Lexpert judiciaire, qui doit remplir personnellement la mission qui lui est confiĂ©e (article 233 du Code de procĂ©dure civile), peut toutefois prendre lâinitiative de recueillir lâavis dâun autre technicien Ă condition que celui-ci soit dâune spĂ©cialitĂ© Ă©trangĂšre Ă la sienne (article 278 du mĂȘme code).Cet autre technicien est dĂ©nommĂ© sapiteur.La dĂ©cision dây recourir
Toutefois lâarticle 42 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voit que si le dĂ©fendeur nâa ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou encore celle de son choix sâil demeure Ă lâĂ©tranger. Enfin, le recours Ă la traduction assermentĂ©e peut-ĂȘtre nĂ©cessaire.
Neufà 42,90 ⏠Voir le produit Table De Correspondance - Anciens-Nouveaux Articles Du Code De Procédure Civile Issus Du Décret N° 2019-1333 Du 11 Décembre 2019 Réformant La Procédure Civile - Livres Droit civil Procédure civile. Collection: Droit En Poche ; Format: Poche ; 8,80 ⏠-9%. 7,99 ⏠Comme neuf. Neuf à 8,80 ⏠Voir le produit. Vendez le
OidRf. A jour de la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile, pris en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice I DĂ©finition Lâordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© est dĂ©finie Ă lâarticle 484 du code de procĂ©dure civile comme une dĂ©cision provisoire rendue Ă la demande dâune partie, lâautre prĂ©sente ou appelĂ©e, dans les cas oĂč la loi confĂšre Ă un juge qui nâest pas saisi du principal le pouvoir dâordonner immĂ©diatement les mesures nĂ©cessaires ». Cette procĂ©dure a Ă©galement vocation Ă sâappliquer dans diffĂ©rentes hypothĂšses en dehors de celles du rĂ©fĂ©rĂ©, puisque le code de procĂ©dure civile vise parfois les dĂ©cisions prises selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ». Cette procĂ©dure sâintitulait, avant la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1419 du 20 dĂ©cembre 2019 pris en application de lâordonnance n° 2019-738 du 17 juillet 2019, la procĂ©dure en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s ». Ce changement de terminologie se justifie, selon lâĂ©tude dâimpact du projet de loi de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice, par la nĂ©cessitĂ© de mettre fins aux interrogations trop frĂ©quentes que suscite lâexistence des procĂ©dures en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s » ou comme en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ© », lâobjectif poursuivi Ă©tant celui dâune unification des rĂ©gimes procĂ©duraux. » En effet, avant la rĂ©forme il peut ĂȘtre notĂ© que ce nâest pas moins de treize codes et six lois diffĂ©rentes qui prĂ©voyaient, dans leurs dispositions lĂ©gislatives, le recours Ă la procĂ©dure en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s », dans les cas et sous les appellations les plus divers. Ătaient ainsi Ă©voquĂ©es des procĂ©dures en la forme », selon la forme », dans la forme », comme en la forme », sous la forme », comme dans la forme », comme en matiĂšre », ou encore comme en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ© ». A cet Ă©gard la jurisprudence considĂ©rait que si un texte disait seulement le prĂ©sident ou autre statuant en rĂ©fĂ©rĂ© » ou le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s » ou encore en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ©s », il sâagissait vraiment dâun rĂ©fĂ©rĂ©. Parfois, la loi Ă©nonçait en rĂ©fĂ©rĂ© » et le dĂ©cret dâapplication en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s ». Afin de clarifier la situation qui conduisait la jurisprudence Ă procĂ©der Ă des interprĂ©tations pĂ©rilleuses des textes, câest le choix dâune unification des dĂ©nominations qui a Ă©tĂ© fait par le lĂ©gislateur. Aussi, a-t-il Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par le Professeur Y. Strickler que les diffĂ©rentes dĂ©nominations des rĂ©fĂ©rĂ©s en la forme soient unifiĂ©es sous lâappellation dâ ordonnances au fond ». Sans ĂȘtre des ordonnances de rĂ©fĂ©rĂ©, certaines dĂ©cisions sont en effet prises en suivant la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©. Les textes procĂšdent dans ce but Ă une assimilation procĂ©durale en imposant la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© pour lâadoption dâune dĂ©cision qui est en rĂ©alitĂ© une dĂ©cision sur le fond. Ainsi, lorsque le juge statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, la demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e comme le serait une demande en matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ©, conformĂ©ment Ă lâarticle 839 du code de procĂ©dure civile. Toutefois, et la diffĂ©rence est importante, le juge exerce les pouvoirs dont dispose la juridiction au fond et statue au moyen dâune ordonnance qui a autoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement Ă la contestation quâelle tranche. Ă lâinverse, lâordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© nâa pas, au principal, lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e » art. 488 CPC. Tout comme une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, lâordonnance rendue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond Est exĂ©cutoire Ă titre provisoire, Ă moins que le juge nâen dĂ©cide autrement ; Est susceptible dâappel ou dâopposition dans les quinze jours, comme une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, sauf si elle est rendue par le premier prĂ©sident de la cour dâappel ou en dernier ressort en raison du montant ou de lâobjet de la demande. RĂ©guliĂšrement, la jurisprudence rappelle, par ailleurs, que le PrĂ©sident du tribunal saisi dans le cadre dâune procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, nâa pas le pouvoir dâordonner les mesures prĂ©vues aux articles 834 et 835 du CPC, lesquels relĂšvent des attributions du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dans les rĂ©fĂ©rĂ©s en la forme, aucune discussion nâest possible sur lâexistence dâune contestation sĂ©rieuse, sur lâabsence dâurgence, sur le pĂ©ril imminent ou le trouble manifestement illicite, ni encore sur les conditions dâune mesure dâinstruction in futurum. La raison en est que la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond emprunte seulement Ă la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© » ses rĂšgles de forme. Autrement dit, le Juge qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond ne dispose pas des mĂȘmes pouvoirs que le juge qui statue en rĂ©fĂ©rĂ© ». II Les cas de procĂ©dures accĂ©lĂ©rĂ©es au fond Le code de procĂ©dure civile comprend de nombreuses procĂ©dures dans lesquelles le juge statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond, parmi lesquelles figurent Les demandes en matiĂšre successorale, relatives aux mesures conservatoires prises aprĂšs lâouverture de la succession, sont portĂ©es le prĂ©sident du tribunal judiciaire qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» 1380 CPC ; Les demandes lorsque survient une difficultĂ© dans lâĂ©tablissement de lâinventaire dâune personne protĂ©gĂ©e, formĂ©es devant le prĂ©sident du tribunal judiciaire qui statue selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» article 1333 CPC. Les demandes relatives Ă une atteinte Ă un droit dâauteur ou Ă un droit voisin occasionnĂ©e par le contenu dâun service de communication au public en ligne, qui relĂšvent de la compĂ©tence du prĂ©sident du tribunal judiciaire statuant selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond» lequel peut ordonner Ă la demande des titulaires de droits sur les Ćuvres et objets protĂ©gĂ©s, de leurs ayants droit, des organismes de gestion collective ou des organismes de dĂ©fense professionnelle , toutes mesures propres Ă prĂ©venir ou Ă faire cesser une telle atteinte Ă un droit dâauteur ou un droit voisin, Ă lâencontre de toute personne susceptible de contribuer Ă y remĂ©dier. L. 336-2 CPI La mesure de dĂ©molition dâun immeuble en cas de dĂ©claration dâinsalubritĂ© irrĂ©mĂ©diable, laquelle peut ĂȘtre prescrite sur dĂ©cision du prĂ©sident du tribunal judiciaire statuant selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond rendue Ă sa demande» L. 1331-29 CPC. Dâautres procĂ©dures accĂ©lĂ©rĂ©es au fond existent encore en matiĂšre de copropriĂ©tĂ©, de changement de syndic, dâindivision, dâhygiĂšne publique, de rĂ©trocession dâun bail commercial, etc. III ProcĂ©dure La procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond est rĂ©gie par lâarticle 481-1 du CPC qui emprunte Ă la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© ses principales rĂšgles ==> Acte introductif dâinstance La demande est portĂ©e par voie dâassignation Ă une audience tenue aux jour et heure prĂ©vus Ă cet effet. Cette assignation doit comporter les mentions obligatoires exigĂ©es pour la procĂ©dure applicable devant le Tribunal judiciaire. Il conviendra donc de distinguer selon que la reprĂ©sentation est obligatoire ou selon quâelle est facultative ==> Comparution Principe Aucun dĂ©lai de comparution nâest prĂ©vu par les textes. Il est seulement indiquĂ© Ă lâarticle 481-1 du Code de procĂ©dure civile que le juge sâassure quâil sâest Ă©coulĂ© un temps suffisant entre lâassignation et lâaudience pour que la partie assignĂ©e ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense». Le dĂ©fendeur doit, autrement dit, avoir pu disposer de suffisamment de temps pour assurer sa dĂ©fense avant la tenue de lâaudience, faute de quoi il sera fondĂ© Ă solliciter du Juge un renvoi V. en ce sens 2e civ., 9 nov. 2006, n° Exception Lâarticle 481-1, 5° prĂ©voit que Ă titre exceptionnel, en cas dâurgence manifeste Ă raison notamment dâun dĂ©lai imposĂ© par la loi ou le rĂšglement, le prĂ©sident du tribunal, statuant sur requĂȘte, peut autoriser Ă assigner Ă une heure quâil indique, mĂȘme les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s». Cette disposition autorise que la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond soit introduite au moyen dâune assignation dâheure Ă heure. Il conviendra nĂ©anmoins pour le demandeur de justifier, dans sa requĂȘte adressĂ©e au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire, dâune urgence. Classiquement, on dit quâil y a urgence lorsque quâun retard dans la prescription de la mesure sollicitĂ©e serait prĂ©judiciable aux intĂ©rĂȘts du demandeur» Perrot, Cours de droit judiciaire privĂ©, 1976-1977, p. 432. Il appartient de la sorte au PrĂ©sident de la juridiction de mettre en balance les intĂ©rĂȘts du requĂ©rant qui, en cas de retard, sont susceptibles dâĂȘtre mis en pĂ©ril et les intĂ©rĂȘts du dĂ©fendeur qui pourraient ĂȘtre nĂ©gligĂ©s en cas de dĂ©cision trop hĂątive Ă tout le moins mal-fondĂ©e. ==> Saisine du juge La saisine du juge sâopĂšre par la remise dâune copie de lâassignation au greffe avant la date fixĂ©e pour lâaudience Cette rĂšgle est sanctionnĂ©e par la caducitĂ© de lâassignation constatĂ©e dâoffice par ordonnance du juge, ou, Ă dĂ©faut, Ă la requĂȘte dâune partie ==> Composition de la juridiction Par principe, la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond est conduite par le PrĂ©sident du Tribunal judiciaire art. L. 213-2 COJ. Ce dernier dispose nĂ©anmoins de la facultĂ© de renvoyer lâaffaire devant la formation collĂ©giale, Ă une audience dont il fixe la date, qui statuera selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond art. 481-1, 4° CPC. ==> OralitĂ© de la procĂ©dure La procĂ©dure est orale, ce qui implique que le juge ne peut statuer que sur les prĂ©tentions qui ont Ă©tĂ© exprimĂ©es, oralement, Ă lâaudience. Autre consĂ©quence de lâoralitĂ© de la procĂ©dure les parties ont lâobligation, soit de comparaĂźtre personnellement, soit de se faire reprĂ©senter. ==> La procĂ©dure sans audience Lâarticle 839, al. 2 prĂ©voit que Ă tout moment de la procĂ©dure, les parties peuvent donner expressĂ©ment leur accord pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle L. 212-5-1 du code de lâorganisation judiciaire. Dans ce cas, il est fait application de lâarticle 828 et, lorsque la reprĂ©sentation par avocat nâest pas obligatoire, de lâarticle 829. » Il convient donc de distinguer selon que la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire ou facultative La reprĂ©sentation par avocat est obligatoire Lâarticle 828 prĂ©voit que, dans ce cas, les parties formulent leurs prĂ©tentions et leurs moyens par Ă©crit. Le jugement est contradictoire. Le tribunal peut dĂ©cider de tenir une audience sâil estime quâil nâest pas possible de rendre une dĂ©cision au regard des preuves Ă©crites ou si lâune des parties en fait la demande. La reprĂ©sentation par avocat est facultative Lâarticle 829 prĂ©voit que lorsquâelle est formulĂ©e en cours dâinstance, la dĂ©claration par laquelle chacune des parties consent au dĂ©roulement de la procĂ©dure sans audience est remise ou adressĂ©e au greffe et comporte Ă peine de nullitĂ© Pour les personnes physiques lâindication des nom, prĂ©noms, profession, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance ; Pour les personnes morales lâindication de leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge social et de lâorgane qui les reprĂ©sente lĂ©galement ; Elle est Ă©crite, datĂ©e et signĂ©e de la main de son auteur. Celui-ci doit lui annexer, en original ou en photocopie, tout document officiel justifiant de son identitĂ© et comportant sa signature. ==> DĂ©cision Ă lâinverse de lâordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© qui nâa pas nâa pas, au principal, lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e, le jugement rendu par le PrĂ©sident du Tribunal selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond possĂšde lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement Ă la contestation quâil tranche. La juridiction statuera ainsi au fond sa dĂ©cision ne sera pas rendue Ă titre provisoire. ==> Voies de recours La dĂ©cision du juge peut ĂȘtre frappĂ©e dâappel Ă moins quâelle nâĂ©mane du premier prĂ©sident de la cour dâappel ou quâelle nâait Ă©tĂ© rendue en dernier ressort en raison du montant ou de lâobjet de la demande. Le dĂ©lai dâappel ou dâopposition est de quinze jours.
ï»żChronoLĂ©gi Chapitre II La compĂ©tence territoriale. Articles 42 Ă 48 »Version Ă la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogĂ©s La juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. S'il y a plusieurs dĂ©fendeurs, le demandeur saisit, Ă son choix, la juridiction du lieu oĂč demeure l'un d'eux. Si le dĂ©fendeur n'a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou celle de son choix s'il demeure Ă l' lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur s'entend - s'il s'agit d'une personne physique, du lieu oĂč celle-ci a son domicile ou, Ă dĂ©faut, sa rĂ©sidence ;- s'il s'agit d'une personne morale, du lieu oĂč celle-ci est Ă©tablie. En matiĂšre rĂ©elle immobiliĂšre, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble est seule compĂ©tente. En matiĂšre de succession, sont portĂ©es devant la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusqu'au partage inclusivement - les demandes entre hĂ©ritiers ; - les demandes formĂ©es par les crĂ©anciers du dĂ©funt ; - les demandes relatives Ă l'exĂ©cution des dispositions Ă cause de mort. Le demandeur peut saisir Ă son choix, outre la juridiction du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur - en matiĂšre contractuelle, la juridiction du lieu de la livraison effective de la chose ou du lieu de l'exĂ©cution de la prestation de service ; - en matiĂšre dĂ©lictuelle, la juridiction du lieu du fait dommageable ou celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi ; - en matiĂšre mixte, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble ; - en matiĂšre d'aliments ou de contribution aux charges du mariage, la juridiction du lieu oĂč demeure le magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă l'article clause qui, directement ou indirectement, dĂ©roge aux rĂšgles de compĂ©tence territoriale est rĂ©putĂ©e non Ă©crite Ă moins qu'elle n'ait Ă©tĂ© convenue entre des personnes ayant toutes contractĂ© en qualitĂ© de commerçant et qu'elle n'ait Ă©tĂ© spĂ©cifiĂ©e de façon trĂšs apparente dans l'engagement de la partie Ă qui elle est opposĂ©e.
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1 Les frais de procĂšs ou dĂ©pensLes frais de procĂšs ou dĂ©pens sont les frais engendrĂ©s par un procĂšs, hors honoraires d'avocat. Ils sont dĂ©finis Ă l'article 695 du code de procĂ©dure civile. Les dĂ©pens comprennent notamment - les frais et honoraires d'huissier pour la signification de l'assignation et la notification de la dĂ©cision rendue ;- les Ă©ventuels frais d'expertise judiciaire que le juge met souvent Ă la charge du demandeur Ă l'expertise dans les procĂ©dures de droits immobilier, de la construction, d'indemnisation du prĂ©judice corporel, des successions, contentieux commerciaux ou contractuels, etc ... ;- les frais d'enregistrement auprĂšs du greffe qui varient selon que la procĂ©dure soit portĂ©e devant une juridiction civile, commerciale ou administrative ;- la contribution forfaitaire de 35 ĂąâÂŹ en premiĂšre instance ou de 185 ĂąâÂŹ en cas d'appel ou cassation pour toute procĂ©dure initiĂ©e devant une juridiction civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale ou administrative. Ă⏠dĂ©faut de paiement, la demande en justice sera dĂ©clarĂ©e irrecevable par le juge. Certaines procĂ©dures ne donnent pas lieu au paiement de cette contribution. Il s'agit notamment des procĂ©dures engagĂ©es devant, le juge des enfants, le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, le juge des tutelles, celles relatives au traitement des situations de surendettement des particuliers. Sont exclues de cette contribution, les procĂ©dures ne constituant pas une instance, par exemple les plaintes pĂ©nales soumises au Procureur de la RĂ©publique ou au Doyen des juges d'instruction. La partie perdante, Ă qui succombe Ă», est condamnĂ©e au paiement de la totalitĂ© des dĂ©pens, sauf dĂ©cision contraire et motivĂ©e du juge, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 696 du code de procĂ©dure civile. 2 Les frais irrĂ©pĂ©tibles les honoraires de l'avocatLe montant des honoraires est libre et dĂ©pend de l'accord entre l'avocat et son est recommandĂ© de conclure une convention d'honoraires avec son avocat, afin de fixer les montants et les modalitĂ©s de sa rĂ©munĂ©ration et de ne pas ĂÂȘtre surpris le moment venu par des factures dont le montant n'Ă©tait pas prĂ©vu ni prĂ©visible. Cependant, le code de dĂ©ontologie des avocats prĂ©cise que les honoraires sont dĂ©terminer selon plusieurs critĂšres la situation financiĂšre du client, la difficultĂ© de l'affaire, les frais exposĂ©s, la notoriĂ©tĂ© de l'avocat, le temps et la disponibilitĂ© consacrĂ©s Ă l'affaire etc ... En principe, chaque partie au procĂšs supporte ses propres frais irrĂ©pĂ©tibles. NĂ©anmoins, chaque partie peut demander au juge Ă ce que ces frais soient supportĂ©s par l'autre souvent, la partie qui a perdu le procĂšs aura Ă sa charge le remboursement des honoraires de son adversaire dont le montant est fixĂ© par le tribunal selon l'Ă©quitĂ©, sa gĂ©nĂ©rositĂ©, le talent de l'avocat, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 700 du code de procĂ©dure civile ou 475-1 du code procĂ©dure pĂ©nale selon la nature de l'affaire. Je suis Ă votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem
Tout dâabord, il convient de donner sa dĂ©finition Larousse Lâexpulsion est la procĂ©dure qui a pour but de libĂ©rer des locaux occupĂ©s sans droits ni titre ou sans droit au maintien dans les un sens plus large, elle est lâaction de faire sortir une personne, au besoin par la force, dâun lieu oĂč elle se trouve sans droits .Le champ dâapplication de la procĂ©dure dâexpulsion est large. En effet, le Code des ProcĂ©dures Civiles dâExĂ©cution Ă lâarticle L 411-1, vise immeuble ou un lieu peut sâagit par exemple dâune expulsion dâun porte aussi bien sur des locaux dâhabitation, professionnels, commerciaux ou de terrains privĂ©s ou procĂ©dure est une procĂ©dure extrĂȘme mais nĂ©cessaire pour plusieurs raisons Pour que la force exĂ©cutoire des dĂ©cisions de justice demeure et quâelle ne soit pas remise en causePour que lâinexĂ©cution des obligations contractuelles soit sanctionnĂ©ePour que les bailleurs continuent de louer leurs locaux. De trop grandes difficultĂ©s voire lâimpossibilitĂ© dâexpulser un locataire, ou squatteur, dissuaderait les bailleurs de mettre leurs biens en locationPour que le droit de propriĂ©tĂ© qui a valeur constitutionnelle et considĂ©rĂ© dans la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789 comme lâun des quatre droits naturels et imprescriptibles de lâHomme », soit conditions de lâexpulsionLa procĂ©dure dâexpulsion doit remplir des conditions formelles pour ĂȘtre Le titre exĂ©cutoire Elle ne peut avoir lieu quâen vertu dâun titre exĂ©cutoire. Il y a plusieurs types de titres exĂ©cutoires qui la permettent. â Le procĂšs-verbal de conciliation exĂ©cutoire, article 130 du Code de ProcĂ©dures Civiles. â Les dĂ©cisions de justice quâelles soient de lâordre judiciaire ou administratif. Il sâagit des jugements et ordonnances. Lâexpulsion doit avoir Ă©tĂ© prononcĂ©e explicitement â Le jugement dâadjudication Les actes notariĂ©s, les transactions et les sentences arbitrales ne permettent pas de diligenter une procĂ©dure dâ La signification du titre exĂ©cutoireLâarticle 503 du Code de ProcĂ©dure Civile dispose que Les jugements ne peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s contre ceux auxquels ils sont opposĂ©s quâaprĂšs leur avoir Ă©tĂ© notifiĂ©s, Ă moins que lâexĂ©cution nâen soit volontaire⊠».La signification doit ĂȘtre adressĂ©e Ă ceux auxquels le titre est sâexpose Ă lâannulation de la procĂ©dure en lâabsence de signification ailleurs, le titre doit ĂȘtre exĂ©cutoire, pour que la procĂ©dure soit mise en Ćuvre. Le titre doit donc ĂȘtre passĂ© en force de chose jugĂ©e et donc insusceptible dâun recours suspensif, Ă moins que le poursuivant ne bĂ©nĂ©ficie de lâexĂ©cution Le commandement de quitter les lieuxLa signification prĂ©alable dâun commandement de quitter les lieux est inscrite dans la loi Ă lâarticle L 411-1 du Code des ProcĂ©dures Civiles dâ commandement est obligatoire quel que soit la nature du local occupĂ©. Les dĂ©lais impartis par le commandement varient suivant que le local soit habitĂ© ou encore, la sanction est lâannulation de la procĂ©dure si cet acte nâa pas Ă©tĂ© opĂ©rations dâexpulsion Lorsque les conditions prĂ©alables sont rĂ©unies, lâhuissier de justice / commissaire de justice va dâabord, Ă lâexpiration du dĂ©lai imparti par le commandement de quitter les lieux, tenter lâexpulsion. Il sâagit dans les faits pour lâhuissier de justice / commissaire de justice de se rendre sur place, de vĂ©rifier que les lieux sont effectivement occupĂ©s et de tenter avec lâaccord du locataire de reprendre les lieux. Dans le cas oĂč le locataire refuse, lâhuissier de justice / commissaire de justice dressera alors un procĂšs-verbal de tentative dâexpulsion et procĂšdera Ă la rĂ©quisition du concours de la force publique auprĂšs de la prĂ©fecture de police dont dĂ©pend lâimmeuble prĂ©fecture de police a un dĂ©lai de mois Ă compter de la rĂ©quisition pour octroyer Ă lâhuissier de justice / commissaire de justice le concours de la force publique. Lâabsence de rĂ©ponse de la prĂ©fecture de police dans ce dĂ©lai ouvre droit Ă indemnisation pour le fois le concours de la force publique obtenu, lâhuissier de justice / commissaire de justice pourra procĂ©der aux opĂ©rations dâexpulsion, assistĂ© dâun serrurier, de la police ou de la sort des biens laissĂ©s sur place par lâexpulsĂ© article R433-1 du Code de ProcĂ©dure Civiles dâExĂ©cution LâexpulsĂ© nâayant pas Ă©tĂ© prĂ©venu de la date de lâexpulsion, des biens peuvent ĂȘtre laissĂ©s sur apprĂ©cie la valeur marchande des biens lors de la procĂ©dure. Sâils prĂ©sentent une valeur marchande, ils pourront ĂȘtre vendus aux enchĂšres, si lâexpulsĂ© laisse une a un dĂ©lai dâun mois Ă compter de lâexpulsion pour contester lâabsence de valeur marchande de ses dispose dâun dĂ©lai de deux mois Ă compter de lâexpulsion pour rĂ©cupĂ©rer ses biens. A dĂ©faut les biens sans valeurs seront rĂ©putĂ©s un bref rĂ©capitulatif en quelques Ă©tapes dâune procĂ©dure classique dâexpulsion Commandement visant la clause rĂ©solutoireAssignation en expulsionSignification du jugement dâexpulsionCommandement de quitter les lieuxTentative dâexpulsionRĂ©quisition du concours de la force publiqueExpulsionTout dâabord, il convient de donner la dĂ©finition Larousse de lâexpulsion Lâexpulsion est la procĂ©dure qui a pour but de libĂ©rer des locaux occupĂ©s sans droits ni titre ou sans droit au maintien dans les un sens plus large, lâexpulsion est lâaction de faire sortir une personne, au besoin par la force, dâun lieu oĂč elle se trouve sans droits .Le champ dâapplication de la procĂ©dure dâexpulsion est large. En effet, le Code des ProcĂ©dures Civiles dâExĂ©cution Ă lâarticle L 411-1, vise immeuble ou un lieu peut sâagit par exemple dâune expulsion dâun porte aussi bien sur des locaux dâhabitation, professionnels, commerciaux ou de terrains privĂ©s ou procĂ©dure dâexpulsion est une procĂ©dure extrĂȘme mais nĂ©cessaire pour plusieurs raisons Pour que la force exĂ©cutoire des dĂ©cisions de justice demeure et quâelle ne soit pas remise en causePour que lâinexĂ©cution des obligations contractuelles soit sanctionnĂ©ePour que les bailleurs continuent de louer leurs locaux. De trop grandes difficultĂ©s voire lâimpossibilitĂ© dâexpulser un locataire, ou squatteur, dissuaderait les bailleurs de mettre leurs biens en locationPour que le droit de propriĂ©tĂ© qui a valeur constitutionnelle et considĂ©rĂ© dans la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789 comme lâun des quatre droits naturels et imprescriptibles de lâHomme », soit conditions de lâexpulsionLa procĂ©dure dâexpulsion doit remplir des conditions formelles pour ĂȘtre Le titre exĂ©cutoire Lâexpulsion ne peut avoir lieu quâen vertu dâun titre exĂ©cutoire. Il y a plusieurs types de titres exĂ©cutoires qui permettent lâexpulsion. â Le procĂšs-verbal de conciliation exĂ©cutoire, article 130 du Code de ProcĂ©dures Civiles. â Les dĂ©cisions de justice quâelles soient de lâordre judiciaire ou administratif. Il sâagit des jugements et ordonnances. Lâexpulsion doit avoir Ă©tĂ© prononcĂ©e explicitement â Le jugement dâadjudication Les actes notariĂ©s, les transactions et les sentences arbitrales ne permettent pas de diligenter une procĂ©dure dâ La signification du titre exĂ©cutoireLâarticle 503 du Code de ProcĂ©dure Civile dispose que Les jugements ne peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s contre ceux auxquels ils sont opposĂ©s quâaprĂšs leur avoir Ă©tĂ© notifiĂ©s, Ă moins que lâexĂ©cution nâen soit volontaire⊠».La signification doit ĂȘtre adressĂ©e Ă ceux auxquels le titre est sâexpose Ă lâannulation de la procĂ©dure dâexpulsion en lâabsence de signification ailleurs, le titre doit ĂȘtre exĂ©cutoire, pour que la procĂ©dure dâexpulsion soit mise en Ćuvre. Le titre doit donc ĂȘtre passĂ© en force de chose jugĂ©e et donc insusceptible dâun recours suspensif, Ă moins que le poursuivant ne bĂ©nĂ©ficie de lâexĂ©cution Le commandement de quitter les lieuxLa signification prĂ©alable dâun commandement de quitter les lieux est inscrite dans la loi Ă lâarticle L 411-1 du Code des ProcĂ©dures Civiles dâ commandement est obligatoire quel que soit la nature du local occupĂ©. Les dĂ©lais impartis par le commandement varient suivant que le local soit habitĂ© ou encore, la sanction est lâannulation de la procĂ©dure dâexpulsion si cet acte nâa pas Ă©tĂ© opĂ©rations dâexpulsion Lorsque les conditions prĂ©alables sont rĂ©unies, lâhuissier de justice / commissaire de justice va dâabord, Ă lâexpiration du dĂ©lai imparti par le commandement de quitter les lieux, tenter lâexpulsion. Il sâagit dans les faits pour lâhuissier de justice / commissaire de justice de se rendre sur place, de vĂ©rifier que les lieux sont effectivement occupĂ©s et de tenter avec lâaccord du locataire de reprendre les lieux. Dans le cas oĂč le locataire refuse, lâhuissier de justice / commissaire de justice dressera alors un procĂšs-verbal de tentative dâexpulsion et procĂšdera Ă la rĂ©quisition du concours de la force publique auprĂšs de la prĂ©fecture de police dont dĂ©pend lâimmeuble prĂ©fecture de police a un dĂ©lai de mois Ă compter de la rĂ©quisition pour octroyer Ă lâhuissier de justice / commissaire de justice le concours de la force publique. Lâabsence de rĂ©ponse de la prĂ©fecture de police dans ce dĂ©lai ouvre droit Ă indemnisation pour le fois le concours de la force publique obtenu, lâhuissier de justice / commissaire de justice pourra procĂ©der aux opĂ©rations dâexpulsion, assistĂ© dâun serrurier, de la police ou de la sort des biens laissĂ©s sur place par lâexpulsĂ© article R433-1 du Code de ProcĂ©dure Civiles dâExĂ©cution LâexpulsĂ© nâayant pas Ă©tĂ© prĂ©venu de la date de lâexpulsion, des biens peuvent ĂȘtre laissĂ©s sur apprĂ©cie la valeur marchande des biens lors de lâexpulsion. Sâils prĂ©sentent une valeur marchande, ils pourront ĂȘtre vendus aux enchĂšres, si lâexpulsĂ© laisse une a un dĂ©lai dâun mois Ă compter de lâexpulsion pour contester lâabsence de valeur marchande de ses dispose dâun dĂ©lai de deux mois Ă compter de lâexpulsion pour rĂ©cupĂ©rer ses biens. A dĂ©faut les biens sans valeurs seront rĂ©putĂ©s un bref rĂ©capitulatif en quelques Ă©tapes dâune procĂ©dure classique dâexpulsion Commandement visant la clause rĂ©solutoireAssignation en expulsionSignification du jugement dâexpulsionCommandement de quitter les lieuxTentative dâexpulsionRĂ©quisition du concours de la force publiqueExpulsion
article 42 code de procédure civile