Title Quâest-ce que tu fais pendant les vacances? Author: Barlby High School Last modified by: Smith Created Date: 11/2/2006 4:25:09 PM Document presentation format
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íìžì ìčŽëŻžë„Ž đ€ Quâest-ce que tu as fait pendant les vacances dâhiver ? H : LâannĂ©e derniĂšre, je suis allĂ©e au concert de mon chanteur prĂ©fĂ©rĂ©, Charlie Puth. CâĂ©tait pour lui la deuxiĂšme fois qu'il Ă©tait en visite Ă SĂ©oul.( I love korea đ) CâĂ©tait Ă©galement pour moi ,la deuxiĂšme occasion d'assister Ă son concert .
Exemplen°2 de production Ă©crite - Souvenir de vacances : Pendant les vacances de fin d'annĂ©e, je suis allĂ© avec ma famille chez mon oncle qui habite dans un petit village dans les Alpes. Nous avons fait de longues promenades de deux Ă trois heures jusqu'Ă des lacs montagnards oĂč nous mangions avec le plus grand plaisir. De retour Ă la
Phrasesen français pour apprendre à décrire et à raconter ses vacances d'été : J'adore aller à la mer pendant les vacances d'été pour passer de belles journées. La plage prÚs de la maison que nous avions louée. Elle était presque toujours déserte.
Pendantmes vacances, j'aime passer du temps avec ma famille et mes amis. Par exemple, je vais à la piscine si il fait beau et j'y passe l'aprÚs-midi. Si il pleut, je vais au cinéma ou au musée. J'aime aussi faire du shopping pendant les vacances. Parfois, nous partons en vacances en famille. L'été dernier, nous sommes allés au Portugal
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YYNsOe. Slides 20 Download presentation Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je suis allĂ©e Ă la plage. âą Je vais aller Ă la plage. âą Jâirai Ă la plage. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je suis restĂ©e Ă la maison. âą Je reste Ă la maison. âą Je vais rester Ă la maison. âą Je resterai Ă la maison. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je suis sortie en boĂźte. âą Je sors en boĂźte. âą Je vais sortir en boĂźte. âą Je sortirai en boĂźte. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je me suis ennuyĂ©e. âą Je mâennuie. âą Je vais mâennuyer. âą Je mâennuierai. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je me suis reposĂ©e. âą Je me repose. âą Je vais me reposer. âą Je me reposerai. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je me suis dĂ©tendue. âą Je me dĂ©tends. âą Je vais me dĂ©tendre. âą Je me dĂ©tendrai. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Je me suis bronzĂ©e. âą Je me bronze. âą Je vais me bronzer. âą Je me bronzerai. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą âą Jâai fait du ski. Je fais du ski. Je vais faire du ski. Je ferai du ski. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai fait du ski nautique. âą Je fais du ski nautique. âą Je vais faire du ski nautique. âą Je ferai du ski nautique. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai fait une promenade. âą Je fais une promenade. âą Je vais faire une promenade. âą Je ferai une promenade. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai fait de la randonnĂ©e. âą Je fais de la randonnĂ©e. âą Je vais faire de la randonnĂ©e. âą Je ferai de la randonnĂ©e. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai fait des visites. âą Je fais des visites. âą Je vais faire des visites. âą Je ferai des visites. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai pris le petit train touristique. âą Je prends le petit train touristique. âą Je vais prendre le petit train touristique. âą Je prendrai le petit train touristique. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai pris des photos. âą Je prends des photos. âą Je vais prendre des photos. âą Je prendrai des photos. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai rencontrĂ© des gens. âą Je rencontre des gens. âą Je vais rencontrer des gens. âą Je rencontrerai des gens. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą âą Jâai travaillĂ©. Je travaille. Je vais travailler. Je travaillerai. Quâest-ce que tu fais/as fait/fera pendant les vacances? âą Jâai gagnĂ© de lâargent. âą Je gagne de lâargent. âą Je vais gagner de lâargent. âą Je gagnerai de lâargent.
The Art of Life est une nouvelle sĂ©rie dans laquelle on a envie de vous prĂ©senter des gens dont la façon de vivre, le style de vie, nous inspirent. En explorant la notion de style, je me suis rendu compte que câĂ©tait plus quâune maniĂšre de superposer ses vĂȘtements câest une dĂ©marche, une façon de manger, les gens qui vous entourent, les choix de vie que lâon faits. Les personnalitĂ©s de ce nouveau chapitre ont dâune maniĂšre ou dâune autre façonnĂ© leur vie en fonction de leurs centres dâintĂ©rĂȘt, de leurs rĂȘves, leurs choix. Ce sont des gens qui Ă©noncent leurs propres rĂšgles, racontent leurs histoires, et choisissent leur avenir⊠On est donc super heureux de pouvoir tirer quelques enseignements de leur expĂ©rience et de les partager avec vous ! â Garance_________________ Dire que Richard Christiansen est unique en son genre » semblerait presque un peu restrictif. Câest vrai, il est unique, mais tellement plus que ça. CrĂ©atif, leader, apiculteur, aventurier il vient de faire lâascension de lâEverest, conteur, magicien⊠Il a mille anecdotes Ă partager. Il a le monde Ă ses pieds, une agence de crĂ©a Ă succĂšs, Chandelier, et malgrĂ© ça, il reste dâune rafraichissante modestie. Câest peut-ĂȘtre cette humilitĂ©, ou sa curiositĂ© naturelle, qui ont transformĂ© ses initiatives en succĂšs. Tout ça et beaucoup de travail, Ă©videmment. Comme je le disais, unique en son genre » est un peu restrictif. Bref, sans plus attendre, on est trĂšs heureux de partager avec vous cette interview⊠unique ! Cette interview, câest un peu une rĂ©flexion sur ton art de vivre », puisque apparemment tu as dĂ©veloppĂ© une certaine approche, assez inspirante. Allez, câest parti⊠Quâest-ce que tu rĂ©ponds quand les gens te demandent ce que tu fais dans la vie ? Je suis directeur artistique. Quand jâarrive Ă lâaĂ©roport, au service immigration, on me demande toujours ce que ça veut dire. Je rĂ©ponds en gĂ©nĂ©ral Jâaime me servir de ma crĂ©ativitĂ© pour rĂ©soudre des problĂšmes et crĂ©er de nouvelles idĂ©es. » Tu viens dâAustralie, tu as un bureau Ă NY, Ă Los Angeles et bientĂŽt Ă Tokyo. Sans compter le magnifique Mermaid Ranch dans les Hamptons. OĂč te sens-tu vraiment chez toi ? Câest une question un peu particuliĂšre. Lâendroit oĂč jâai passĂ© le plus clair de mon temps ces dix derniĂšres annĂ©es, câest la bibliothĂšque du Chandelier Penthouse Ă New York. Je mây sens chez moi, dâune certaine maniĂšre. Jâadore y passer du temps. Je crois profondĂ©ment en lâidĂ©e du genius loci â dans la tradition romaine, le genius loci Ă©tait lâesprit qui protĂ©geait un endroit. Et ce lieu dĂ©gage une Ă©nergie particuliĂšre. Surtout tard le soir, quand je suis seul avec mes chiens, je peux mâasseoir, rĂ©flĂ©chir, et rĂȘver entourĂ© de mes livres. Ceci dit, je vais bientĂŽt dĂ©mĂ©nager Ă LA, dans un lieu oĂč je travaille dĂ©jĂ depuis trois ans. VoilĂ lâhistoire dans les annĂ©es 1940, deux sĂ©duisants et Ă©nergiques entrepreneurs sont arrivĂ©s en Californie, et ils ont bĂąti leur vision du paradis terrestre sur les collines surplombant Los Angeles. Dans les annĂ©es 50, le Flamingo Ă©tait devenu une enclave hĂ©doniste Ă LA. Câest devenu le dâune boite de production de films Ă©rotiques, ainsi quâune rĂ©sidence artistique pour photographes et artistes. Depuis trois ans, la propriĂ©tĂ© Flamingo est rĂ©novĂ©e par mes amis du Studio KO, Ă Paris. Dans ce nouveau lieu, on mettra Ă lâhonneur la crĂ©ativitĂ© sous toutes ses formes, lâhorticulture, et la libertĂ© crĂ©ative. Ce dĂ©mĂ©nagement mâenthousiasme. LA câest un peu le nouveau New York, en ce moment. Et jâimagine que câest un peu mon nouveau chez-moi. En grandissant, comment voyais-tu ton avenir ? Je voulais donner du rĂȘve, je croyais Ă la magie ! Jâai grandi dans une ferme, dans la campagne australienne. Jâai passĂ© des heures Ă rĂȘver dâAmĂ©rique, des gens cĂ©lĂšbres qui y vivaient. Mais je rĂȘvais aussi de lointaines contrĂ©es exotiques. Je dĂ©vorais les aventures de Tintin, jâavais envie dâexplorer tous ces mystĂ©rieux endroits. Jâai aussi lu tous les romans de Roald Dahl et jâavais envie de rencontrer tous ces personnages. De trouver un univers oĂč toutes ces choses Ă©taient rĂ©elles. JâĂ©tais trĂšs en colĂšre contre ma mĂšre quand on rentrait de vacances. La veille du retour, elle disait toujours Allez, retour Ă la rĂ©alitĂ©. » Et ça me rendait dingue. Et ça continue, elle lâa encore redit cette annĂ©e. Je me fĂąchais Pourquoi est-ce que la rĂ©alitĂ© ne peut pas ĂȘtre aussi belle que nos vacances ? Pourquoi le quotidien doit-il forcĂ©ment ĂȘtre monotone ? » Qui Ă©taient tes hĂ©ros ? Jâen ai quelques-uns, et ils partagent des points communs. Walt Disney a toujours Ă©tĂ© un de mes hĂ©ros dâenfance, depuis trĂšs jeune. Il avait lâaudace de rĂȘver, mais aussi de changer les choses. Et câest souvent ce qui arrĂȘte les gens. On est presque tous capables de faire preuve de crĂ©ativitĂ©, mais le vrai talent, câest de pouvoir passer Ă lâacte. Ne pas seulement DIRE les choses, mais les FAIRE. Il a créé des choses qui ont eu un impact sur les gens, qui leur a fait vivre des choses merveilleuses. Câest un peu pareil pour Jim Henson et les Muppets. Le mythique artiste australien Ken Done est aussi lâun de mes hĂ©ros, qui continue Ă mâinfluencer. Haut en couleur, audacieux, 100 % libre. Il a son propre style et ne se prĂ©occupe pas des autres. Quand jâai pu le rencontrer il y a quelques annĂ©es, jâĂ©tais trĂšs impressionnĂ©. Il mâa racontĂ© que lui aussi Ă©tait venu Ă NY trĂšs jeune pour travailler dans la pub comme moi. Il vient aussi dâun milieu modeste, et il se souvenait de sâĂȘtre assis au bar du Plaza Hotel de NY et senti incroyablement heureux. A lâĂ©poque, Ken dessinait des story-boards pour des agences de pub Ă des lieues de ce que peut ĂȘtre lâAustralie rurale et se disait Ăa y est, jâai rĂ©ussi ma vie. » Il ignorait encore quâil deviendrait lâun des plus grands artistes australiens. Ăa prouve que mĂȘme les hĂ©ros peuvent ĂȘtre des work-in-progress. AprĂšs cette entrevue, Ken mâa offert un des dessins quâil avait fait pendant cette pĂ©riode, et câest un cadeau que je chĂ©ris. Jâai aussi une passion pour les compagnies aĂ©riennes, donc jâadmire bien sĂ»r Sir Richard Branson. Aujourdâhui, on connaĂźt tous son parcours, mais quand jâĂ©tais jeune, je dĂ©vorais tous les articles et les ouvrages le concernant. Jâadorais sa façon de mettre des coups de pied dans la fourmiliĂšre, de faire bouger les choses. De miser sur le perdant. Il a rĂ©ussi Ă crĂ©er une marque qui donnait envie aux gens. Les marques du groupe Virgin nâont pas ce cĂŽtĂ© corporate, ce sont des espaces de libertĂ© et dâaventure, pleines de jeunes gens qui ont des tonnes dâidĂ©es. Il y a quelques annĂ©es, on nous a demandĂ© de bosser sur un gros projet pour Virgin. Le jour de la rĂ©union, jâĂ©tais tellement stressĂ© que jâai failli vomir. Jâai suppliĂ© Alanna Lynch notre talentueuse MD de renoncer Ă ce projet, je trouvais quâon nâĂ©tait pas assez gros » pour sây attaquer. Et Alanna mâa fait remarquer que câĂ©tait un peu un combat Ă la David contre Goliath, un peu comme pour Sir Richard quand il avait créé Virgin. Heureusement que je lâai Ă©coutĂ©e. Notre proposition a Ă©tĂ© validĂ©e, et câest Ă ce jour un des projets que jâai prĂ©fĂ©rĂ©s. Je voudrais aussi parler de mon amie Kylie Minogue. CâĂ©tait mon hĂ©roĂŻne quand jâĂ©tais enfant, donc quand on a eu lâoccasion de collaborer ensemble pour son album et sa tournĂ©e, ça a un peu Ă©tĂ© surrĂ©aliste. Dâailleurs, Garance, je crois quâon Ă©tait ensemble quand je lâai rencontrĂ©e pour la premiĂšre fois⊠Tu te souviens ? Au Spotted Pig, Ă New York. Jâai Ă©normĂ©ment de respect pour Kylie⊠câest de la magie Ă lâĂ©tat pur ! Bref, en tout cas, le truc intĂ©ressant, câest que toutes ces personnalitĂ©s ont eu des trajectoires qui ne sont pas linĂ©aires. Elles ont dĂ» se battre et surmonter des obstacles. Elles nâont pas toujours Ă©tĂ© du cĂŽtĂ© des gagnants. Mais leur crĂ©ativitĂ© a fini par lâemporter. On dirait que beaucoup de choses de ta vie naissent dâune grande idĂ©e »⊠Tu te souviens de ta premiĂšre grande idĂ©e » ? Je devais avoir neuf ou dix ans, jâai créé une fausse entreprise de dĂ©co qui sâappelait âBrass Class Tinned Rabbitâ. Jâavais Ă©crit un jingle que jâai chantĂ© devant toute lâĂ©cole. Tout le monde me prenait pour un dingue. Jâai adorĂ©. Et mon frĂšre mâen parle souvent. Parle-nous un peu de ton agence, Chandelier. DâoĂč vient ce nom ? Pendant des annĂ©es, on a dit Ă tout le monde quâon avait choisi Chandelier ndlr lustre » en anglais parce que câest constituĂ© dâune infinitĂ© de lumiĂšres vives, toutes reliĂ©es Ă une idĂ©e centrale. On Ă©tait un peu comme un ensemble dâidĂ©es lumineuses. Mais câest faux. En fait, il y a 12 ans on mâa demandĂ© dâĂȘtre le DA dâun nouveau magazine de mode du groupe Time Inc. Le service financier ne me faisait pas de cadeau, ils Ă©taient toujours furieux de voir que mes idĂ©es coĂ»taient aussi cher. A un moment, jâavais louĂ© un immense lustre pour un shooting. Et les gens du service Financier, qui en avaient marre de mes dĂ©penses somptuaires ont commencĂ© Ă mâappeler the Chandelier guy » le mec du Lustre ». Câest devenu une blague dans la boĂźte. Et quand Time Inc. a renoncĂ© au magazine, jâai repris lâĂ©quipe crĂ©ative avec moi pour monter une agence. On Ă©tait tous audacieux, extravagants et fiers de lâĂȘtre, du coup Chandelier » nous correspondait bien. Comment as-tu commencĂ© ? Quel a Ă©tĂ© ton premier boulot ? Mon premier petit boulot, câĂ©tait plongeur dans un restaurant thaĂŻlandais. Jâai aussi Ă©tĂ© serveur et barman pendant de longues annĂ©es. Mon premier vrai poste, câĂ©tait DA du magazine controversĂ© âColorsâ, créé par Tibor Kalman et Oliverio Toscani pour Benetton. Jâavais une vingtaine dâannĂ©es, et jâavais envie de mâimprĂ©gner de toutes les rĂ©fĂ©rences artistiques possibles. Avec Chandelier, notre premier projet Ă©tait pour Nordstrom, le grand magasin amĂ©ricain. On venait dâouvrir lâagence et ils voulaient venir voir nos bureaux Ă NY. Le problĂšme, câest quâon nâen avait pas encore, on bossait de chez nous. On a donc louĂ© un espace quâon a rempli de mobilier chinĂ© aux puces, dâordinateurs trouvĂ©s chez Tek Serve mais aussi et surtout de parfaits inconnus trouvĂ©s sur Craigslist. On nâavait pas assez de prises pour les ordinateurs, donc on a mis les Ă©crans face aux murs pour que les clients ne se rendent pas compte que tout Ă©tait fake ! Mais nos idĂ©es se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre meilleures que celles de grosses agences Ă©tablies, donc on a eu le budget. Leçon n°1 les apparences ne sont pas si trompeuses. Leçon n° 2 bluffez jusquâĂ ce que vous rĂ©ussissiez. Jâai appris que tu ne licenciais jamais tes employĂ©s, que vous deveniez un peu comme une grande famille. Comment rĂ©ussis-tu Ă articuler tout ça et pourquoi est-ce que câest important Ă tes yeux ? Mon objectif, câĂ©tait de crĂ©er une boĂźte et un lieu physique dans lequel jâaurais envie de venir tous les jours. Le truc, câest quâon est nombreux Ă passer plus de temps avec nos collĂšgues quâavec notre famille et nos amis. Donc on a besoin de sâassurer que le travail » est aussi gratifiant, intĂ©ressant et agrĂ©able que possible. Donc pour moi, la prioritĂ© câest de trouver des projets qui enthousiasment lâĂ©quipe et leur donnent envie de travailler. Ce qui a donnĂ© lieu Ă des rĂ©alisations vraiment gĂ©niales. Jâestime que jâai une chance inouĂŻe de travailler avec toute mon Ă©quipe depuis aussi longtemps. ConcrĂštement, jâai dĂ©jĂ dĂ» me sĂ©parer de quelques employĂ©s, mais je ne lâai jamais fait de gaietĂ© de cĆur. Comment prends-tu des dĂ©cisions pour la boĂźte ? Tu demandes conseil, tu fais confiance Ă ton instinct ? En gĂ©nĂ©ral, je fonctionne Ă lâinstinct. Mais comme on a beaucoup grossi, je me suis entourĂ© de personnes trĂšs douĂ©es. Notre PDG, Lauren Prince et notre MD, Alanna Lynch ont des visions trĂšs diffĂ©rentes de la mienne, et jâai de la chance car on se complĂšte. Tu trouves un Ă©quilibre entre une crĂ©ativitĂ© folle et un cĂŽtĂ© trĂšs sĂ©rieux⊠Comment rĂ©ussit-on Ă conserver la magie des deux cĂŽtĂ©s ? Le secret, câest de sâentourer de gens qui comprennent la valeur de ces deux principes. Câest rare de trouver des gens qui sont Ă la fois hyper crĂ©atifs et orientĂ©s business. On a une responsable du design remarquable. Zan Goodman a constituĂ© une Ă©quipe incroyable de directeurs artistiques et designers, jâai Ă©normĂ©ment de respect pour elle. Câest une crĂ©atrice incroyable, mais elle comprend aussi tout lâaspect business. Il en va de mĂȘme pour nos Ă©quipes crĂ©atives et nos chargĂ©s de comptes. La clĂ© du succĂšs câest aussi la maniĂšre dont on approche le travail. Jâai eu une conversation passionnante avec Roman Alonso de Commune, et jây pense souvent. Il me parlait de la façon dont ils avaient bossĂ© sur le Ace Hotel de Los Angeles. Il a commencĂ© Ă nous raconter une histoire au sujet de Mary Pickford qui avait vĂ©cu une aventure sordide avec lâarchitecte Rudolph Schindler dans les annĂ©es 20. Une enfant est nĂ©e de cette relation passionnelle, Ace, un mĂ©lange des meilleures qualitĂ©s de chacun. Et lĂ , je me suis rendu compte que câĂ©tait le pitch pour le design de lâhĂŽtel. Qui sâinspirait dâune histoire fictionnelle autour dâune fille appelĂ©e Ace. Quelquâun dâautre mâaurait peut-ĂȘtre juste dit On a créé cet hĂŽtel avec des lits et des tapisâŠ. » LĂ câest une façon de mettre de la magie dans tout ce quâon fait, lâimagination est partout. Câest un outil gĂ©nial, quâon soit en train dâimaginer un logo, une pub tĂ©lĂ©, un hĂŽtel ou un concert. Tu as un endroit magnifique dans les Hamptons, conçu comme un endroit de partage entre amis, employĂ©s et crĂ©atifs dont tu tâentoures. Quâest-ce qui tâa donnĂ© cette idĂ©e ? Beurk, je dĂ©teste dire Les Hamptons ». Câest tellement bourgeois. Cet endroit sâappelle Mermaid Ranch, il est situĂ© dans la ville imaginaire de Mermaid Bay. LâidĂ©e de dĂ©part, câest une chanteuse de jazz amĂ©ricaine qui tombe amoureuse dâun artiste italien. Ensemble, ils partent Ă Mermaid Bay, un lieu isolĂ© de Long Island oĂč ils accueillent leurs amis artistes au bord de lâocĂ©an. Ils ont construit et meublĂ© leur petite retraite, et se consacrent Ă la musique, aux arts, Ă la culture et Ă la bonne chĂšre. Aujourdâhui, Mermaid Ranch abrite une collection de design italien et amĂ©ricain qui rend hommage Ă cette histoire inventĂ©e de toutes piĂšces. Dans la maison, on trouve des crĂ©ations de Michel Ducaroy, Gio Ponti, Harry Bertoia, Milo Baughman, William Wesley Peters, Paul T. Frankl, John Risley, des tapisseries rares dâEvelyn Ackerman et des sculptures de Paul Kasper. Câest un peu devenu notre camp de base estival. Sous la houlette de Zan Goodman, toute une Ă©quipe de designers a dĂ©corĂ© lâespace avec des textiles, des tippies⊠Lâendroit est toujours animĂ©, notre Ă©quipe lâutilise souvent, on a un projet de rĂ©sidence dâartiste trĂšs solide qui accueille des artistes du monde entier. Comment considĂšres-tu les changements autour de nous et comment Ă©volues-tu par rapport à ça ? Je pense notamment aux rĂ©seaux sociaux qui changent la façon de vivre et de travailler. Comment utilises-tu ces nouveaux outils ? On est Ă fond dans le changement. Notre bureau Ă LA par exemple sera exclusivement consacrĂ© Ă lâinnovation numĂ©rique et aux rĂ©seaux sociaux. Câest une prioritĂ© absolue. Quâest-ce qui compte le plus pour toi ? La cĂ©lĂ©britĂ©, lâargent, lâamour, la passion, la gentillesse ou lâauthenticitĂ© ? Franchement, en ce moment, ce qui compte pour moi, câest les choses qui ont un sens. Jâessaie vraiment de donner cette nouvelle impulsion Ă notre travail. On a une Ă©quipe de personnes admirablement crĂ©atives, et on cherche Ă le valoriser et Ă avoir un autre but que de donner envie aux gens dâacheter quelque chose. On a envie de sâattaquer Ă des problĂšmes importants. Câest un grand changement pour nous, qui a commencĂ© Ă sâamorcer cette annĂ©e. On vient de commencer Ă travailler avec la grande naturaliste Jane Goodall. Et on va bientĂŽt lancer dâautres projets. Lâagence est en profonde mutation en ce moment. En quoi est-ce que tu crois ? La magie, les horoscopes, lâĂ©nergie ? Tout ça, et jâai un faible pour les bons horoscopes. En quelques phrases, tu peux nous parler de la personne la plus intĂ©ressante que tu aies jamais rencontrĂ©e ? Jâai rencontrĂ© le PrĂ©sident Obama plusieurs fois. Il dĂ©gage vraiment quelque chose de trĂšs droit, dĂ©terminĂ©, et un grand calme. Câest aussi le champion du multi-tĂąches, plus que nâimporte qui sur terre. Il rencontre des milliers de personnes en permanence, mais quand on est avec lui, on a toute son attention. Jâai beaucoup de respect et dâamitiĂ© pour Martha Stewart. Elle a vraiment une incroyable curiositĂ©, quelque chose de rare aujourdâhui. Un de nos amis communs dit quâelle est hantĂ©e par la curiositĂ© », et câest une excellente description. Câest la reine des idĂ©es et de lâaction. Quand tu traverses des difficultĂ©s professionnelles ou personnelles, comment fais-tu pour recharger les batteries ? Je fais du miel, je suis apiculteur comme mes parents. Mon amie et directrice artistique Lena Kuffner mâa tout appris du mobilier et de lâart, ce qui est une escapade bĂ©nĂ©fique pour moi. Elle a beaucoup de talent, elle adore exhumer des prouesses du design pour sâamuser. Elle mâemmenait souvent aux puces de Rose Bowl Ă LA. On passait aussi des heures sur des sites de ventes aux enchĂšres Ă se renseigner sur des meubles et des designers. Es-tu adepte dâune thĂ©rapie en particulier ? Gourou, psy, rituel ? Non, mais jâai un coach sportif, Jonathan Bokelmann dâEquinox, que je vois presque tous les matins. On fait beaucoup de sport et on discute aussi. Son expression prĂ©fĂ©rĂ©e Ce sont les idĂ©es qui rĂ©gissent le monde. » Il me demande souvent de lui pitcher des idĂ©es pendant que je cours ou que je fais de la muscu. Le truc le plus dingue et aventureux que tu aies fait ? A titre personnel ou professionnel ? Je pars faire un trek en Antarctique en novembre, pour atteindre une station de recherche scientifique au PĂŽle sud, lâendroit le plus au sud de la planĂšte. Ce sera sans doute lâune de mes aventures les plus dingues ! Tu as fait lâascension de lâEverest⊠dâoĂč tâest venu ce dĂ©sir ? Quâest-ce qui a Ă©tĂ© le plus dur et le plus instructif dans cette expĂ©rience ? Je voulais sortir de ma zone de confort. Ăa a Ă©tĂ© trĂšs diffĂ©rent de ce que jâimaginais. Je pensais que ce serait juste trĂšs terne, mais pas du tout. Il y a des couleurs exceptionnelles, des sources dâinspiration permanentes dans les villages et sur le visage des NĂ©palais. On a traversĂ© des forĂȘts de rhododendrons, qui Ă©taient en fleurs. Comme si on traversait des parterres de fleurs dâun rose vif qui au fur et Ă mesure quâon montait en altitude devenaient de plus en plus blanches. Le plus difficile, ça a Ă©tĂ© dâĂȘtre seul dans ma tĂȘte pendant aussi longtemps. La montagne se fiche de savoir quâon a du succĂšs ou quâon connaĂźt telle ou telle personne. Câest lâĂ©cole de la modestie. On est tous pareils dans cette aventure. Je me suis senti tout petit⊠On vit sur une immense planĂšte et mes pensĂ©es, mes soucis ne constituent quâun minuscule petit point dessus. CâĂ©tait incroyable, ça mâa vraiment changĂ©. La seule chose sur laquelle tu ne transiges pas ? Je dĂ©teste les gens qui mĂąchent du chewing-gum. Quelque chose qui tâeffraie ? Les petits avions, câest Ă peu prĂšs tout. Questions-rĂ©ponses Les trois choses que tu sauverais dans un incendie ? Mes chiens. Ta ville prĂ©fĂ©rĂ©e Tokyo. Ta saison prĂ©fĂ©rĂ©e LâĂ©tĂ© en Italie. La meilleure source dâinspiration Le monde naturel. Animal qui te correspond Jâai créé un t-shirt qui dit âKylie Minogue is my spirit Animalâ. Ăa compte ? Ta boisson Vodka Soda. Ton dernier repas Un steak de chez Petit Trois Ă Los Angeles Tes derniers mots Merci. Je nâai jamais Perdu de temps.
raconte ce que tu as fait pendant les vacances