Lexpert judiciaire, qui doit remplir personnellement la mission qui lui est confiĂ©e (article 233 du Code de procĂ©dure civile), peut toutefois prendre l’initiative de recueillir l’avis d’un autre technicien Ă  condition que celui-ci soit d’une spĂ©cialitĂ© Ă©trangĂšre Ă  la sienne (article 278 du mĂȘme code).Cet autre technicien est dĂ©nommĂ© sapiteur.La dĂ©cision d’y recourir Toutefois l’article 42 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voit que si le dĂ©fendeur n’a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou encore celle de son choix s’il demeure Ă  l’étranger. Enfin, le recours Ă  la traduction assermentĂ©e peut-ĂȘtre nĂ©cessaire. NeufĂ  42,90 € Voir le produit Table De Correspondance - Anciens-Nouveaux Articles Du Code De ProcĂ©dure Civile Issus Du DĂ©cret N° 2019-1333 Du 11 DĂ©cembre 2019 RĂ©formant La ProcĂ©dure Civile - Livres Droit civil ProcĂ©dure civile. Collection: Droit En Poche ; Format: Poche ; 8,80 € -9%. 7,99 € Comme neuf. Neuf Ă  8,80 € Voir le produit. Vendez le OidRf. A jour de la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile, pris en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice I DĂ©finition L’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© est dĂ©finie Ă  l’article 484 du code de procĂ©dure civile comme une dĂ©cision provisoire rendue Ă  la demande d’une partie, l’autre prĂ©sente ou appelĂ©e, dans les cas oĂč la loi confĂšre Ă  un juge qui n’est pas saisi du principal le pouvoir d’ordonner immĂ©diatement les mesures nĂ©cessaires ». Cette procĂ©dure a Ă©galement vocation Ă  s’appliquer dans diffĂ©rentes hypothĂšses en dehors de celles du rĂ©fĂ©rĂ©, puisque le code de procĂ©dure civile vise parfois les dĂ©cisions prises selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ». Cette procĂ©dure s’intitulait, avant la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1419 du 20 dĂ©cembre 2019 pris en application de l’ordonnance n° 2019-738 du 17 juillet 2019, la procĂ©dure en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s ». Ce changement de terminologie se justifie, selon l’étude d’impact du projet de loi de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice, par la nĂ©cessitĂ© de mettre fins aux interrogations trop frĂ©quentes que suscite l’existence des procĂ©dures en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s » ou comme en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ© », l’objectif poursuivi Ă©tant celui d’une unification des rĂ©gimes procĂ©duraux. » En effet, avant la rĂ©forme il peut ĂȘtre notĂ© que ce n’est pas moins de treize codes et six lois diffĂ©rentes qui prĂ©voyaient, dans leurs dispositions lĂ©gislatives, le recours Ă  la procĂ©dure en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s », dans les cas et sous les appellations les plus divers. Étaient ainsi Ă©voquĂ©es des procĂ©dures en la forme », selon la forme », dans la forme », comme en la forme », sous la forme », comme dans la forme », comme en matiĂšre », ou encore comme en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ© ». A cet Ă©gard la jurisprudence considĂ©rait que si un texte disait seulement le prĂ©sident ou autre statuant en rĂ©fĂ©rĂ© » ou le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s » ou encore en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ©s », il s’agissait vraiment d’un rĂ©fĂ©rĂ©. Parfois, la loi Ă©nonçait en rĂ©fĂ©rĂ© » et le dĂ©cret d’application en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s ». Afin de clarifier la situation qui conduisait la jurisprudence Ă  procĂ©der Ă  des interprĂ©tations pĂ©rilleuses des textes, c’est le choix d’une unification des dĂ©nominations qui a Ă©tĂ© fait par le lĂ©gislateur. Aussi, a-t-il Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par le Professeur Y. Strickler que les diffĂ©rentes dĂ©nominations des rĂ©fĂ©rĂ©s en la forme soient unifiĂ©es sous l’appellation d’ ordonnances au fond ». Sans ĂȘtre des ordonnances de rĂ©fĂ©rĂ©, certaines dĂ©cisions sont en effet prises en suivant la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©. Les textes procĂšdent dans ce but Ă  une assimilation procĂ©durale en imposant la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© pour l’adoption d’une dĂ©cision qui est en rĂ©alitĂ© une dĂ©cision sur le fond. Ainsi, lorsque le juge statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, la demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e comme le serait une demande en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ©, conformĂ©ment Ă  l’article 839 du code de procĂ©dure civile. Toutefois, et la diffĂ©rence est importante, le juge exerce les pouvoirs dont dispose la juridiction au fond et statue au moyen d’une ordonnance qui a autoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement Ă  la contestation qu’elle tranche. À l’inverse, l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© n’a pas, au principal, l’autoritĂ© de la chose jugĂ©e » art. 488 CPC. Tout comme une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, l’ordonnance rendue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond Est exĂ©cutoire Ă  titre provisoire, Ă  moins que le juge n’en dĂ©cide autrement ; Est susceptible d’appel ou d’opposition dans les quinze jours, comme une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, sauf si elle est rendue par le premier prĂ©sident de la cour d’appel ou en dernier ressort en raison du montant ou de l’objet de la demande. RĂ©guliĂšrement, la jurisprudence rappelle, par ailleurs, que le PrĂ©sident du tribunal saisi dans le cadre d’une procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, n’a pas le pouvoir d’ordonner les mesures prĂ©vues aux articles 834 et 835 du CPC, lesquels relĂšvent des attributions du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dans les rĂ©fĂ©rĂ©s en la forme, aucune discussion n’est possible sur l’existence d’une contestation sĂ©rieuse, sur l’absence d’urgence, sur le pĂ©ril imminent ou le trouble manifestement illicite, ni encore sur les conditions d’une mesure d’instruction in futurum. La raison en est que la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond emprunte seulement Ă  la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© » ses rĂšgles de forme. Autrement dit, le Juge qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ne dispose pas des mĂȘmes pouvoirs que le juge qui statue en rĂ©fĂ©rĂ© ». II Les cas de procĂ©dures accĂ©lĂ©rĂ©es au fond Le code de procĂ©dure civile comprend de nombreuses procĂ©dures dans lesquelles le juge statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, parmi lesquelles figurent Les demandes en matiĂšre successorale, relatives aux mesures conservatoires prises aprĂšs l’ouverture de la succession, sont portĂ©es le prĂ©sident du tribunal judiciaire qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» 1380 CPC ; Les demandes lorsque survient une difficultĂ© dans l’établissement de l’inventaire d’une personne protĂ©gĂ©e, formĂ©es devant le prĂ©sident du tribunal judiciaire qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» article 1333 CPC. Les demandes relatives Ă  une atteinte Ă  un droit d’auteur ou Ă  un droit voisin occasionnĂ©e par le contenu d’un service de communication au public en ligne, qui relĂšvent de la compĂ©tence du prĂ©sident du tribunal judiciaire statuant selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» lequel peut ordonner Ă  la demande des titulaires de droits sur les Ɠuvres et objets protĂ©gĂ©s, de leurs ayants droit, des organismes de gestion collective ou des organismes de dĂ©fense professionnelle , toutes mesures propres Ă  prĂ©venir ou Ă  faire cesser une telle atteinte Ă  un droit d’auteur ou un droit voisin, Ă  l’encontre de toute personne susceptible de contribuer Ă  y remĂ©dier. L. 336-2 CPI La mesure de dĂ©molition d’un immeuble en cas de dĂ©claration d’insalubritĂ© irrĂ©mĂ©diable, laquelle peut ĂȘtre prescrite sur dĂ©cision du prĂ©sident du tribunal judiciaire statuant selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond rendue Ă  sa demande» L. 1331-29 CPC. D’autres procĂ©dures accĂ©lĂ©rĂ©es au fond existent encore en matiĂšre de copropriĂ©tĂ©, de changement de syndic, d’indivision, d’hygiĂšne publique, de rĂ©trocession d’un bail commercial, etc. III ProcĂ©dure La procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond est rĂ©gie par l’article 481-1 du CPC qui emprunte Ă  la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© ses principales rĂšgles ==> Acte introductif d’instance La demande est portĂ©e par voie d’assignation Ă  une audience tenue aux jour et heure prĂ©vus Ă  cet effet. Cette assignation doit comporter les mentions obligatoires exigĂ©es pour la procĂ©dure applicable devant le Tribunal judiciaire. Il conviendra donc de distinguer selon que la reprĂ©sentation est obligatoire ou selon qu’elle est facultative ==> Comparution Principe Aucun dĂ©lai de comparution n’est prĂ©vu par les textes. Il est seulement indiquĂ© Ă  l’article 481-1 du Code de procĂ©dure civile que le juge s’assure qu’il s’est Ă©coulĂ© un temps suffisant entre l’assignation et l’audience pour que la partie assignĂ©e ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense». Le dĂ©fendeur doit, autrement dit, avoir pu disposer de suffisamment de temps pour assurer sa dĂ©fense avant la tenue de l’audience, faute de quoi il sera fondĂ© Ă  solliciter du Juge un renvoi V. en ce sens 2e civ., 9 nov. 2006, n° Exception L’article 481-1, 5° prĂ©voit que Ă  titre exceptionnel, en cas d’urgence manifeste Ă  raison notamment d’un dĂ©lai imposĂ© par la loi ou le rĂšglement, le prĂ©sident du tribunal, statuant sur requĂȘte, peut autoriser Ă  assigner Ă  une heure qu’il indique, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s». Cette disposition autorise que la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond soit introduite au moyen d’une assignation d’heure Ă  heure. Il conviendra nĂ©anmoins pour le demandeur de justifier, dans sa requĂȘte adressĂ©e au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire, d’une urgence. Classiquement, on dit qu’il y a urgence lorsque qu’un retard dans la prescription de la mesure sollicitĂ©e serait prĂ©judiciable aux intĂ©rĂȘts du demandeur» Perrot, Cours de droit judiciaire privĂ©, 1976-1977, p. 432. Il appartient de la sorte au PrĂ©sident de la juridiction de mettre en balance les intĂ©rĂȘts du requĂ©rant qui, en cas de retard, sont susceptibles d’ĂȘtre mis en pĂ©ril et les intĂ©rĂȘts du dĂ©fendeur qui pourraient ĂȘtre nĂ©gligĂ©s en cas de dĂ©cision trop hĂątive Ă  tout le moins mal-fondĂ©e. ==> Saisine du juge La saisine du juge s’opĂšre par la remise d’une copie de l’assignation au greffe avant la date fixĂ©e pour l’audience Cette rĂšgle est sanctionnĂ©e par la caducitĂ© de l’assignation constatĂ©e d’office par ordonnance du juge, ou, Ă  dĂ©faut, Ă  la requĂȘte d’une partie ==> Composition de la juridiction Par principe, la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond est conduite par le PrĂ©sident du Tribunal judiciaire art. L. 213-2 COJ. Ce dernier dispose nĂ©anmoins de la facultĂ© de renvoyer l’affaire devant la formation collĂ©giale, Ă  une audience dont il fixe la date, qui statuera selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond art. 481-1, 4° CPC. ==> OralitĂ© de la procĂ©dure La procĂ©dure est orale, ce qui implique que le juge ne peut statuer que sur les prĂ©tentions qui ont Ă©tĂ© exprimĂ©es, oralement, Ă  l’audience. Autre consĂ©quence de l’oralitĂ© de la procĂ©dure les parties ont l’obligation, soit de comparaĂźtre personnellement, soit de se faire reprĂ©senter. ==> La procĂ©dure sans audience L’article 839, al. 2 prĂ©voit que Ă  tout moment de la procĂ©dure, les parties peuvent donner expressĂ©ment leur accord pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience conformĂ©ment aux dispositions de l’article L. 212-5-1 du code de l’organisation judiciaire. Dans ce cas, il est fait application de l’article 828 et, lorsque la reprĂ©sentation par avocat n’est pas obligatoire, de l’article 829. » Il convient donc de distinguer selon que la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire ou facultative La reprĂ©sentation par avocat est obligatoire L’article 828 prĂ©voit que, dans ce cas, les parties formulent leurs prĂ©tentions et leurs moyens par Ă©crit. Le jugement est contradictoire. Le tribunal peut dĂ©cider de tenir une audience s’il estime qu’il n’est pas possible de rendre une dĂ©cision au regard des preuves Ă©crites ou si l’une des parties en fait la demande. La reprĂ©sentation par avocat est facultative L’article 829 prĂ©voit que lorsqu’elle est formulĂ©e en cours d’instance, la dĂ©claration par laquelle chacune des parties consent au dĂ©roulement de la procĂ©dure sans audience est remise ou adressĂ©e au greffe et comporte Ă  peine de nullitĂ© Pour les personnes physiques l’indication des nom, prĂ©noms, profession, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance ; Pour les personnes morales l’indication de leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge social et de l’organe qui les reprĂ©sente lĂ©galement ; Elle est Ă©crite, datĂ©e et signĂ©e de la main de son auteur. Celui-ci doit lui annexer, en original ou en photocopie, tout document officiel justifiant de son identitĂ© et comportant sa signature. ==> DĂ©cision À l’inverse de l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© qui n’a pas n’a pas, au principal, l’autoritĂ© de la chose jugĂ©e, le jugement rendu par le PrĂ©sident du Tribunal selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond possĂšde l’autoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement Ă  la contestation qu’il tranche. La juridiction statuera ainsi au fond sa dĂ©cision ne sera pas rendue Ă  titre provisoire. ==> Voies de recours La dĂ©cision du juge peut ĂȘtre frappĂ©e d’appel Ă  moins qu’elle n’émane du premier prĂ©sident de la cour d’appel ou qu’elle n’ait Ă©tĂ© rendue en dernier ressort en raison du montant ou de l’objet de la demande. Le dĂ©lai d’appel ou d’opposition est de quinze jours. ï»żChronoLĂ©gi Chapitre II La compĂ©tence territoriale. Articles 42 Ă  48 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogĂ©s La juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. S'il y a plusieurs dĂ©fendeurs, le demandeur saisit, Ă  son choix, la juridiction du lieu oĂč demeure l'un d'eux. Si le dĂ©fendeur n'a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou celle de son choix s'il demeure Ă  l' lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur s'entend - s'il s'agit d'une personne physique, du lieu oĂč celle-ci a son domicile ou, Ă  dĂ©faut, sa rĂ©sidence ;- s'il s'agit d'une personne morale, du lieu oĂč celle-ci est Ă©tablie. En matiĂšre rĂ©elle immobiliĂšre, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble est seule compĂ©tente. En matiĂšre de succession, sont portĂ©es devant la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusqu'au partage inclusivement - les demandes entre hĂ©ritiers ; - les demandes formĂ©es par les crĂ©anciers du dĂ©funt ; - les demandes relatives Ă  l'exĂ©cution des dispositions Ă  cause de mort. Le demandeur peut saisir Ă  son choix, outre la juridiction du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur - en matiĂšre contractuelle, la juridiction du lieu de la livraison effective de la chose ou du lieu de l'exĂ©cution de la prestation de service ; - en matiĂšre dĂ©lictuelle, la juridiction du lieu du fait dommageable ou celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi ; - en matiĂšre mixte, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble ; - en matiĂšre d'aliments ou de contribution aux charges du mariage, la juridiction du lieu oĂč demeure le magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă  un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă  l'article clause qui, directement ou indirectement, dĂ©roge aux rĂšgles de compĂ©tence territoriale est rĂ©putĂ©e non Ă©crite Ă  moins qu'elle n'ait Ă©tĂ© convenue entre des personnes ayant toutes contractĂ© en qualitĂ© de commerçant et qu'elle n'ait Ă©tĂ© spĂ©cifiĂ©e de façon trĂšs apparente dans l'engagement de la partie Ă  qui elle est opposĂ©e. You're Reading a Free Preview Pages 9 to 15 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 21 to 46 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 56 to 62 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 72 to 192 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 202 to 228 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 233 to 239 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 247 to 262 are not shown in this preview. 1 Les frais de procÚs ou dépensLes frais de procÚs ou dépens sont les frais engendrés par un procÚs, hors honoraires d'avocat. Ils sont définis à l'article 695 du code de procédure civile. Les dépens comprennent notamment - les frais et honoraires d'huissier pour la signification de l'assignation et la notification de la décision rendue ;- les éventuels frais d'expertise judiciaire que le juge met souvent à la charge du demandeur à l'expertise dans les procédures de droits immobilier, de la construction, d'indemnisation du préjudice corporel, des successions, contentieux commerciaux ou contractuels, etc ... ;- les frais d'enregistrement auprÚs du greffe qui varient selon que la procédure soit portée devant une juridiction civile, commerciale ou administrative ;- la contribution forfaitaire de 35 ñ‚¬ en premiÚre instance ou de 185 ñ‚¬ en cas d'appel ou cassation pour toute procédure initiée devant une juridiction civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale ou administrative. À défaut de paiement, la demande en justice sera déclarée irrecevable par le juge. Certaines procédures ne donnent pas lieu au paiement de cette contribution. Il s'agit notamment des procédures engagées devant, le juge des enfants, le juge des libertés et de la détention, le juge des tutelles, celles relatives au traitement des situations de surendettement des particuliers. Sont exclues de cette contribution, les procédures ne constituant pas une instance, par exemple les plaintes pénales soumises au Procureur de la République ou au Doyen des juges d'instruction. La partie perdante,  qui succombe », est condamnée au paiement de la totalité des dépens, sauf décision contraire et motivée du juge, conformément aux dispositions de l'article 696 du code de procédure civile. 2 Les frais irrépétibles les honoraires de l'avocatLe montant des honoraires est libre et dépend de l'accord entre l'avocat et son est recommandé de conclure une convention d'honoraires avec son avocat, afin de fixer les montants et les modalités de sa rémunération et de ne pas ÃÂȘtre surpris le moment venu par des factures dont le montant n'était pas prévu ni prévisible. Cependant, le code de déontologie des avocats précise que les honoraires sont déterminer selon plusieurs critÚres la situation financiÚre du client, la difficulté de l'affaire, les frais exposés, la notoriété de l'avocat, le temps et la disponibilité consacrés à l'affaire etc ... En principe, chaque partie au procÚs supporte ses propres frais irrépétibles. Néanmoins, chaque partie peut demander au juge à ce que ces frais soient supportés par l'autre souvent, la partie qui a perdu le procÚs aura à sa charge le remboursement des honoraires de son adversaire dont le montant est fixé par le tribunal selon l'équité, sa générosité, le talent de l'avocat, conformément aux dispositions de l'article 700 du code de procédure civile ou 475-1 du code procédure pénale selon la nature de l'affaire. Je suis à votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rédigés sur ces thÚmes, vous pouvez taper vos "mots clés" dans la barre de recherche du blog en haut à droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat à la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem Tout d’abord, il convient de donner sa dĂ©finition Larousse L’expulsion est la procĂ©dure qui a pour but de libĂ©rer des locaux occupĂ©s sans droits ni titre ou sans droit au maintien dans les un sens plus large, elle est l’action de faire sortir une personne, au besoin par la force, d’un lieu oĂč elle se trouve sans droits .Le champ d’application de la procĂ©dure d’expulsion est large. En effet, le Code des ProcĂ©dures Civiles d’ExĂ©cution Ă  l’article L 411-1, vise immeuble ou un lieu peut s’agit par exemple d’une expulsion d’un porte aussi bien sur des locaux d’habitation, professionnels, commerciaux ou de terrains privĂ©s ou procĂ©dure est une procĂ©dure extrĂȘme mais nĂ©cessaire pour plusieurs raisons Pour que la force exĂ©cutoire des dĂ©cisions de justice demeure et qu’elle ne soit pas remise en causePour que l’inexĂ©cution des obligations contractuelles soit sanctionnĂ©ePour que les bailleurs continuent de louer leurs locaux. De trop grandes difficultĂ©s voire l’impossibilitĂ© d’expulser un locataire, ou squatteur, dissuaderait les bailleurs de mettre leurs biens en locationPour que le droit de propriĂ©tĂ© qui a valeur constitutionnelle et considĂ©rĂ© dans la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 comme l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles de l’Homme », soit conditions de l’expulsionLa procĂ©dure d’expulsion doit remplir des conditions formelles pour ĂȘtre Le titre exĂ©cutoire Elle ne peut avoir lieu qu’en vertu d’un titre exĂ©cutoire. Il y a plusieurs types de titres exĂ©cutoires qui la permettent. – Le procĂšs-verbal de conciliation exĂ©cutoire, article 130 du Code de ProcĂ©dures Civiles. – Les dĂ©cisions de justice qu’elles soient de l’ordre judiciaire ou administratif. Il s’agit des jugements et ordonnances. L’expulsion doit avoir Ă©tĂ© prononcĂ©e explicitement – Le jugement d’adjudication Les actes notariĂ©s, les transactions et les sentences arbitrales ne permettent pas de diligenter une procĂ©dure d’ La signification du titre exĂ©cutoireL’article 503 du Code de ProcĂ©dure Civile dispose que Les jugements ne peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s contre ceux auxquels ils sont opposĂ©s qu’aprĂšs leur avoir Ă©tĂ© notifiĂ©s, Ă  moins que l’exĂ©cution n’en soit volontaire
 ».La signification doit ĂȘtre adressĂ©e Ă  ceux auxquels le titre est s’expose Ă  l’annulation de la procĂ©dure en l’absence de signification ailleurs, le titre doit ĂȘtre exĂ©cutoire, pour que la procĂ©dure soit mise en Ɠuvre. Le titre doit donc ĂȘtre passĂ© en force de chose jugĂ©e et donc insusceptible d’un recours suspensif, Ă  moins que le poursuivant ne bĂ©nĂ©ficie de l’exĂ©cution Le commandement de quitter les lieuxLa signification prĂ©alable d’un commandement de quitter les lieux est inscrite dans la loi Ă  l’article L 411-1 du Code des ProcĂ©dures Civiles d’ commandement est obligatoire quel que soit la nature du local occupĂ©. Les dĂ©lais impartis par le commandement varient suivant que le local soit habitĂ© ou encore, la sanction est l’annulation de la procĂ©dure si cet acte n’a pas Ă©tĂ© opĂ©rations d’expulsion Lorsque les conditions prĂ©alables sont rĂ©unies, l’huissier de justice / commissaire de justice va d’abord, Ă  l’expiration du dĂ©lai imparti par le commandement de quitter les lieux, tenter l’expulsion. Il s’agit dans les faits pour l’huissier de justice / commissaire de justice de se rendre sur place, de vĂ©rifier que les lieux sont effectivement occupĂ©s et de tenter avec l’accord du locataire de reprendre les lieux. Dans le cas oĂč le locataire refuse, l’huissier de justice / commissaire de justice dressera alors un procĂšs-verbal de tentative d’expulsion et procĂšdera Ă  la rĂ©quisition du concours de la force publique auprĂšs de la prĂ©fecture de police dont dĂ©pend l’immeuble prĂ©fecture de police a un dĂ©lai de mois Ă  compter de la rĂ©quisition pour octroyer Ă  l’huissier de justice / commissaire de justice le concours de la force publique. L’absence de rĂ©ponse de la prĂ©fecture de police dans ce dĂ©lai ouvre droit Ă  indemnisation pour le fois le concours de la force publique obtenu, l’huissier de justice / commissaire de justice pourra procĂ©der aux opĂ©rations d’expulsion, assistĂ© d’un serrurier, de la police ou de la sort des biens laissĂ©s sur place par l’expulsĂ© article R433-1 du Code de ProcĂ©dure Civiles d’ExĂ©cution L’expulsĂ© n’ayant pas Ă©tĂ© prĂ©venu de la date de l’expulsion, des biens peuvent ĂȘtre laissĂ©s sur apprĂ©cie la valeur marchande des biens lors de la procĂ©dure. S’ils prĂ©sentent une valeur marchande, ils pourront ĂȘtre vendus aux enchĂšres, si l’expulsĂ© laisse une a un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de l’expulsion pour contester l’absence de valeur marchande de ses dispose d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de l’expulsion pour rĂ©cupĂ©rer ses biens. A dĂ©faut les biens sans valeurs seront rĂ©putĂ©s un bref rĂ©capitulatif en quelques Ă©tapes d’une procĂ©dure classique d’expulsion Commandement visant la clause rĂ©solutoireAssignation en expulsionSignification du jugement d’expulsionCommandement de quitter les lieuxTentative d’expulsionRĂ©quisition du concours de la force publiqueExpulsionTout d’abord, il convient de donner la dĂ©finition Larousse de l’expulsion L’expulsion est la procĂ©dure qui a pour but de libĂ©rer des locaux occupĂ©s sans droits ni titre ou sans droit au maintien dans les un sens plus large, l’expulsion est l’action de faire sortir une personne, au besoin par la force, d’un lieu oĂč elle se trouve sans droits .Le champ d’application de la procĂ©dure d’expulsion est large. En effet, le Code des ProcĂ©dures Civiles d’ExĂ©cution Ă  l’article L 411-1, vise immeuble ou un lieu peut s’agit par exemple d’une expulsion d’un porte aussi bien sur des locaux d’habitation, professionnels, commerciaux ou de terrains privĂ©s ou procĂ©dure d’expulsion est une procĂ©dure extrĂȘme mais nĂ©cessaire pour plusieurs raisons Pour que la force exĂ©cutoire des dĂ©cisions de justice demeure et qu’elle ne soit pas remise en causePour que l’inexĂ©cution des obligations contractuelles soit sanctionnĂ©ePour que les bailleurs continuent de louer leurs locaux. De trop grandes difficultĂ©s voire l’impossibilitĂ© d’expulser un locataire, ou squatteur, dissuaderait les bailleurs de mettre leurs biens en locationPour que le droit de propriĂ©tĂ© qui a valeur constitutionnelle et considĂ©rĂ© dans la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 comme l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles de l’Homme », soit conditions de l’expulsionLa procĂ©dure d’expulsion doit remplir des conditions formelles pour ĂȘtre Le titre exĂ©cutoire L’expulsion ne peut avoir lieu qu’en vertu d’un titre exĂ©cutoire. Il y a plusieurs types de titres exĂ©cutoires qui permettent l’expulsion. – Le procĂšs-verbal de conciliation exĂ©cutoire, article 130 du Code de ProcĂ©dures Civiles. – Les dĂ©cisions de justice qu’elles soient de l’ordre judiciaire ou administratif. Il s’agit des jugements et ordonnances. L’expulsion doit avoir Ă©tĂ© prononcĂ©e explicitement – Le jugement d’adjudication Les actes notariĂ©s, les transactions et les sentences arbitrales ne permettent pas de diligenter une procĂ©dure d’ La signification du titre exĂ©cutoireL’article 503 du Code de ProcĂ©dure Civile dispose que Les jugements ne peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s contre ceux auxquels ils sont opposĂ©s qu’aprĂšs leur avoir Ă©tĂ© notifiĂ©s, Ă  moins que l’exĂ©cution n’en soit volontaire
 ».La signification doit ĂȘtre adressĂ©e Ă  ceux auxquels le titre est s’expose Ă  l’annulation de la procĂ©dure d’expulsion en l’absence de signification ailleurs, le titre doit ĂȘtre exĂ©cutoire, pour que la procĂ©dure d’expulsion soit mise en Ɠuvre. Le titre doit donc ĂȘtre passĂ© en force de chose jugĂ©e et donc insusceptible d’un recours suspensif, Ă  moins que le poursuivant ne bĂ©nĂ©ficie de l’exĂ©cution Le commandement de quitter les lieuxLa signification prĂ©alable d’un commandement de quitter les lieux est inscrite dans la loi Ă  l’article L 411-1 du Code des ProcĂ©dures Civiles d’ commandement est obligatoire quel que soit la nature du local occupĂ©. Les dĂ©lais impartis par le commandement varient suivant que le local soit habitĂ© ou encore, la sanction est l’annulation de la procĂ©dure d’expulsion si cet acte n’a pas Ă©tĂ© opĂ©rations d’expulsion Lorsque les conditions prĂ©alables sont rĂ©unies, l’huissier de justice / commissaire de justice va d’abord, Ă  l’expiration du dĂ©lai imparti par le commandement de quitter les lieux, tenter l’expulsion. Il s’agit dans les faits pour l’huissier de justice / commissaire de justice de se rendre sur place, de vĂ©rifier que les lieux sont effectivement occupĂ©s et de tenter avec l’accord du locataire de reprendre les lieux. Dans le cas oĂč le locataire refuse, l’huissier de justice / commissaire de justice dressera alors un procĂšs-verbal de tentative d’expulsion et procĂšdera Ă  la rĂ©quisition du concours de la force publique auprĂšs de la prĂ©fecture de police dont dĂ©pend l’immeuble prĂ©fecture de police a un dĂ©lai de mois Ă  compter de la rĂ©quisition pour octroyer Ă  l’huissier de justice / commissaire de justice le concours de la force publique. L’absence de rĂ©ponse de la prĂ©fecture de police dans ce dĂ©lai ouvre droit Ă  indemnisation pour le fois le concours de la force publique obtenu, l’huissier de justice / commissaire de justice pourra procĂ©der aux opĂ©rations d’expulsion, assistĂ© d’un serrurier, de la police ou de la sort des biens laissĂ©s sur place par l’expulsĂ© article R433-1 du Code de ProcĂ©dure Civiles d’ExĂ©cution L’expulsĂ© n’ayant pas Ă©tĂ© prĂ©venu de la date de l’expulsion, des biens peuvent ĂȘtre laissĂ©s sur apprĂ©cie la valeur marchande des biens lors de l’expulsion. S’ils prĂ©sentent une valeur marchande, ils pourront ĂȘtre vendus aux enchĂšres, si l’expulsĂ© laisse une a un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de l’expulsion pour contester l’absence de valeur marchande de ses dispose d’un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de l’expulsion pour rĂ©cupĂ©rer ses biens. A dĂ©faut les biens sans valeurs seront rĂ©putĂ©s un bref rĂ©capitulatif en quelques Ă©tapes d’une procĂ©dure classique d’expulsion Commandement visant la clause rĂ©solutoireAssignation en expulsionSignification du jugement d’expulsionCommandement de quitter les lieuxTentative d’expulsionRĂ©quisition du concours de la force publiqueExpulsion

article 42 code de procédure civile