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Celuici était un photographe qui travaillait beaucoup avec les peintres et croquait leurs tableaux. à la maison, la peinture, la photo, la lumiÚre jouaient un rÎle essentiel. Il
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UnpĂšre et un fils, un peintre et un cinĂ©aste.» Renoir Ă 2: cinĂ©ma et peinture . 6 et 7 dĂ©cembre 2012. Auditorium Maxwell-Cummings du MBAM. 1379-A, rue Sherbrooke Ouest. EntrĂ©e libre . Il Ă©tait une fois lâimpressionnisme . Jusquâau 20 janvier 2013. Pavillon Jean-NoĂ«l Desmarais du MBAM. 1380, rue Sherbrooke Ouest. mbam.qc.ca
Entant que célébrant de la beauté et surtout de la sensualité féminine, on a dit que "Renoir est le dernier représentant d'une tradition qui va directement de Rubens à Watteau". Il était le pÚre de l'acteur Pierre Renoir (1885-1952), du cinéaste Jean Renoir (1894-1979) et le céramiste Claude Renoir (1901-1969). Il était le grand
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Culture Sergio Leone, cinĂ©aste "expĂ©rimental et populaire", cĂ©lĂ©brĂ© Ă la CinĂ©mathĂšque © AFP/ALAIN JOCARD Longtemps boudĂ© par la critique de son vivant, le rĂ©alisateur italien du "Bon, la brute et le truand" et de "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique", Sergio Leone, est Ă l'honneur Ă la CinĂ©mathĂšque française, qui lui consacre une grande exposition Ă partir de mercredi. PrĂ©sentĂ©e Ă Paris jusqu'au 27 janvier, avant Rome, l'exposition "Il Ă©tait une fois Sergio Leone" rassemble des extraits de films, photos, scĂ©narios, maquettes de dĂ©cors, dessins, costumes - dont le cĂ©lĂšbre poncho de Clint Eastwood dans la "trilogie du dollar" - ou objets ayant appartenu Ă ce cinĂ©aste "Ă la fois expĂ©rimental et populaire", selon le directeur de la CinĂ©mathĂšque française FrĂ©dĂ©ric Bonnaud. ConsidĂ©rĂ© comme le pĂšre du western spaghetti, Sergio Leone "est le +Et+ entre deux adjectifs qui ont l'air opposĂ©s, c'est l'oxymore permanent, c'est un cinĂ©aste du trivial et en mĂȘme temps de la majestĂ© lyrique", a-t-il poursuivi, lors d'une confĂ©rence de presse. Le rĂ©alisateur italien, dĂ©cĂ©dĂ© en 1989, a "cette incroyable capacitĂ© Ă mettre ensemble des opposĂ©s. La richesse de son cinĂ©ma vient de lĂ ", a renchĂ©ri le commissaire de l'exposition Gian Luca Farinelli, directeur de la CinĂ©mathĂšque de Bologne, pour qui Sergio Leone est "le premier metteur en scĂšne post-moderne". L'exposition commence par l'enfance et la jeunesse du cinĂ©aste, fils du rĂ©alisateur italien Roberto Roberti Vincenzo Leone de son vrai nom et de l'actrice Bice Waleran Edvige Valcarenghi, et revient aux sources d'inspiration de cet homme de culture, dont l'oeuvre est influencĂ©e par les films de John Ford mais aussi de Charlie Chaplin ou Akira Kurosawa, par le théùtre de Goldoni, les personnages de Cervantes et HomĂšre, par la peinture de Degas, Hopper ou De Chirico. Elle montre ensuite comment Sergio Leone a transformĂ© les codes du western Ă travers une rĂ©volution Ă la fois narrative, visuelle et sonore. Elle dĂ©cortique le processus de fabrication de ses oeuvres, de "Pour une poignĂ©e de dollars" 1964 Ă "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique" 1984, sans oublier de consacrer une salle au cĂ©lĂšbre compositeur des musiques de ses films, Ennio Morricone. S'il n'a "jamais eu de consĂ©cration internationale" de son vivant, Sergio Leone, "l'un des cinĂ©astes les plus aimĂ©s par le public d'hier et d'aujourd'hui" et "vĂ©nĂ©rĂ©" par des rĂ©alisateurs contemporains tels que Martin Scorsese et Quentin Tarantino, "nous a laissĂ© un hĂ©ritage crĂ©atif dont on commence seulement Ă comprendre la portĂ©e", estime Gian Luca Farinelli. L'exposition sera accompagnĂ©e par une rĂ©trospective de son oeuvre, ainsi que par une masterclass d'Ennio Morricone le 22 novembre, la veille d'un concert Ă Bercy. 08/10/2018 172017 - Paris AFP - © 2018 AFP Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Sergio Leone, cinĂ©aste "expĂ©rimental et populaire", cĂ©lĂ©brĂ© Ă la CinĂ©mathĂšque
L E F R A N C E Fiche technique France, Allemagne, Italie, Russie. - 2003 - 1h24 RĂ©alisateur Alexandre Sokurov ScĂ©nario Sergey Potepalov Image Aleksandr Burov Montage Sergey Ivanov Musique Andrey Sigle Costume Bernadette Corstens InterprĂštes Andrey Shchetinin le pĂšre Aleksey Neymyshev le fils Alexander Rasbash Sacha Fedor Lavrovasukhina Fedor F FICHE FILM RĂ©sumĂ© Le pĂšre et le fils partagent un appartement sous les toits. Depuis des annĂ©es, ils vivent seuls, dans un monde Ă part, rempli de souve- nirs et de rituels quotidiens. Parfois, on dirait des frĂšres. Parfois mĂȘme des amants. Suivant lâexemple de son pĂšre, Alexei est inscrit Ă lâEcole Militaire. Il aime le sport, nâen fait quâĂ sa tĂȘte. Son amie lui pose pro- blĂšme. Elle est jalouse de la rela- tion trop intime avec son pĂšre. Et sachant que tĂŽt ou tard, tout fils doit abandonner le foyer familial, Alexei est troublĂ©. Son pĂšre sait quâil devrait accepter un meilleur poste dans une autre ville, peut-ĂȘtre mĂȘme envisager de se remarier. Mais qui alors consolera Alexei de ses cauchemars ? Jamais un amour entre pĂšre et fils nâaura Ă©tĂ© aussi fort. Critique ⊠PĂšre, Fils , aprĂšs MĂšre et Fils , est le deuxiĂšme volet dâune trilo- gie consacrĂ©e Ă lâĂ©tude des rela- tions humaines au sein de la sphĂšre familiale. Disons-le tout de suite, lâaccĂšs Ă cette troublante parabole ne va pas de soi, tant le rĂ©alisa- teur semble gommer dĂšs le dĂ©but toute forme de repĂšres temporels, topographiques le spectateur a la libertĂ© de se perdre en abandonnant son regard sur les corps magnifiĂ©s par une lumiĂšre sĂ©pia et la beautĂ© des paysages, qui deviennent Ă eux seuls des objets sensuels. Ainsi, voici un pĂšre et son fils cloĂź- trĂ©s dans un appartement qui donne sur la mer. Dâeux, on ne sait rien ou presque le pĂšre a arrĂȘtĂ© de tra- vailler aprĂšs avoir quittĂ© son rĂ©gi- ment ; son fils, adolescent en passe de devenir adulte, a pris le relais et est entrĂ© Ă lâEcole Militaire. ⊠Le 1 PĂšre, fils Otets i syn de Alexandre Sokurov D O C U M E N T S L E F R A N C E 2 plus troublant est la maniĂšre dont lâauteur capte ces contacts aussi charnels quâĂ©quivoques, sans jamais les apparenter Ă de lâho- mosexualitĂ©. Si Sokourov filme avec une telle pudeur, une telle attention aux frĂ©missements qui parcourent la chair, câest peut-ĂȘtre pour mieux restituer une forme de douceur qui manque au monde câest en tous cas le monde du pĂšre et de son fils qui est canali- sĂ© dans ce rapport fusionnel. Tels une muraille protectrice, leurs enlacements formulent un hypo- thĂ©tique retour Ă une origine oĂč le pĂšre enfanterait sans la mĂšre la vie comme un retour dĂ©finitif Ă un masculin, telle serait pour Sokourov la façon dâenvisager la paternitĂ©... De cet Ă©tat retrouvĂ©, on ne perçoit pas bien quel est le vrai rapport au rĂ©el. Si bien quâil ne reste plus que des impres- sions lumineuses, proustiennes, fantasmatiques. Les lieux sont rendus le plus abstrait possible sommes-nous bien en Russie ou dans une quelconque rĂ©gion Ă©thĂ©rĂ©e du Portugal ?, tels des tableaux Ă lâatmosphĂšre laiteuse et aĂ©rienne. Simon LegrĂ© Tout commence par un corps Ă corps fiĂ©vreux, des muscles et des bras se tendent, se serrent dans des gros plans qui gardent le mystĂšre sur ces deux ĂȘtres, homme ou femme et sur le sens de leur lutte ou de leur amour. Puis la camĂ©ra sâĂ©carte douce- ment et laisse deviner quâil sâagit de deux hommes, un trĂšs jeune et lâautre plus ĂągĂ© qui lui donne des conseils sur le monde qui les entoure. Sont-ils amants, sont-ils frĂšres ? Sur les liens entre ce pĂšre et ce fils, Sokourov laisse flotter le doute et lâambiguĂŻtĂ© quelques minutes de plus le long de ces plans anamorphosĂ©s qui sont sa marque de cinĂ©aste. Chaque ins- tant de PĂšre et fils sâapparente Ă un songe Ă©veillĂ© ou Ă un cauche- mar cotonneux et en maintient la mĂ©canique, cette surprise cons- tante, cette attention puissante Ă des dĂ©tails en apparence insigni- fiants. ⊠Plus tard, la jeune fille que [le fils] aime lui lance son collier de verre par la fenĂȘtre, il le serre dans sa paume et rĂ©pond câest chaud, câest tout ce quâil me reste». Car Sokourov pour- suit sa quĂȘte singuliĂšre celle des cinq sens Ă travers les images cinĂ©matographiques par instants sentir le toucher, le parfum et le goĂ»t dâune peau aimĂ©e, les sons exacerbĂ©s dans une maison fami- liĂšre. Comme dâautres oeuvres de ce cinĂ©aste sorcier, PĂšre et fils par sa beautĂ© profonde et son mystĂšre enivrant reste une des plus belles expĂ©riences Ă vivre dans une salle obscure et une des plus inoubliables. Delphine Valloire ⊠AprĂšs MĂšre et fils 1996, Alexander Sokurov a choisi Ă nouveau la parabole pour cette deuxiĂšme partie de sa trilogie sur le drame des relations humai- nes. Le rĂ©alisateur qui vit Ă St Petersbourg, nous conte lâhistoire dâun amour profond et dĂ©vouĂ© entre un pĂšre et son fils qui contient davantage dâĂ©lĂ©ments mythologiques quâil ne puise dans la vie rĂ©elle. Ce conte nâa pas ni dĂ©but ni fin, ni aucun point dâan- crage temporel ou gĂ©ographique. Nous sommes dans un rĂȘve, oĂč les toits et les rues Ă©troites dâune ville du nord sont baignĂ©s du soleil du sud, oĂč les costumes des personnages ne nous rappellent ni le prĂ©sent ni le passĂ©, un rĂȘve qui se joue dans un appartement presque surrĂ©el, exception faite de quelques insignes reconnais- sables. Dans ce dĂ©cor mystique et collectif, ce film nous entraĂźne dans les mĂ©andres et les rituels dâadieu dâun couple dâhommes atypique. Couper le cordon ombi- lical est aussi douloureux pour Alexej, le fils, qui a des problĂš- mes avec sa copine et souhaite, comme son pĂšre, faire une carriĂš- re militaire, que le pĂšre, Ă qui ce fils rappelle sa dĂ©funte femme, le grand amour de sa vie. Pour incarner ces deux rĂŽles, Sokurov a choisi deux comĂ©diens amateurs trop proches en Ăąge pour que lâon ne remette pas en question leur lien filial. Il pourrait tout aussi bien sâagir dâune relation amou- reuse homosexuelle maquillĂ©e ainsi Ă cause de leurs liens avec lâarmĂ©e et dont les contraintes extĂ©rieures viendront Ă bout. Avec sa façon bien Ă lui de faire par- ler les images et dâassembler la bande sonore, le rĂ©alisateur russe nous emmĂšne Ă nouveau dans un monde hermĂ©tique, sans repĂšres temporels ou spatiaux. ⊠Martin Rosefeldt D O C U M E N T S L E F R A N C E 3 Entretien avec le rĂ©alisa- teur PĂšre, fils, le nouveau film dâAlexandre Sokourov, sort aujourdâhui sur nos Ă©crans. Rencontre avec le cĂ©lĂšbre Russe Ă Saint-PĂ©tersbourg. Câest au coeur des studios Lenfilm, dans un Saint-PĂ©tersbourg enneigĂ©, que nous avons rencontrĂ© Alexandre Sokourov. Alors quâil prĂ©pare "son" Hirohito . La traduction du titre russe est "PĂšre et fils". Le film sort en France sous le titre PĂšre, fils . Quâen pensez-vous ? Alexandre Sokourov. Cette ver- sion française me plaĂźt. Avec "et", le pĂšre et le fils sont ensemble alors quâavec une virgule, ils sont sĂ©parĂ©s. "PĂšre et fils" induit un contexte religieux, biblique, "PĂšre, fils" prend un sens nouveau mais il sâagit toujours dâune forme additionnelle. Dans le premier cas, ils sont rĂ©conciliĂ©s. Dans le second, lâun devient lâautre, se mĂȘlant de maniĂšre fusionnelle comme des ruisseaux. Cette rela- tion est douce comme une cares- se. Les caresses du pĂšre et de la mĂšre restent dans la mĂ©moire des enfants lorsque leurs parents meurent. Cette mĂ©moire des sens est aussi dans lâimage de la Vierge qui tient le Christ dans ses bras. Câest la chaleur et la tradition du geste qui crĂ©ent une confiance sans limite. Cette relation charnelle est cul- turelle. Alexandre Sokourov. Le pĂšre et le fils sont des modĂšles de vie comme deux miroirs face Ă face. Cette relation devrait ĂȘtre cultu- rellement dâimportance mais ne lâest pas. Elle nâest pas Ă©tudiĂ©e de maniĂšre approfondie dans la littĂ©rature. Pas plus que la rela- tion mĂšre-fille... Bergman lâa montrĂ© maintes fois de maniĂšre douloureuse, voire terrifiante. Les guerres entre les membres dâune famille ne mâintĂ©ressent pas. Ce nâest pas ma culture. Si des ĂȘtres se dĂ©chirent, ce ne peut-ĂȘtre que par amour mais le conflit nâexpli- que rien, nâĂ©claire rien. Le pĂšre a Ă©tĂ© militaire et le fils est dans une Ă©cole militaire... Votre pĂšre Ă©tait militaire. Ce choix vous est-il passĂ© par la tĂȘte ? Alexandre Sokourov. Le pĂšre donne lâexemple, le fils suit son chemin. Sans rĂ©flĂ©chir. Câest comme les insectes qui muent. Câest Ă©pidermique. Je regarde mon hĂ©ros trĂšs attentivement pendant une pĂ©riode trĂšs courte de sa vie. Il nâest pas exclu que par la suite, il considĂšre son choix avec une certaine ironie et mĂȘme se demande comment cette idĂ©e saugrenue lui est venue Ă lâesprit. Jâai eu moi-mĂȘme cette envie mais pas trĂšs longtemps parce que mon pĂšre Ă©tait trĂšs dur. Il mâa justement manquĂ© ce que jâai inventĂ© dans mon film qui est un conte fait pour que les pĂšres et les fils se regardent et Ă©chan- gent des sentiments parmi les plus chauds, les plus doux et les plus tendres qui soient. Ces senti- ments sont trop souvent refoulĂ©s, ce qui entraĂźne le conflit familial. Câest difficile dâexprimer intel- lectuellement un lien charnel. Alexandre Sokourov. Le sens pro- fond de cette relation vient du fait que câest le pĂšre qui a "fait" le fils. Câest pourquoi on doit aimer son pĂšre et le respecter. Câest un devoir naturel. Sans ĂȘtre toujours dâaccord avec son pĂšre, on ne peut pas transgresser des liens qui sont sacrĂ©s. Lâhomme nâest pas aussi libre quâil le croit. Aimer est un travail qui consis- te Ă savoir prendre ses distan- ces. Lorsquâun enfant naĂźt, il est physiologiquement issu de ses parents mais il peut ĂȘtre lâenfant de ses arriĂšre-arriĂšre-grands- parents. Câest naturel. Lorsquâil naĂźt, lâenfant nâa pas dâĂąme. Câest le travail de ses parents de lui en donner une. Pour quâil devienne un ĂȘtre humain. Mais quand un pĂšre dit "Tu es mon fils, pour- quoi te comportes-tu ainsi ?", le fils ne peut pas comprendre que cet "Ă©tranger" se permette de lui demander dâĂȘtre diffĂ©rent de ce quâil est. Que signifie ĂȘtre le fils de quelquâun ? Ce nâest pas de lâordre dâune relation sociale mais dâun sentiment intĂ©rieur, dĂ©tachĂ© de toute contingence. Comme dans MĂšre et fils, ce sentiment sâexprime Ă travers la peinture, la lumiĂšre intĂ©rieure. Le cinĂ©ma est fait dâautres arts, câest ce que jâappelle le symphonisme. Le sens symphoniste du cinĂ©ma est sa tonalitĂ©. Comme dans une sym- phonie musicale, lâ"intonation" peut ĂȘtre agrĂ©able comme dĂ©sa- grĂ©able mais lâensemble reste merveilleux et complexe. Si la musique domine aussi, câest parce quâelle vient des profon- deurs. Câest un art sans fioritu- res, essentiel dans PĂšre, fils oĂč lâĂ©thique demande harmonie et beautĂ©. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est morte et le fils nâassume pas sa relation avec une jeune fille. Cela vient-il dâun historique des Ă©vĂ©ne- ments familiaux ? Alexandre Sokourov. La prĂ©sen- L E F R A N C E D O C U M E N T S 4 ce dâune mĂšre et dâun pĂšre nâest pas formelle. La mĂšre vivante, mĂȘme Ă©loignĂ©e, donne une assu- rance Ă la vie de son enfant. Dans Moloch et Taurus , les "hĂ©ros" sont malheureux dĂšs lâenfance car il nây a pas de bonheur sans la mĂšre. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est partie trop vite. Le vide aurait Ă©tĂ© tout aussi profond si câĂ©tait le pĂšre qui Ă©tait disparu. La per- sonne qui part avant lâheure est une Ăąme qui nâa pu effectuer son devoir. La premiĂšre rencontre entre le fils et la jeune fille se fait alors quâelle le regarde du haut dâun balcon câest le "regard" dâune mĂšre sur un fils dĂ©sarmĂ©. Il comprend alors que sa vie ne peut ĂȘtre aboutie sans la prĂ©sence de la mĂšre, quâil lui faudra effectuer un immense travail intĂ©rieur pour surmonter cet obstacle. Car le pĂšre et le fils sâaiment mais sans percevoir pourquoi lâamour et la tendresse qui existent entre eux ne permettent pas la comprĂ©hen- sion. ⊠Entretien rĂ©alisĂ© par MichĂšle Levieux traduit du russe par Elena Karpel Le rĂ©alisateur NĂ© en 1951 en SibĂ©rie, Alexandre Sokourov a grandi en Pologne et au TurkmĂ©nistan, suivant son pĂšre officier de carriĂšre. De 1969 Ă 1974, il rĂ©side Ă Gorki oĂč il est Ă©tudiant Ă la facultĂ© dâhistoire et assistant rĂ©alisateur pour la tĂ©lĂ©vision. Jusquâen 1979, il suit les cours de lâĂ©cole de cinĂ©ma de Moscou, dans le dĂ©partement des Sciences populaires, dirigĂ© par Alexandre Zgouridi. En guise de film de fin dâĂ©tude de vingt minu- tes, il termine en 1978 son pre- mier long mĂ©trage La voix soli- taire de lâhomme . Le film est refusĂ© par lâĂ©cole et nâobtient pas lâautorisation dâĂȘtre projetĂ©. Les films quâil tourne Ă partir de 1980 au Studio de films documentai- res de Leningrad connaissent les mĂȘmes difficultĂ©s de diffusion. MalgrĂ© le soutien de Tarkovski, il faut attendre 1986 pour que les films de Sokourov puissent ĂȘtre projetĂ©s. Alexandre Sokourov a rĂ©alisĂ© environ trente films documen- taires ou de fiction. Il est dĂ©sor- mais reconnu comme un des plus importants rĂ©alisateurs russes contemporains. Fiche distributeur Filmographie La voix solitaire de lâhomme 1978 Sonate pour Hitler 1979 Le dĂ©gradĂ© 1980 Sonate pour Alto Dim itri Chostakovitch 1982 Et rien de plus 1982 La mĂ©moire des coeurs brĂ»lĂ©s 1983 Lâoffrande du soir 1984 Patience labeur 1985 ĂlĂ©gie LâindiffĂ©rence chagrine 1987 ĂlĂ©gie moscovite Le jour de lâĂ©clipse 1988 Sauve et protĂšge 1989 ĂlĂ©gie soviĂ©tique ĂlĂ©gie pĂ©tersbourgeoise C in Ă© -J o u rn a l C h ro n iq u e lĂ©ningradienne n°5» 1990 Le deuxiĂšme cercle A propos des Ă©vĂ©nements de Transcaucasie Un exemple dâintonation ĂlĂ©gie simple La pierre 1992 ĂlĂ©gie de Russie 1993 Pages cachĂ©es Les voix de lâĂąme 1995 ĂlĂ©gie Orientale 1996 MĂšre et fils 1997 Otets i syn 2003 PĂšre, fils Documents disponibles au France Revue de presse Pour plus de renseignements tĂ©l 04 77 32 61 26 SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S Ă E R E C H E R C H E 8, RUE DE LA VALSE 42100 SAINT-ETIENNE RĂPONDEUR Fax
Ils Ă©taient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7Ăšme art. Lâhistoire de leur relation, celle dâun fils Ă son pĂšre, celle dâun crĂ©ateur Ă un autre crĂ©ateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscitĂ©s par le fils prodige, qui consacra Ă son pĂšre un livre qui fit date Renoir par Jean Renoir paru en cette relation que lâexposition Renoir pĂšre et fils, Peinture et cinĂ©ma, jusquâau 27 janvier 2019 au MusĂ©e dâOrsay, et le catalogue qui la complĂšte explorent Ă travers le dialogue fĂ©cond et parfois paradoxal de ces deux monstres sacrĂ©s. Paradoxal car les relations directes entre le pĂšre et le fils furent limitĂ©es. Famille bourgeoise fin 19Ăšme oblige, parent et enfant se rencontrent peu au quotidien et parlent encore moins. NĂ©anmoins les longues sĂ©ances de peinture oĂč papa croque son fils chĂ©ri ont tissĂ© des liens indĂ©fectibles et fructueux pour lâhistoire de lâ / ImmobilitĂ©Entre ces deux-lĂ tout est question de mobilitĂ© et dâimmobilitĂ©. Dans la vie et dans lâart. LâimmobilitĂ© de lâenfant-modĂšle, tenu de ne pas bouger quand Renoir le peint au bras de sa mĂšre, en adolescent-chasseur ou en cĂ©ramiste. LâimmobilitĂ© de Renoir PĂšre aussi dont seules les mains sâactivent Ă la tĂąche. ImmobilitĂ© qui devient totale face Ă une paralysie progressive particuliĂšrement Ă©prouvante. Ă cette polyarthrite rhumatoĂŻde invalidante rĂ©pond en Ă©cho la claudication du fils, hĂ©ritage dâune blessure de la Grande Guerre. Une mobilitĂ© chancelante lâart, câest diffĂ©rent. Le peintre nâa jamais vraiment cherchĂ© Ă capter le mouvement. Quelques Ćuvres tentent vainement de saisir lâagitation du monde tel Le Bal du Moulin de la Galette, mais sans plus. Pour le fiston, câest justement le mouvement de lâimage qui le grise. DĂ©couvrant le 7Ăšme art via son jeune frĂšre, il sâamourache du nouveau mĂ©dia en dĂ©vorant avec gourmandise tous les Charlot. DĂšs 1924, il se lance dans la rĂ©alisation, poussĂ© par une ambitieuse jeune Hessling, une femme en communLa carriĂšre de Jean Renoir dans le cinĂ©ma muet est associĂ© de façon indĂ©lĂ©bile Ă la prĂ©sence sur les Ă©crans de sa jeune Ă©pouse et vedette Catherine Hessling, star des annĂ©es folles qui disparaĂźtra des radars quand elle divorcera de son Ă©poux de rĂ©alisateur. Jean, lui, deviendra, la dĂ©cennie suivante, lâimmense artiste cĂ©lĂ©brĂ© que lâon sait. Catherine Hessling, de son vrai nom AndrĂ©e Heuschling, fut le modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de Pierre-Auguste Renoir entre 1915-16 car elle repoussait encore moins la lumiĂšre que celle de tous les modĂšles quâil avait eu dans sa vie ». Comme lâa montrĂ© le rĂ©cent film de Gilles Bourdos Renoir, 2013, AndrĂ©e Ă©tait une jeune femme trĂšs ambitieuse, dĂ©sireuse de devenir le pendant dâune Garbo en France. Ă la mort de Pierre-Auguste Renoir, elle Ă©pouse son fils Jean, lâexhortant Ă abandonner la cĂ©ramique pour investir son hypothĂ©tique talent et sa rĂ©elle fortune dans le 7Ăšme art. Avec gĂ©nie, elle sâinvente alors une personnage glamour et fait preuve dâun talent hors-norme Parmi les nombreuses qualitĂ©s de Catherine, il y en avait une qui me fascinait câĂ©tait son sens innĂ©e de la fĂ©erie. Je vous ai parlĂ© de la stylisation de son jeu et de son maquillage. En vĂ©ritĂ©, ses gestes de pantin et son apparence ressortant de la pantomime, nâajoutaient rien Ă son irrĂ©alitĂ©. MĂȘme revĂȘtue dâune robe banalement Ă la mode et sans maquillage du tout, elle ressortait de la fantasmagorie. » Jean Renoir â 1972Une somme dâinformationsParmi les points communs du pĂšre et du fils nous pourrions encore citer la cĂ©ramique et la littĂ©rature de la fin du 19Ăšme siĂšcle que chĂ©rissait la famille Zola, Maupassant, MirbeauâŠ. Le catalogue de lâexposition dâOrsay, en 11 articles aussi rĂ©fĂ©rencĂ©s que passionnants, dĂ©code ainsi ces points de contact entre lâĆuvre du cinĂ©aste et du peintre qui vont bien au-delĂ dâun jeu dâinfluence et de transposition. A travers des tableaux, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inĂ©dits, il explore des thĂšmes le rĂŽle du modĂšle fĂ©minin par exemple et des gĂ©ographies la Seine, Montmartre, le Midi communs Ă deux Ćuvres que rĂ©unissent peut-ĂȘtre plus sĂ»rement encore un goĂ»t de la libertĂ© et une profonde humanitĂ©. La lecture de ce bel ouvrage vous donne la furieuse envie de courir Ă lâexposition Renoir pĂšre et fils et de revoir encore et encore La rĂšgle du jeu et La Grande plus si affinitĂ©s
Le studio Ghibli est le fruit du travail de nombreuses personnes dont les plus cĂ©lĂšbres restent encore aujourdâhui Hayao Miyazaki, dit le dieu vivant de lâanimation, et Isao Takahata. Il sâagit dâun des studios dâanimation les plus connus au monde, avec un logo reconnaissable entre tous puisquâil met en avant le personnage de Totoro, le Mickey Mouse japonais ! Construit dans les annĂ©es 1980 par ces deux grands cinĂ©astes, le studio ne produit que des succĂšs depuis plus de trente ans ! Au cĆur du steampunck et de la nature Hayao Miyazaki Hayao Miyazaki lors du festival international du film dâanimation de Venise en 2008. Wikimedia Commons, photo de Thomas Schulz / Flickr. Il est indĂ©niable que le succĂšs actuel du studio et des films revient avant tout au cinĂ©aste Hayao Miyazaki, dont la patte artistique a bercĂ© de nombreux enfants et continue de faire rĂȘver. Ayant commencĂ© chez la Toei, le studio japonais derriĂšre Dragon ball, il dĂ©veloppe trĂšs vite son art, et, avec lâaide de son collĂšgue Isao Takahata, continue de progresser dans le monde de lâanimation. Lâun des films ayant permis la mise en marche du studio Ghibli » a Ă©tĂ© NausicĂ€a de la vallĂ©e du vent. VĂ©ritable ode Ă la nature et au respect de cette derniĂšre, ce film met en avant les quelques rĂšgles qui rĂ©giront lâensemble de sa filmographie par la suite. Cela fait de Miyazaki pĂšre un authentique auteur. Le tout premier film signĂ© Ghibli est Le chĂąteau dans le ciel, sorti en 1986 au Japon. Il a fallut attendre 17 ans pour le voir arriver en France ! Il raconte les mĂ©saventures de Shiita et de son ami Pazu, qui doivent rejoindre lâĂźle lĂ©gendaire de Laputa. Un pur hommage aux Voyages de Gulliver ! Ce film met lâaccent sur lâimportance des personnages fĂ©minins et des enfants, qui rĂ©apparaissent dans toutes les productions de Miyazaki pĂšre. Tout comme dans NausicĂ€a, la nature prend une grande place dans ce rĂ©cit, des plans entiers du film Ă©tant laissĂ©s au ciel et aux plaines traversĂ©s au cours de lâaventure. Le monde de lâaviation si cher Ă Hayao est ici directement mis en avant par le voyage en dirigeable et le style steampunck du chĂąteau volant. Cette uchronie se retrouve aussi dans NausicĂ€a, mais encore et surtout dans lâun des plus grands succĂšs du studio, Le chĂąteau ambulant. Mais avant de rencontrer la magie de Haru et de Mamie Sophie, Hayao Miyazaki a fait rĂȘver les enfants avec son personnage emblĂ©matique, Totoro. Mon voisin Totoro, sorti au Japon en 1988, met en avant deux hĂ©roĂŻnes des plus attachantes. ArrivĂ©es Ă la campagne avec la promotion de leur pĂšre, les jeunes filles vont pouvoir sâĂ©vader lorsquâune mystĂ©rieuse crĂ©ature fait son apparition dans leur vie. Câest lâun des films parmi les plus enfantins et Ă©mouvant du rĂ©alisateur. Comme beaucoup de protagonistes, Satsuki est ici la jeune fille devant passer Ă lâĂąge adulte », lâun des thĂšmes les plus rĂ©currents de la filmographie du rĂ©alisateur. Ecologie, rĂȘve et enfant-adulte, voici ce qui constitue lâart dâHayao Miyazaki. Quand le conte cĂŽtoie la vie quotidienne Goro Miyazaki Goro Miyazaki. Photo prise par canburak / Flickr. Le talent et la maĂźtrise du paternel doivent forcĂ©ment se retrouver chez Goro Miyazaki, non ?! Pas forcĂ©ment. En effet, le jeune cinĂ©aste nâa pas toujours travaillĂ© dans lâanimation. Jeune, il ne se destine absolument pas Ă suivre les traces de son pĂšre. Il Ă©tudie en effet les sciences de lâagriculture et de la forĂȘt, et se destine alors Ă ĂȘtre paysagiste ou architecte. Puis, il se rapproche des studios quand il conçoit le musĂ©e Ghibli dont il devient le directeur gĂ©nĂ©ral en 2001. Toshio Suzuki, le producteur en chef du studio, contacte Goro pour quâil fasse le story-board des Contes de Terremer. Il voit en lui un potentiel hĂ©ritier Ă Hayao. Miyazaki pĂšre nâest absolument pas du mĂȘme avis ! Les deux se disputent souvent lors de la conception du projet. Toutefois, Toshio a le dernier mot et Goro peut enfin commencer la rĂ©alisation du film. Son amour pour les paysages se retrouve entiĂšrement dans son film chaque aplat de couleur vient donner vie Ă la sĂ©rie de romans dâUrsula le Guin. Câest cependant un Ă©chec la beautĂ© de ce long-mĂ©trage nâa pas su ĂȘtre Ă la hauteur des espĂ©rances des spectateurs. Pire ! Lâautrice ne reconnaĂźt pas son oeuvre dans ce film⊠Câest une vĂ©ritable douche froide pour le jeune rĂ©alisateur. Ătait-ce trop dur pour lui de suivre les pas de son pĂšre ? Pouvait-il insuffler de sa personne dans un autre film ? Ces questions nâont pas trouvĂ© de rĂ©ponse pendant quelques annĂ©es. Pourtant, il est indĂ©niable que les paysages bucoliques des Contes de Terremer font Ă©cho au travail de son pĂšre, mais aussi Ă ses Ă©tudes, et donc Ă sa propre expĂ©rience de paysagiste. Son second film prend pourtant un tout autre chemin. SâĂ©loignant totalement du fantastique, La Colline aux coquelicots est lâadaptation dâun shojo manga. Lâhistoire prend place peu de temps avant les jeux olympiques de Tokyo de 1964. LâhĂ©roĂŻne, Umi, fait la connaissance dâun camarade de classe, Shun Kazama ; tous deux tombent peu Ă peu amoureux. Pourtant, un secret va trĂšs vite se dresser dans cette idylle⊠Goro nous transporte cette fois-ci dans son propre univers, alliant Ă la fois le rĂȘve et la rĂ©alitĂ©. Il confirme alors aux yeux du monde et Ă son propre paternel quâil est un vĂ©ritable cinĂ©aste, ayant son propre style. LâentrĂ©e du musĂ©e Ghibli. Wikimedia Commons, photo de æ°·é·ș. Un bel avenir se profile pour la suite du studio Ghibli avec Goro, le nouveau venu Hiromasa Yonebayashi et les futurs films de Hayao. Pourtant, Ghibli câest aussi Isao Takahata, ainsi que dâautres noms moins connus comme Yoshifumi Kondo, quâil serait intĂ©ressant de mettre en avant bientĂŽt ! Image Ă la une Le monde merveilleux dâHayao Miyazaki, image de macnier / Flickr. Pour en savoir plus La fiche AllocinĂ© sur Hayao MiyazakiLa fiche AllocinĂ© sur Goro MiyazakiLe blog Studio Ghibli FranceLâarticle de sur Goro Miyazaki
le pÚre était peintre et le fils cinéaste