ă©thĂ©rĂ©e du Portugal ?, tels des tableaux Ă  l’atmosphĂšre laiteuse et aĂ©rienne. Simon LegrĂ© Tout commence par un corps Ă  corps fiĂ©vreux, des muscles et des bras se tendent, se serrent dans des gros plans qui gardent le mystĂšre sur ces deux ĂȘtres, homme ou femme et sur le sens de leur lutte ou de leur amour. Puis la camĂ©ra s’écarte douce- ment et laisse deviner qu’il s’agit de deux hommes, un trĂšs jeune et l’autre plus ĂągĂ© qui lui donne des conseils sur le monde qui les entoure. Sont-ils amants, sont-ils frĂšres ? Sur les liens entre ce pĂšre et ce fils, Sokourov laisse flotter le doute et l’ambiguĂŻtĂ© quelques minutes de plus le long de ces plans anamorphosĂ©s qui sont sa marque de cinĂ©aste. Chaque ins- tant de PĂšre et fils s’apparente Ă  un songe Ă©veillĂ© ou Ă  un cauche- mar cotonneux et en maintient la mĂ©canique, cette surprise cons- tante, cette attention puissante Ă  des dĂ©tails en apparence insigni- fiants. 
 Plus tard, la jeune fille que [le fils] aime lui lance son collier de verre par la fenĂȘtre, il le serre dans sa paume et rĂ©pond c’est chaud, c’est tout ce qu’il me reste». Car Sokourov pour- suit sa quĂȘte singuliĂšre celle des cinq sens Ă  travers les images cinĂ©matographiques par instants sentir le toucher, le parfum et le goĂ»t d’une peau aimĂ©e, les sons exacerbĂ©s dans une maison fami- liĂšre. Comme d’autres oeuvres de ce cinĂ©aste sorcier, PĂšre et fils par sa beautĂ© profonde et son mystĂšre enivrant reste une des plus belles expĂ©riences Ă  vivre dans une salle obscure et une des plus inoubliables. Delphine Valloire 
 AprĂšs MĂšre et fils 1996, Alexander Sokurov a choisi Ă  nouveau la parabole pour cette deuxiĂšme partie de sa trilogie sur le drame des relations humai- nes. Le rĂ©alisateur qui vit Ă  St Petersbourg, nous conte l’histoire d’un amour profond et dĂ©vouĂ© entre un pĂšre et son fils qui contient davantage d’élĂ©ments mythologiques qu’il ne puise dans la vie rĂ©elle. Ce conte n’a pas ni dĂ©but ni fin, ni aucun point d’an- crage temporel ou gĂ©ographique. Nous sommes dans un rĂȘve, oĂč les toits et les rues Ă©troites d’une ville du nord sont baignĂ©s du soleil du sud, oĂč les costumes des personnages ne nous rappellent ni le prĂ©sent ni le passĂ©, un rĂȘve qui se joue dans un appartement presque surrĂ©el, exception faite de quelques insignes reconnais- sables. Dans ce dĂ©cor mystique et collectif, ce film nous entraĂźne dans les mĂ©andres et les rituels d’adieu d’un couple d’hommes atypique. Couper le cordon ombi- lical est aussi douloureux pour Alexej, le fils, qui a des problĂš- mes avec sa copine et souhaite, comme son pĂšre, faire une carriĂš- re militaire, que le pĂšre, Ă  qui ce fils rappelle sa dĂ©funte femme, le grand amour de sa vie. Pour incarner ces deux rĂŽles, Sokurov a choisi deux comĂ©diens amateurs trop proches en Ăąge pour que l’on ne remette pas en question leur lien filial. Il pourrait tout aussi bien s’agir d’une relation amou- reuse homosexuelle maquillĂ©e ainsi Ă  cause de leurs liens avec l’armĂ©e et dont les contraintes extĂ©rieures viendront Ă  bout. Avec sa façon bien Ă  lui de faire par- ler les images et d’assembler la bande sonore, le rĂ©alisateur russe nous emmĂšne Ă  nouveau dans un monde hermĂ©tique, sans repĂšres temporels ou spatiaux. 
 Martin Rosefeldt D O C U M E N T S L E F R A N C E 3 Entretien avec le rĂ©alisa- teur PĂšre, fils, le nouveau film d’Alexandre Sokourov, sort aujourd’hui sur nos Ă©crans. Rencontre avec le cĂ©lĂšbre Russe Ă  Saint-PĂ©tersbourg. C’est au coeur des studios Lenfilm, dans un Saint-PĂ©tersbourg enneigĂ©, que nous avons rencontrĂ© Alexandre Sokourov. Alors qu’il prĂ©pare "son" Hirohito . La traduction du titre russe est "PĂšre et fils". Le film sort en France sous le titre PĂšre, fils . Qu’en pensez-vous ? Alexandre Sokourov. Cette ver- sion française me plaĂźt. Avec "et", le pĂšre et le fils sont ensemble alors qu’avec une virgule, ils sont sĂ©parĂ©s. "PĂšre et fils" induit un contexte religieux, biblique, "PĂšre, fils" prend un sens nouveau mais il s’agit toujours d’une forme additionnelle. Dans le premier cas, ils sont rĂ©conciliĂ©s. Dans le second, l’un devient l’autre, se mĂȘlant de maniĂšre fusionnelle comme des ruisseaux. Cette rela- tion est douce comme une cares- se. Les caresses du pĂšre et de la mĂšre restent dans la mĂ©moire des enfants lorsque leurs parents meurent. Cette mĂ©moire des sens est aussi dans l’image de la Vierge qui tient le Christ dans ses bras. C’est la chaleur et la tradition du geste qui crĂ©ent une confiance sans limite. Cette relation charnelle est cul- turelle. Alexandre Sokourov. Le pĂšre et le fils sont des modĂšles de vie comme deux miroirs face Ă  face. Cette relation devrait ĂȘtre cultu- rellement d’importance mais ne l’est pas. Elle n’est pas Ă©tudiĂ©e de maniĂšre approfondie dans la littĂ©rature. Pas plus que la rela- tion mĂšre-fille... Bergman l’a montrĂ© maintes fois de maniĂšre douloureuse, voire terrifiante. Les guerres entre les membres d’une famille ne m’intĂ©ressent pas. Ce n’est pas ma culture. Si des ĂȘtres se dĂ©chirent, ce ne peut-ĂȘtre que par amour mais le conflit n’expli- que rien, n’éclaire rien. Le pĂšre a Ă©tĂ© militaire et le fils est dans une Ă©cole militaire... Votre pĂšre Ă©tait militaire. Ce choix vous est-il passĂ© par la tĂȘte ? Alexandre Sokourov. Le pĂšre donne l’exemple, le fils suit son chemin. Sans rĂ©flĂ©chir. C’est comme les insectes qui muent. C’est Ă©pidermique. Je regarde mon hĂ©ros trĂšs attentivement pendant une pĂ©riode trĂšs courte de sa vie. Il n’est pas exclu que par la suite, il considĂšre son choix avec une certaine ironie et mĂȘme se demande comment cette idĂ©e saugrenue lui est venue Ă  l’esprit. J’ai eu moi-mĂȘme cette envie mais pas trĂšs longtemps parce que mon pĂšre Ă©tait trĂšs dur. Il m’a justement manquĂ© ce que j’ai inventĂ© dans mon film qui est un conte fait pour que les pĂšres et les fils se regardent et Ă©chan- gent des sentiments parmi les plus chauds, les plus doux et les plus tendres qui soient. Ces senti- ments sont trop souvent refoulĂ©s, ce qui entraĂźne le conflit familial. C’est difficile d’exprimer intel- lectuellement un lien charnel. Alexandre Sokourov. Le sens pro- fond de cette relation vient du fait que c’est le pĂšre qui a "fait" le fils. C’est pourquoi on doit aimer son pĂšre et le respecter. C’est un devoir naturel. Sans ĂȘtre toujours d’accord avec son pĂšre, on ne peut pas transgresser des liens qui sont sacrĂ©s. L’homme n’est pas aussi libre qu’il le croit. Aimer est un travail qui consis- te Ă  savoir prendre ses distan- ces. Lorsqu’un enfant naĂźt, il est physiologiquement issu de ses parents mais il peut ĂȘtre l’enfant de ses arriĂšre-arriĂšre-grands- parents. C’est naturel. Lorsqu’il naĂźt, l’enfant n’a pas d’ñme. C’est le travail de ses parents de lui en donner une. Pour qu’il devienne un ĂȘtre humain. Mais quand un pĂšre dit "Tu es mon fils, pour- quoi te comportes-tu ainsi ?", le fils ne peut pas comprendre que cet "Ă©tranger" se permette de lui demander d’ĂȘtre diffĂ©rent de ce qu’il est. Que signifie ĂȘtre le fils de quelqu’un ? Ce n’est pas de l’ordre d’une relation sociale mais d’un sentiment intĂ©rieur, dĂ©tachĂ© de toute contingence. Comme dans MĂšre et fils, ce sentiment s’exprime Ă  travers la peinture, la lumiĂšre intĂ©rieure. Le cinĂ©ma est fait d’autres arts, c’est ce que j’appelle le symphonisme. Le sens symphoniste du cinĂ©ma est sa tonalitĂ©. Comme dans une sym- phonie musicale, l’"intonation" peut ĂȘtre agrĂ©able comme dĂ©sa- grĂ©able mais l’ensemble reste merveilleux et complexe. Si la musique domine aussi, c’est parce qu’elle vient des profon- deurs. C’est un art sans fioritu- res, essentiel dans PĂšre, fils oĂč l’éthique demande harmonie et beautĂ©. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est morte et le fils n’assume pas sa relation avec une jeune fille. Cela vient-il d’un historique des Ă©vĂ©ne- ments familiaux ? Alexandre Sokourov. La prĂ©sen- L E F R A N C E D O C U M E N T S 4 ce d’une mĂšre et d’un pĂšre n’est pas formelle. La mĂšre vivante, mĂȘme Ă©loignĂ©e, donne une assu- rance Ă  la vie de son enfant. Dans Moloch et Taurus , les "hĂ©ros" sont malheureux dĂšs l’enfance car il n’y a pas de bonheur sans la mĂšre. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est partie trop vite. Le vide aurait Ă©tĂ© tout aussi profond si c’était le pĂšre qui Ă©tait disparu. La per- sonne qui part avant l’heure est une Ăąme qui n’a pu effectuer son devoir. La premiĂšre rencontre entre le fils et la jeune fille se fait alors qu’elle le regarde du haut d’un balcon c’est le "regard" d’une mĂšre sur un fils dĂ©sarmĂ©. Il comprend alors que sa vie ne peut ĂȘtre aboutie sans la prĂ©sence de la mĂšre, qu’il lui faudra effectuer un immense travail intĂ©rieur pour surmonter cet obstacle. Car le pĂšre et le fils s’aiment mais sans percevoir pourquoi l’amour et la tendresse qui existent entre eux ne permettent pas la comprĂ©hen- sion. 
 Entretien rĂ©alisĂ© par MichĂšle Levieux traduit du russe par Elena Karpel Le rĂ©alisateur NĂ© en 1951 en SibĂ©rie, Alexandre Sokourov a grandi en Pologne et au TurkmĂ©nistan, suivant son pĂšre officier de carriĂšre. De 1969 Ă  1974, il rĂ©side Ă  Gorki oĂč il est Ă©tudiant Ă  la facultĂ© d’histoire et assistant rĂ©alisateur pour la tĂ©lĂ©vision. Jusqu’en 1979, il suit les cours de l’école de cinĂ©ma de Moscou, dans le dĂ©partement des Sciences populaires, dirigĂ© par Alexandre Zgouridi. En guise de film de fin d’étude de vingt minu- tes, il termine en 1978 son pre- mier long mĂ©trage La voix soli- taire de l’homme . Le film est refusĂ© par l’école et n’obtient pas l’autorisation d’ĂȘtre projetĂ©. Les films qu’il tourne Ă  partir de 1980 au Studio de films documentai- res de Leningrad connaissent les mĂȘmes difficultĂ©s de diffusion. MalgrĂ© le soutien de Tarkovski, il faut attendre 1986 pour que les films de Sokourov puissent ĂȘtre projetĂ©s. Alexandre Sokourov a rĂ©alisĂ© environ trente films documen- taires ou de fiction. Il est dĂ©sor- mais reconnu comme un des plus importants rĂ©alisateurs russes contemporains. Fiche distributeur Filmographie La voix solitaire de l’homme 1978 Sonate pour Hitler 1979 Le dĂ©gradĂ© 1980 Sonate pour Alto Dim itri Chostakovitch 1982 Et rien de plus 1982 La mĂ©moire des coeurs brĂ»lĂ©s 1983 L’offrande du soir 1984 Patience labeur 1985 ÉlĂ©gie L’indiffĂ©rence chagrine 1987 ÉlĂ©gie moscovite Le jour de l’éclipse 1988 Sauve et protĂšge 1989 ÉlĂ©gie soviĂ©tique ÉlĂ©gie pĂ©tersbourgeoise C in Ă© -J o u rn a l C h ro n iq u e lĂ©ningradienne n°5» 1990 Le deuxiĂšme cercle A propos des Ă©vĂ©nements de Transcaucasie Un exemple d’intonation ÉlĂ©gie simple La pierre 1992 ÉlĂ©gie de Russie 1993 Pages cachĂ©es Les voix de l’ñme 1995 ÉlĂ©gie Orientale 1996 MĂšre et fils 1997 Otets i syn 2003 PĂšre, fils Documents disponibles au France Revue de presse Pour plus de renseignements tĂ©l 04 77 32 61 26 SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S É E R E C H E R C H E 8, RUE DE LA VALSE 42100 SAINT-ETIENNE RÉPONDEUR Fax Ils Ă©taient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7Ăšme art. L’histoire de leur relation, celle d’un fils Ă  son pĂšre, celle d’un crĂ©ateur Ă  un autre crĂ©ateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscitĂ©s par le fils prodige, qui consacra Ă  son pĂšre un livre qui fit date Renoir par Jean Renoir paru en cette relation que l’exposition Renoir pĂšre et fils, Peinture et cinĂ©ma, jusqu’au 27 janvier 2019 au MusĂ©e d’Orsay, et le catalogue qui la complĂšte explorent Ă  travers le dialogue fĂ©cond et parfois paradoxal de ces deux monstres sacrĂ©s. Paradoxal car les relations directes entre le pĂšre et le fils furent limitĂ©es. Famille bourgeoise fin 19Ăšme oblige, parent et enfant se rencontrent peu au quotidien et parlent encore moins. NĂ©anmoins les longues sĂ©ances de peinture oĂč papa croque son fils chĂ©ri ont tissĂ© des liens indĂ©fectibles et fructueux pour l’histoire de l’ / ImmobilitĂ©Entre ces deux-lĂ  tout est question de mobilitĂ© et d’immobilitĂ©. Dans la vie et dans l’art. L’immobilitĂ© de l’enfant-modĂšle, tenu de ne pas bouger quand Renoir le peint au bras de sa mĂšre, en adolescent-chasseur ou en cĂ©ramiste. L’immobilitĂ© de Renoir PĂšre aussi dont seules les mains s’activent Ă  la tĂąche. ImmobilitĂ© qui devient totale face Ă  une paralysie progressive particuliĂšrement Ă©prouvante. À cette polyarthrite rhumatoĂŻde invalidante rĂ©pond en Ă©cho la claudication du fils, hĂ©ritage d’une blessure de la Grande Guerre. Une mobilitĂ© chancelante l’art, c’est diffĂ©rent. Le peintre n’a jamais vraiment cherchĂ© Ă  capter le mouvement. Quelques Ɠuvres tentent vainement de saisir l’agitation du monde tel Le Bal du Moulin de la Galette, mais sans plus. Pour le fiston, c’est justement le mouvement de l’image qui le grise. DĂ©couvrant le 7Ăšme art via son jeune frĂšre, il s’amourache du nouveau mĂ©dia en dĂ©vorant avec gourmandise tous les Charlot. DĂšs 1924, il se lance dans la rĂ©alisation, poussĂ© par une ambitieuse jeune Hessling, une femme en communLa carriĂšre de Jean Renoir dans le cinĂ©ma muet est associĂ© de façon indĂ©lĂ©bile Ă  la prĂ©sence sur les Ă©crans de sa jeune Ă©pouse et vedette Catherine Hessling, star des annĂ©es folles qui disparaĂźtra des radars quand elle divorcera de son Ă©poux de rĂ©alisateur. Jean, lui, deviendra, la dĂ©cennie suivante, l’immense artiste cĂ©lĂ©brĂ© que l’on sait. Catherine Hessling, de son vrai nom AndrĂ©e Heuschling, fut le modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de Pierre-Auguste Renoir entre 1915-16 car elle repoussait encore moins la lumiĂšre que celle de tous les modĂšles qu’il avait eu dans sa vie ». Comme l’a montrĂ© le rĂ©cent film de Gilles Bourdos Renoir, 2013, AndrĂ©e Ă©tait une jeune femme trĂšs ambitieuse, dĂ©sireuse de devenir le pendant d’une Garbo en France. À la mort de Pierre-Auguste Renoir, elle Ă©pouse son fils Jean, l’exhortant Ă  abandonner la cĂ©ramique pour investir son hypothĂ©tique talent et sa rĂ©elle fortune dans le 7Ăšme art. Avec gĂ©nie, elle s’invente alors une personnage glamour et fait preuve d’un talent hors-norme Parmi les nombreuses qualitĂ©s de Catherine, il y en avait une qui me fascinait c’était son sens innĂ©e de la fĂ©erie. Je vous ai parlĂ© de la stylisation de son jeu et de son maquillage. En vĂ©ritĂ©, ses gestes de pantin et son apparence ressortant de la pantomime, n’ajoutaient rien Ă  son irrĂ©alitĂ©. MĂȘme revĂȘtue d’une robe banalement Ă  la mode et sans maquillage du tout, elle ressortait de la fantasmagorie. » Jean Renoir – 1972Une somme d’informationsParmi les points communs du pĂšre et du fils nous pourrions encore citer la cĂ©ramique et la littĂ©rature de la fin du 19Ăšme siĂšcle que chĂ©rissait la famille Zola, Maupassant, Mirbeau
. Le catalogue de l’exposition d’Orsay, en 11 articles aussi rĂ©fĂ©rencĂ©s que passionnants, dĂ©code ainsi ces points de contact entre l’Ɠuvre du cinĂ©aste et du peintre qui vont bien au-delĂ  d’un jeu d’influence et de transposition. A travers des tableaux, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inĂ©dits, il explore des thĂšmes le rĂŽle du modĂšle fĂ©minin par exemple et des gĂ©ographies la Seine, Montmartre, le Midi communs Ă  deux Ɠuvres que rĂ©unissent peut-ĂȘtre plus sĂ»rement encore un goĂ»t de la libertĂ© et une profonde humanitĂ©. La lecture de ce bel ouvrage vous donne la furieuse envie de courir Ă  l’exposition Renoir pĂšre et fils et de revoir encore et encore La rĂšgle du jeu et La Grande plus si affinitĂ©s Le studio Ghibli est le fruit du travail de nombreuses personnes dont les plus cĂ©lĂšbres restent encore aujourd’hui Hayao Miyazaki, dit le dieu vivant de l’animation, et Isao Takahata. Il s’agit d’un des studios d’animation les plus connus au monde, avec un logo reconnaissable entre tous puisqu’il met en avant le personnage de Totoro, le Mickey Mouse japonais ! Construit dans les annĂ©es 1980 par ces deux grands cinĂ©astes, le studio ne produit que des succĂšs depuis plus de trente ans ! Au cƓur du steampunck et de la nature Hayao Miyazaki Hayao Miyazaki lors du festival international du film d’animation de Venise en 2008. Wikimedia Commons, photo de Thomas Schulz / Flickr. Il est indĂ©niable que le succĂšs actuel du studio et des films revient avant tout au cinĂ©aste Hayao Miyazaki, dont la patte artistique a bercĂ© de nombreux enfants et continue de faire rĂȘver. Ayant commencĂ© chez la Toei, le studio japonais derriĂšre Dragon ball, il dĂ©veloppe trĂšs vite son art, et, avec l’aide de son collĂšgue Isao Takahata, continue de progresser dans le monde de l’animation. L’un des films ayant permis la mise en marche du studio Ghibli » a Ă©tĂ© NausicĂ€a de la vallĂ©e du vent. VĂ©ritable ode Ă  la nature et au respect de cette derniĂšre, ce film met en avant les quelques rĂšgles qui rĂ©giront l’ensemble de sa filmographie par la suite. Cela fait de Miyazaki pĂšre un authentique auteur. Le tout premier film signĂ© Ghibli est Le chĂąteau dans le ciel, sorti en 1986 au Japon. Il a fallut attendre 17 ans pour le voir arriver en France ! Il raconte les mĂ©saventures de Shiita et de son ami Pazu, qui doivent rejoindre l’üle lĂ©gendaire de Laputa. Un pur hommage aux Voyages de Gulliver ! Ce film met l’accent sur l’importance des personnages fĂ©minins et des enfants, qui rĂ©apparaissent dans toutes les productions de Miyazaki pĂšre. Tout comme dans NausicĂ€a, la nature prend une grande place dans ce rĂ©cit, des plans entiers du film Ă©tant laissĂ©s au ciel et aux plaines traversĂ©s au cours de l’aventure. Le monde de l’aviation si cher Ă  Hayao est ici directement mis en avant par le voyage en dirigeable et le style steampunck du chĂąteau volant. Cette uchronie se retrouve aussi dans NausicĂ€a, mais encore et surtout dans l’un des plus grands succĂšs du studio, Le chĂąteau ambulant. Mais avant de rencontrer la magie de Haru et de Mamie Sophie, Hayao Miyazaki a fait rĂȘver les enfants avec son personnage emblĂ©matique, Totoro. Mon voisin Totoro, sorti au Japon en 1988, met en avant deux hĂ©roĂŻnes des plus attachantes. ArrivĂ©es Ă  la campagne avec la promotion de leur pĂšre, les jeunes filles vont pouvoir s’évader lorsqu’une mystĂ©rieuse crĂ©ature fait son apparition dans leur vie. C’est l’un des films parmi les plus enfantins et Ă©mouvant du rĂ©alisateur. Comme beaucoup de protagonistes, Satsuki est ici la jeune fille devant passer Ă  l’ñge adulte », l’un des thĂšmes les plus rĂ©currents de la filmographie du rĂ©alisateur. Ecologie, rĂȘve et enfant-adulte, voici ce qui constitue l’art d’Hayao Miyazaki. Quand le conte cĂŽtoie la vie quotidienne Goro Miyazaki Goro Miyazaki. Photo prise par canburak / Flickr. Le talent et la maĂźtrise du paternel doivent forcĂ©ment se retrouver chez Goro Miyazaki, non ?! Pas forcĂ©ment. En effet, le jeune cinĂ©aste n’a pas toujours travaillĂ© dans l’animation. Jeune, il ne se destine absolument pas Ă  suivre les traces de son pĂšre. Il Ă©tudie en effet les sciences de l’agriculture et de la forĂȘt, et se destine alors Ă  ĂȘtre paysagiste ou architecte. Puis, il se rapproche des studios quand il conçoit le musĂ©e Ghibli dont il devient le directeur gĂ©nĂ©ral en 2001. Toshio Suzuki, le producteur en chef du studio, contacte Goro pour qu’il fasse le story-board des Contes de Terremer. Il voit en lui un potentiel hĂ©ritier Ă  Hayao. Miyazaki pĂšre n’est absolument pas du mĂȘme avis ! Les deux se disputent souvent lors de la conception du projet. Toutefois, Toshio a le dernier mot et Goro peut enfin commencer la rĂ©alisation du film. Son amour pour les paysages se retrouve entiĂšrement dans son film chaque aplat de couleur vient donner vie Ă  la sĂ©rie de romans d’Ursula le Guin. C’est cependant un Ă©chec la beautĂ© de ce long-mĂ©trage n’a pas su ĂȘtre Ă  la hauteur des espĂ©rances des spectateurs. Pire ! L’autrice ne reconnaĂźt pas son oeuvre dans ce film
 C’est une vĂ©ritable douche froide pour le jeune rĂ©alisateur. Était-ce trop dur pour lui de suivre les pas de son pĂšre ? Pouvait-il insuffler de sa personne dans un autre film ? Ces questions n’ont pas trouvĂ© de rĂ©ponse pendant quelques annĂ©es. Pourtant, il est indĂ©niable que les paysages bucoliques des Contes de Terremer font Ă©cho au travail de son pĂšre, mais aussi Ă  ses Ă©tudes, et donc Ă  sa propre expĂ©rience de paysagiste. Son second film prend pourtant un tout autre chemin. S’éloignant totalement du fantastique, La Colline aux coquelicots est l’adaptation d’un shojo manga. L’histoire prend place peu de temps avant les jeux olympiques de Tokyo de 1964. L’hĂ©roĂŻne, Umi, fait la connaissance d’un camarade de classe, Shun Kazama ; tous deux tombent peu Ă  peu amoureux. Pourtant, un secret va trĂšs vite se dresser dans cette idylle
 Goro nous transporte cette fois-ci dans son propre univers, alliant Ă  la fois le rĂȘve et la rĂ©alitĂ©. Il confirme alors aux yeux du monde et Ă  son propre paternel qu’il est un vĂ©ritable cinĂ©aste, ayant son propre style. L’entrĂ©e du musĂ©e Ghibli. Wikimedia Commons, photo de æ°·é·ș. Un bel avenir se profile pour la suite du studio Ghibli avec Goro, le nouveau venu Hiromasa Yonebayashi et les futurs films de Hayao. Pourtant, Ghibli c’est aussi Isao Takahata, ainsi que d’autres noms moins connus comme Yoshifumi Kondo, qu’il serait intĂ©ressant de mettre en avant bientĂŽt ! Image Ă  la une Le monde merveilleux d’Hayao Miyazaki, image de macnier / Flickr. Pour en savoir plus La fiche AllocinĂ© sur Hayao MiyazakiLa fiche AllocinĂ© sur Goro MiyazakiLe blog Studio Ghibli FranceL’article de sur Goro Miyazaki

le pÚre était peintre et le fils cinéaste