FORMULE1 – Ayrton Senna s'est tuĂ© le 1er mai 1994. Sa rivalitĂ© avec Alain Prost, Ă©videmment, a marquĂ© tous les Français. Le destin de ce champion si charismatique a pris fin au bout de la courbe de Tamburello, Ă  l'Ăąge de 34 ans. Metronews a rencontrĂ© ceux qui, durant dix annĂ©es, l'ont affrontĂ© et un pilote de la nouvelle gĂ©nĂ©ration pour comprendre pourquoi Ayrton Unchevalier bĂątisseur de chĂąteaux - Lecture 6 - Moyen Age Voyage Ă  travers l'histoire avec la famille Pass'Temps DĂ©but de l'aventure, quand tout a commencĂ©! Meyeur Pass’Temps, instituteur de profession, est mariĂ© Ă  MissTinguette. Ils ont deux enfants.Sybelle, ĂągĂ©e de 15 ans, qui passe son temps Ă  acheter des vĂȘtements Ă  la mode et Saturne, un garçon de 8 ans Enhistoire des arts, les maternelles ont dĂ©couvert le vitrail. L’occasion de s’initier au quadrillage. Dans leur projet " chevalier " , les TPS PS MS GS ont appris Ă  devenir eux aussi des Autrefois nous travaillions, presque tous, prĂšs de nos domiciles, sinon, il y avait beaucoup moins de personnes vivant dans les banlieues, donc il y avait moins de circulation, et nous avions le temps de profiter un peu de la clartĂ© du jour. Maintenant, la majoritĂ© des gens sont Ă  l'extĂ©rieur de leur domicile pendant environ 12 heures, soit durant la pĂ©riode oĂč il y a le plus d Frauenbucha Ă©tĂ© Ă©crit par Ulrich vers 1250 de notre Ăšre (environ 25 ans avant sa mort en 1275). Ulrich est Ă©galement mentionnĂ© en passant dans plusieurs livres sur la joute, avec la dĂ©duction qu'il Ă©tait particuliĂšrement douĂ© pour le sport, entre autres efforts de chevalier, sinon un peu flamboyant basĂ© sur ses propres descriptions de ses exploits. Vousserez une sorte de chevalier des temps modernes. Les diffĂ©rentes catĂ©gories de tireur d’élite Maintenant que vous savez quoi faire pour devenir tireur d’élite de l’armĂ©e de terre, il YD5cXy. Qui suis-je ? ThĂ©rapies La relation d’aide ? Accompagnement adolescent ThĂ©rapie de couple Accompagnement au deuil Accompagnement aux malades Addiction et dĂ©pendance Mutuelles et honoraires PRENDRE RDV Blog Published by Philippe on 17 juin 202117 juin 2021 Articles similaires Related Posts Enfant Hyper ActivitĂ© ou DAHA Les phosphates pourraient aussi ĂȘtre liĂ©s aux troubles d’apprentissage, Ă  l’hyperactivitĂ© et Ă  la fatigue chronique. Source La diĂšte Hafer On retrouve du phosphate dans les aliments transformĂ©s es boissons gazeuses avec Read more
 Alors que le rideau est tombĂ© sur la plupart des scĂšnes europĂ©ennes, Musica revient sur cette superbe production dont la premiĂšre a eu lieu ce printemps Ă  Paris Pretty Yende et Benjamin Bernheim faisaient alors leur retour sur scĂšne aprĂšs avoir conquis le public dans "La Traviata". Ils incarnaient cette fois, les amoureux maudits du chef-d'Ɠuvre de Massenet "Manon" Ă  l'opĂ©ra Bastille dans une version originale mise en scĂšne par Vincent Huguet."Un couple trĂšs, trĂšs moderne"Manon est une hĂ©roĂŻne libĂ©rĂ©e dans cette nouvelle reprĂ©sentation du chef-d'Ɠuvre Ă©ponyme de Jules Massenet. "Manon, en fait, c'est l'homme elle a le pouvoir tout le long," affirme Pretty soprano sud-africaine et le tĂ©nor français Benjamin Bernheim fascinent dans cette histoire d'amour dĂ©chirante qui raconte les aventures de l’irrĂ©sistible Manon et de son dĂ©vouĂ© chevalier Des Grieux. Une Ɠuvre plus actuelle qu'elle n'y paraĂźt."C'est un couple trĂšs, trĂšs moderne", estime Benjamin Bernheim. "Des Grieux accepte totalement l'idĂ©e qu'une femme soit au-dessus de lui, plus connue, plus forte,“ affirme le metteur en scĂšne Vincent Huguet a transposĂ© cet opĂ©ra dans la dĂ©cennie exubĂ©rante et libre de l'entre-deux-guerres. _"Ce qui m'a vraiment convaincu de situer l'histoire dans ces annĂ©es 20, ces annĂ©es folles, ce sont les figures de Mistinguett et de JosĂ©phine Baker surtout. C'est la premiĂšre fois dans l'histoire que des femmes ont pu devenir quelqu'un sans avoir la protection de certains hommes," _fait-il hommage Ă  Paris"Manon" de Jules Massenet qui s'inspire du roman "Manon Lescaut" de l'AbbĂ© PrĂ©vost a Ă©tĂ© jouĂ© pour la premiĂšre fois Ă  Paris en 1884. "Je crois que c'est Ă©videmment un hommage Ă  Paris il y a le petit appartement bohĂšme de l'acte II, le grand acte du Cours-la-Reine qui est tout ce qu'a Paris de festif - la Ville lumiĂšre - et ensuite, au contraire, la pĂ©nombre humide de Saint-Sulpice", explique Vincent parisienne est en effet le dĂ©cor de la scĂšne tragique oĂč Des Grieux dĂ©cide d'entrer dans les ordres aprĂšs que Manon l'a quittĂ©. Pour Benjamin Bernheim, c'est Ă  ce moment-lĂ  que le chevalier prend conscience de sa solitude et de son amour indĂ©fectible pour la belle Manon "Il est avec Dieu, mais Dieu ne rĂ©pond pas Ă  ses priĂšres. Manon, c'est comme un spot de lumiĂšre qu'il a regardĂ© trop longtemps droit dans les yeux et oĂč qu'il regarde, il y a toujours cette ombre, cette douce image qui reste," leur amour brĂ»lant, les deux amants n'arrivent pas Ă  vivre ensemble et heureux. Manon finit par ĂȘtre arrĂȘtĂ©e avant de trouver la mort. "Je me sens trĂšs inspirĂ©e par le courage dont elle fait preuve en suivant son cƓur et en rĂ©alisant ses rĂȘves, mĂȘme les plus impossibles", indique šPretty Yende."C'est comme si elle avait renoncĂ© Ă  tous ses dĂ©sirs elle peut quitter cette terre en paix en sachant qu'elle s'est créée les plus beaux des souvenirs," conclut la soprano. 1 Tout dispositif de mutualisation rĂ©pond Ă  un besoin ou Ă  une commande et s’inscrit dans un contexte dĂ©fini qui peut Ă©voluer. L’environnement agit fortement un changement de contexte ou de tutelle peut mettre en pĂ©ril la dynamique de mutualisation ; Ă  l’inverse, la mutualisation peut s’avĂ©rer une premiĂšre Ă©tape, dans un processus de fusion. Le temps est aussi un facteur essentiel de l’émergence et du maintien d’une production collective efficace. Dans un dispositif mutualisĂ© se pose en permanence la question de savoir si l’organisation reste adaptĂ©e aux besoins et aux objectifs initiaux. DiffĂ©rents modes opĂ©ratoires 2 Que la mutualisation soit verticale ou horizontale, souple ou trĂšs encadrĂ©e, que le nombre de partenaires soit important ou non, la nĂ©cessitĂ© reste la mĂȘme il faut trouver le dĂ©nominateur commun d’entente pour de dĂ©terminer ensemble les objectifs et les mĂ©thodes, organiser le travail commun, partager des ressources. L’organisation mutualisĂ©e doit ĂȘtre portĂ©e par un dispositif de gouvernance adaptĂ© et dotĂ© d’instances destinĂ©es notamment Ă  rĂ©duire les divergences d’intĂ©rĂȘt les rĂšgles communes et l’efficacitĂ© de la coordination constituent un enjeu majeur. 3 Au-delĂ  du nĂ©cessaire formalisme juridique, la rĂ©ussite d’une organisation mutualisĂ©e requiert une forte mobilisation des parties prenantes qui acceptent le dĂ©fi d’un nouveau mode d’organisation pour crĂ©er une activitĂ© ou parvenir Ă  une meilleure qualitĂ© de service ou Ă  une meilleure efficience. La mutualisation sera d’autant mieux acceptĂ©e et donc efficace que les fruits en seront partagĂ©s. 4 Les formes d’animation sont diverses elles vont du simple groupe de travail au conseil d’administration en passant par la mise en place d’une fonction d’animateurtrice ou de responsable mĂ©tier. Elles nĂ©cessitent aussi un outillage adaptĂ©, des espaces et des moments de rĂ©flexion communs, des chartes, des rĂ©unions, etc. Le recrutement d’un coordinateur, au-delĂ  de l’apport dĂ©terminant en temps de travail dĂ©diĂ©, marque souvent une Ă©tape importante dans la dynamique du processus collectif il accĂ©lĂšre la rĂ©alisation des projets tout en permettant l’incarnation de la volontĂ© du collectif de travailler ensemble. Que fait-on ensemble ? 5 Sur ce plan aussi, la mutualisation rĂ©pond Ă  des besoins divers NĂ©gociation. Se regrouper pour amĂ©liorer sa capacitĂ© de nĂ©gociation face aux prestataires est l’action la plus rapidement efficace ; basĂ©e sur la standardisation du besoin, cette dĂ©marche peut prendre la forme de groupements de commandes ou de marchĂ©s interministĂ©riels. Production. Se regrouper en communautĂ©s de pratiques mĂ©tier » pour Ă©changer des connaissances et partager le travail est une mĂ©thode plus longue Ă  porter ses fruits, mais qui permet aux personnes engagĂ©es de rĂ©aliser des apprentissages collectifs, par exemple face Ă  une problĂ©matique nouvelle et/ou complexe. ExpĂ©rimentation. Se regrouper est parfois la seule façon d’explorer le potentiel des nouveaux outils, de co-construire des solutions, par l’expĂ©rimentation. Dans une organisation mutualisĂ©e, Ă  partir de son utilisation propre, chacun peut participer Ă  une dynamique de crĂ©ativitĂ© collective, qui nourrira Ă  son tour une capacitĂ© d’adaptation du groupe Ă  l’évolution technologique. Si l’expĂ©rimentation n’aboutit pas, les effets nĂ©gatifs seront, en quelque sorte, capitalisĂ©s par tous les membres, Ă  travers un retour d’expĂ©rience, grĂące notamment Ă  la confiance et au climat de convivialitĂ©. À la recherche de l’équilibre 6 Mais l’approche utilitariste n’est pas suffisante. Pour durer, il faut trouver l’équilibre permettant Ă  la fois de maintenir l’efficacitĂ© du dispositif de coopĂ©ration et de renouveler la dynamique qui a prĂ©sidĂ© Ă  sa crĂ©ation, dans une incessante recherche d’adaptation au contexte. Dans la mutualisation, les parties prenantes organisent un partage du travail et une rĂ©partition des rĂŽles qui ne s’inscrivent pas dans une relation hiĂ©rarchique, mĂȘme si l’enjeu de la relation n’est pas la stricte Ă©galitĂ© mais plutĂŽt le consensus et la rĂ©ciprocitĂ©. La rĂ©alisation des buts communs repose sur une vision partagĂ©e, des valeurs communes, et ce partage est Ă  la base de la dynamique d’adhĂ©sion. À tout moment, la collaboration risque d’ĂȘtre altĂ©rĂ©e par des comportements opportunistes ou concurrentiels ou par l’affaiblissement des valeurs communes. IngrĂ©dient indispensable, la confiance ne peut Ă©merger entre les contributeurs que si on prend le temps de se connaĂźtre, de construire une connaissance mutuelle. 7 IntrinsĂšquement, une organisation mutualisĂ©e est instable, ne serait-ce que parce que chacun Ă©volue dans sa propre structure. La vision panoramique et synthĂ©tique que permet le service mutualisĂ© doit s’articuler avec le terrain comment combiner mutualisation et proximitĂ© ? Mutualisation et subsidiaritĂ© ? Comment faire vivre et durer chez chacun la dynamique de partage enclenchĂ©e par la mutualisation ? La question de la taille est Ă©galement importante peut-on Ă©largir la communautĂ© sans mettre en pĂ©ril la qualitĂ© du travail commun ? À partir de quel seuil la mutualisation perd-elle de son efficacitĂ© ? 8 La deuxiĂšme partie du dossier propose un focus sur les modes de fonctionnement et les outils d’animation et de pilotage des organisations mutualisĂ©es. Elle met en Ă©vidence le caractĂšre dĂ©terminant du facteur humain. La motivation Ă  travailler ensemble n’est toutefois pas suffisante ; il faut formaliser le dispositif pour le rendre opĂ©rationnel et pour construire une lĂ©gitimitĂ©. Pour autant, ces modes d’organisation doivent s’adapter Ă  l’évolution de leur environnement et/ou de leur tutelle et se rĂ©inventer en continu, notamment pour rendre le service attendu aux utilisateurs. RepĂšres La deuxiĂšme partie de ce dossier explore les modes de fonctionnement des mutualisations dans diffĂ©rents contextes et selon des modes d’intĂ©gration variables. StĂ©phane Chevalier explique comment la volontĂ© de coopĂ©ration des professionnels, dans le champ des musĂ©es, du patrimoine et de la culture scientifique et technique, a abouti Ă  un rĂ©seau structurĂ© en capacitĂ© d’intervenir dans des projets nationaux. Catherine DhĂ©rent montre comment, dans la MĂ©tropole de Lille, une mutualisation choisie au dĂ©part permet d’amĂ©liorer la visibilitĂ© et l’efficacitĂ© des actions. Nathalie Berriau explicite les rouages d’un donnant/donnant » efficace, au sein d’un rĂ©seau associant des Ă©tablissements psychiatriques de taille modeste. Christine Stotzenbach souligne la capacitĂ© de la mutualisation des ressources documentaires Ă  s’adapter aux changements organisationnels dans une universitĂ©. Catherine Baude Ă©voque les dĂ©marches de mutualisation au sein du rĂ©seau Documentation Archives des ministĂšres sociaux. Françoise Banat-Berger et Guy Cobolet confrontent leurs expĂ©riences respectives en matiĂšre de mutualisation et de fusion dans le domaine des archives et dans celui des bibliothĂšques universitaires. En conclusion, Sophie Ranjard et Odile Giraud proposent les points clĂ© d’une mutualisation rĂ©ussie. [pratiques] Formalisation et animation sont les mots-clĂ©s d’une mutualisation rĂ©ussie. On peut faire beaucoup plus et mieux ensemble que seul, Ă  condition de partager des valeurs et de se doter d’une organisation to pool resources ? ApproachesHow to pool resources ? ApproachesProcedures and demonstrations are key to successful resource sharing. Together we work better than alone, provided we share on the values of the ÂżCĂłmo ? Los procesosLa formalizaciĂłn y coordinaciĂłn son las palabras clave de una mutualizaciĂłn exitosa. Se puede hacer mucho mĂĄs y mejor juntos que solos, siempre que se compartan ciertos valores y las entidades se doten de una organizaciĂłn mutualisieren ? Die AnsĂ€tzeFormalisierung und Animation sind die Stichworte einer gelungenen Mutualisierung. Gemeinsam lĂ€sst sich mehr erreichen und besser arbeiten, vorausgesetzt, man teilt die Werte und erstellt eine angepasste Organisation. DiffĂ©rents modes opĂ©ratoiresQue fait-on ensemble ?À la recherche de l’équilibre Contents1 Qu’est-ce qu’un chevalier a Ă©tĂ© payĂ©? Combien les Chevaliers ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Comment la plupart des chevaliers Ă©taient-ils payĂ©s pour leur service? Quel est le salaire d’un chevalier Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale? Quelle Ă©tait la taille d’un chevalier? Étaient des chevaliers riches ou pauvres? Est-ce qu’une chevalerie obtient un salaire? Les chevaliers ont-ils payĂ© leur propre armure? Les chevaliers sont-ils riches? Quelle nourriture les chevaliers ont-ils mangĂ©? Pour quoi 3 choses ont fait un combattant pour? Combien de terres ont possĂ©dĂ© un seigneur mĂ©diĂ©val? Les serviteurs mĂ©diĂ©vaux ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Combien pesait une combinaison d’armure? Combien de temps a-t-il fallu pour devenir chevalier? Qui est le chevalier le plus cĂ©lĂšbre? Les messages et les dames sont-ils payĂ©s? ĐŸĐŸĐșĐ°Đ·Đ°Ń‚ŃŒ В Ce a-t-il Ă©tĂ© payĂ© un chevalier? Les chevaliers de Charlemagne ont reçu des subventions de terres conquises qui les ont rapidement mis sur la voie de la richesse. Ils pourraient Ă©galement recevoir des dons d’argent ou d’autres choses prĂ©cieuses. Cependant, certains chevaliers n’étaient pas du tout оюю. 2018 Đł. Combien les Chevaliers ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Au 14e siĂšcle, un cĂ©libataire en anglais a Ă©tĂ© payĂ© au taux de 2 shillings par jour, une banniĂšre de chevalier Ă  4 shillings par jour. Les chevaliers ne pouvaient pas ĂȘtre contraints de servir Ă  l’étranger, donc le roi a dĂ» les payer * par diem *. Paye de Squires environ 1 shilling par jour. Les chevaliers pourraient ĂȘtre payĂ©s pour leur service de plusieurs maniĂšres, y compris de l’argent ou des biens Ă©changeables comme les peaux. Quel est le salaire d’un chevalier Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale? MĂ©diĂ©val Times, Inc. Les salaires Titre d’emploi Un salaire Salaires de chevalier – 2 salaires signalĂ©s 17 $ / h Salaires associĂ©s de vente au dĂ©tail – 2 salaires signalĂ©s 13 $ / h Salaires des trompettes – 2 salaires signalĂ©s 13 $ / h Salaires de caissier / contrĂŽle de la trĂ©sorerie – 2 salaires signalĂ©s 11 $ / h Quelle Ă©tait la taille d’un chevalier? Frais de Knight – En thĂ©orie, un fief qui a fourni des revenus suffisants pour Ă©quiper et soutenir un chevalier. Il s’agissait d’environ douze pecs ou 1500 acres, bien que le terme s’applique plus aux revenus qu’un fief pourrait gĂ©nĂ©rer que sa taille; Cela a nĂ©cessitĂ© environ trente points par an pour soutenir un chevalier. Étaient des chevaliers riches ou pauvres? Alors que les chevaliers Ă©taient aisĂ©s», en particulier par rapport au reste de la population rurale, ils Ă©taient souvent plus pauvres que les marchands et les maĂźtres de guilde de tĂȘte. D’oĂč beaucoup d’inter-mariages en Angleterre entre les nobles et les filles de la bourgeoisie riche. Est-ce qu’une chevalerie obtient un salaire? Par exemple, comme l’a notĂ© Royal Collection Trust, le titre de l’AntiquitĂ© n’a pas confĂ©rĂ© aucun avantage monĂ©taire Ă  une personne puisque quiconque a accordĂ© le titre de Knight, pour le citer,
 Il en va de mĂȘme aujourd’hui, bien que la reine puisse accorder Ă  quelqu’un la permission de donner une chevalerie Ă  sa place si elle le souhaite ainsi. Les chevaliers ont-ils payĂ© leur propre armure? Les chevaliers devaient fournir leur propre armure, mais parfois un souverain ou un baron sous lequel ils servaient leur a donnĂ© un tout ou un morceau d’armure
. Le chevalier Ă  court d’argent pourrait Ă©galement embaucher un costume d’armure ou, Ă  la poussĂ©e, gagner un costume en battant un adversaire soit lors d’un tournoi mĂ©diĂ©val ou au combat lui-mĂȘme. Les chevaliers sont-ils riches? Les ressources nĂ©cessaires pour les chevaux, l’armure et les armes signifiaient que la chevalerie Ă©tait gĂ©nĂ©ralement un travail pour les riches. La plupart des chevaliers provenaient de familles nobles, et le succĂšs au combat pourrait conduire Ă  une concession royale de terres et de titres supplĂ©mentaires. Quelle nourriture les chevaliers ont-ils mangĂ©? Les chevaliers mangeaient souvent de la viande rĂŽtie poulet, cochon, lapin, etc. et les lĂ©gumes locaux comme les carottes, le chou et l’oignon. Pour quoi 3 choses ont fait un combattant pour? Ils avaient besoin d’une armure trĂšs chĂšre, d’armes et d’un puissant cheval de guerre. Les premiers chevaliers du Moyen Âge se sont battus pour Charlemagne, le roi des Francs, dans les annĂ©es 700. Afin de combattre les batailles Ă  travers son grand empire, Charlemagne a commencĂ© Ă  utiliser des soldats Ă  cheval. Combien de terres ont possĂ©dĂ© un seigneur mĂ©diĂ©val? Ceci, il y aurait environ 700 personnes sous chaque baron. De plus, un manoir serait d’environ 4 kilomĂštres carrĂ©s. Ainsi, les frais de chevalier seraient d’environ 4 Ă  6 kilomĂštres carrĂ©s. Cela ferait un baron pour possĂ©der environ 40 Ă  60 kilomĂštres carrĂ©s de terrain. Les serviteurs mĂ©diĂ©vaux ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? La plupart des membres du personnel Ă©taient payĂ©s de jour en jour, et la sĂ©curitĂ© de l’emploi Ă©tait souvent prĂ©caire, en particulier pour les plus bas des serviteurs qui ont Ă©tĂ© licenciĂ©s lorsqu’un seigneur du chĂąteau s’est Ă©loignĂ© du chĂąteau. Combien pesait une combinaison d’armure? entre 45 et 55 livres. Un costume entier d’armure de terrain c’est-Ă -dire une armure pour la bataille pĂšse gĂ©nĂ©ralement entre 45 et 55 lb. 20 Ă  25 kg, le casque pesant entre 4 et 8 lb. 2 Ă  4 kg – moins que l’équipement complet d’un pompier avec un Ă©quipement d’oxygĂšne, ou ce que la plupart des soldats modernes ont portĂ© au combat depuis le XIXe siĂšcle. Combien de temps a-t-il fallu pour devenir chevalier? La plupart des futurs chevaliers ont travaillĂ© comme Ă©cuyer pendant cinq ou six ans. Si un Ă©cuyer avait prouvĂ© sa bravoure et ses compĂ©tences au combat, il deviendrait chevalier Ă  l’ñge de vingt et un. Il a remportĂ© le titre de Knight lors d’une cĂ©rĂ©monie de “doublage”. Qui est le chevalier le plus cĂ©lĂšbre? Article Rodrigo DĂ­az de Vivar – El Cid’
 Sir William Marshal – Le plus grand chevalier ait jamais vĂ©cu»  Richard I – Le cƓur lion»  Sir William Wallace
. Sir James Douglas – Le noir Douglas’
 Bertrand du GUESCLIN – l’aigle de Brittany’
 Edward de Woodstock – Le prince noir»  Sir Henry Percy – Hotspur’ Les messages et les dames sont-ils payĂ©s? Vous n’obtenez pas d’argent ni de mĂ©daille. Il y a six ordres de chevalerie et le monarque dĂ©cide dans lequel vous ĂȘtes fait chevalier. Certains ont des titres diffĂ©rents comme Knight / Dame Grand Cross ou Knight / Dame Commander. ]] 1. Des sources iconographiques au symbole maçonnique L'Aigle Ă  deux tĂȘtes est aujourd'hui l’emblĂšme du systĂšme de hauts grades maçonniques le plus pratiquĂ© dans le monde le Rite Écossais Ancien et AcceptĂ©. À l'origine, les grades pratiquĂ©s sous la juridiction des SuprĂȘmes Conseils tenaient fortement Ă  la tradition judĂ©o-chrĂ©tienne. Au terme d'une Ă©volution de deux siĂšcles ce rite se veut aujourd'hui porteur d'une spiritualitĂ© universaliste. Il est curieux de constater que cette vocation universelle existait virtuellement dans l’emblĂšme choisi aux origines du rite. En effet, pour l'historien de l'iconographie l'aigle est avec le dragon le seul animal qui appartienne Ă  l'emblĂ©matique de tous les temps et de tous les pays ». Or depuis la plus haute antiquitĂ© des communautĂ©s humaines ont fait de l’aigle Ă  deux tĂȘtes, mi-aigle, mi-animal fabuleux et qui par lĂ  tient au dragon, une figure emblĂ©matique. Lorsque dans le deuxiĂšme tiers du XVIIIe siĂšcle la Franc-Maçonnerie s’agrĂ©gera une partie du corpus symbolique occidental, l’aigle Ă  deux tĂȘtes prendra naturellement place parmi ses emblĂšmes. I. L'Orient aux origines de l'Aigle Ă  deux tĂȘtes A. NAISSANCE DE LA POSITION HÉRALDIQUE DE L'AIGLE À DEUX TÊTES CHEZ LES HITTITES Peut-ĂȘtre les figurations Ă  deux tĂȘtes sont-elles connues depuis des temps immĂ©moriaux ? Ainsi une reprĂ©sentation fĂ©minine Ă  deux tĂȘtes DĂ©esse-MĂšre ? retrouvĂ©e Ă  Catal HĂŒyĂŒk, une des plus anciennes villes du monde, a-t-elle pu ĂȘtre datĂ©e du sixiĂšme millĂ©naire avant Les premiĂšres attestations de la figure de l'aigle Ă  deux tĂȘtes sont aussi extrĂȘmement anciennes. On les dĂ©couvre dans le matĂ©riel archĂ©ologique laissĂ© par la civilisation hittite qui s’épanouit en Asie Mineure entre le XXe et le XIIIe siĂšcles avant notre Ăšre. Il s'agit d'abord de sceaux cylindriques trouvĂ©s dans les fouilles de Boghazköy, ancienne capitale hittite. Ils prĂ©sentent de façon trĂšs claire un aigle bicĂ©phale aux ailes dĂ©ployĂ©es. La recherche d'une certaine esthĂ©tique conduit Ă  cette position “hĂ©raldique” qui s'explique aussi par une tendance naturelle Ă  la symĂ©trie et la nature probablement religieuse de l'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©. La datation proposĂ©e par les scientifiques est de + ou – 1750-1715 et le contexte situerait l'origine de ces sceaux dans un milieu commerçant. On retrouve cette image de l'aigle Ă  deux tĂȘtes dans la mĂȘme rĂ©gion dans deux oeuvres monumentales, Ă  Alaça HĂŒyĂŒk datĂ©e de + ou – 1400 et Ă  Yazilikaya 1250 au plus tard. Le contexte est ici diffĂ©rent et semble exclusivement religieux. L'aigle devient le symbole de la divinitĂ©. À Alaça HĂŒyĂŒk, l'aigle se trouve sur la face intĂ©rieure de l'orthostate portant les sphinx situĂ©s Ă  l'entrĂ©e monumentale de cette ville. À Yazilikaya, il se trouve au milieu d'une procession de divinitĂ©s, dont l'ensemble servit de sanctuaire en plein air. L'aigle Ă  deux tĂȘtes semble s'estomper dans la derniĂšre pĂ©riode hittite, du IXe au VIIe siĂšcles, et disparaĂźtre avec la fin de cet empire. B. SELDJOUKIDES ET TURCOMANS LA REDÉCOUVERTE DE L'AIGLE À DEUX TÊTES AU HAUT MOYEN-ÂGE C'est dans la mĂȘme rĂ©gion, mais deux mille ans aprĂšs, que va rĂ©apparaĂźtre l'aigle Ă  deux tĂȘtes. A partir de l'an mil, les Seldjoukides – seigneurs turcs de Mongolie convertis Ă  l'Islam vers 920 – envahissent l'Anatolie. À la fin du XIe siĂšcle les Seldjoukides d'Anatolie se sĂ©parent des Grands Seldjoukides d'Iran pour crĂ©er le royaume des Seldjoukides dit de Rum Rome car situĂ© en pays byzantin. Ils Ă©tablissent leur capitale Ă  NicĂ©e Iznik, puis Ă  Konya. L'aigle Ă  deux tĂȘtes se rencontre Ă  profusion sous le rĂšgne du plus grand sultan seldjoukide de Konya, Alaeddin KeykĂŒbad 1219-1236 et de son fils et successeur Keyhusrem II 1236-1246. On le dĂ©couvre en effet sur des tissus, des pierres taillĂ©es, des carreaux muraux ou des porte-Coran. Comme toute problĂ©matique iconographique il est trĂšs difficile de dire s'il s'agit d'un emprunt ou d'une recrĂ©ation. L'un et l'autre auraient Ă©tĂ© facilitĂ©s par le fait que les ancĂȘtres des Seldjoukides connaissaient au Ve siĂšcle un coq Ă  deux tĂȘtes. Mais c'est bien d'un emprunt dont il s'agit chez les successeurs des Seldjoukides au tout dĂ©but du XIIIe siĂšcle, les Turcomans. Si l'on trouve des aigles Ă  deux tĂȘtes sur certaines de leur piĂšces de monnaie en bronze, on y dĂ©couvre aussi des motifs sassanides, grecs, romains, byzantins et chrĂ©tiens manifestement copiĂ©s sur des vestiges anciens. C. BYZANCE L'AIGLE À DEUX TÊTES EMBLÈME DE L'EMPIRE Constantinople se veut la Nouvelle Rome et Ă  ce titre l'emblĂ©matique de l'aigle y est bien connue, comme symbole de la puissance et de la souverainetĂ©. À l'image des CĂ©sars et des Augustes de la Rome antique, le Basileus, l'empereur byzantin, souverain de l'Empire Romain d'Orient, porte l'aigle pour armes. Comment cet aigle impĂ©rial romain est-il devenu un aigle Ă  deux tĂȘtes ? Une alternance de guerres et d'Ă©changes commerciaux rythmait les relations Ă©troites des Byzantins avec leurs voisins et ennemis, Seldjoukides puis Turcomans. L'aigle Ă  deux tĂȘtes est trĂšs probablement arrivĂ© Ă  Constantinople sur les tissus ou les monnaies d'un marchand ou dans les souvenirs d'un soldat. Les lutrins des Ă©glises orthodoxes qui prĂ©sentent cet emblĂšme sont les cousins des porte-Coran seldjoukides. Par son caractĂšre propre, l'aigle Ă  deux tĂȘtes a dĂ» peu Ă  peu se dĂ©velopper dans l'art et l'emblĂ©matique jusqu'Ă  inflĂ©chir le dessin de l'aigle impĂ©rial. C'est probablement le basileus ThĂ©odore II Lascaris 1254-1258 qui le premier fit de l'aigle bicĂ©phale un emblĂšme de l'empire. Il faut dire que les deux tĂȘtes de l'aigle symbolisaient particuliĂšrement bien la double souverainetĂ© temporelle et spirituelle Ă  laquelle prĂ©tendaient les basileus. Par la suite l'emblĂ©matique de l'aigle Ă  deux tĂȘtes sera toujours trĂšs prĂ©sente dans l'Ă©glise orthodoxe grecque, jusqu'Ă  en devenir l'emblĂšme officiel ! Les aigles Ă  deux tĂȘtes des pays balkaniques, ainsi que celui de l'empire russe, sont directement hĂ©ritĂ©s de Byzance. II. L'Aigle Ă  deux tĂȘtes dans l'Occident mĂ©diĂ©val A. APPARITION DE L'AIGLE À DEUX TÊTES L'ART ROMAN On dĂ©couvre quelques exemples d'aigle Ă  deux tĂȘtes dans la sculpture romane des Ă©glises de Vouvant VendĂ©e, Civray Vienne, Gensac-la-Pallue et Sainte-Colombe Charente, Moissac Tarn-et-Garonne, Vienne IsĂšre. Sans qu'il soit possible de les dater trĂšs prĂ©cisĂ©ment, aucune de ces Ă©glises ne semblent postĂ©rieures au XIIe cette figure d'origine orientale a-t-elle pu rejoindre puis s'Ă©panouir au coeur de l'Occident mĂ©diĂ©val ? Suivons les explications d'Emile MĂąle sur un itinĂ©raire iconographique classique qui pourrait bien ĂȘtre aussi celui de l'aigle Ă  deux tĂȘtes Au temps de Saint-Bernard, c'est-Ă -dire en pleine Ă©poque romane, les fleurs et les animaux qui ornent les cloĂźtres et les Ă©glises sont la plupart du temps des copies d'originaux antiques, byzantins, orientaux, que l'artiste reproduisait sans en comprendre le sens. L'art dĂ©coratif du Moyen-Age a commencĂ© par l'imitation. Ces prĂ©tendus symboles ont Ă©tĂ© souvent sculptĂ©s d'aprĂšs le dessin d'une Ă©toffe persane ou d'un tapis arabe. A mesure qu'on l'Ă©tudie mieux, l'art dĂ©coratif du XIe et du XIIe siĂšcles apparaĂźt de plus en plus comme un art composite qui vit d'emprunts. Les multiples Ă©lĂ©ments dont il est fait commencent Ă  se laisser entrevoir. Les chapiteaux romans nous montrent frĂ©quemment, par exemple, deux lions disposĂ©s symĂ©triquement de chaque cotĂ© d'un arbre ou d'une fleur. Irons-nous avec l'abbĂ© Auber, en chercher le sens dans les livres des thĂ©ologiens du XIe siĂšcle ? – Nous perdrions notre temps, car ces deux lions, Lenormand l'a prouvĂ©, ont Ă©tĂ© copiĂ©s sur quelque Ă©toffe fabriquĂ©e Ă  Constantinople d'aprĂšs de vieux modĂšles persans. Ce sont les deux animaux qui veillent sur le hom, l'arbre sacrĂ© de l'Iran. Les tisserands byzantins n'en savaient dĂ©jĂ  plus le sens et n'y voyaient qu'un dessin industriel d'une disposition heureuse. Quant Ă  nos sculpteurs du XIIe siĂšcle, ils imitaient les figures du tapis byzantin apportĂ© en France par les marchands de Venise, sans se douter qu'elles pussent avoir une signification quelconque. » Or il se trouve que l'on a justement dĂ©couvert lors de travaux dans la cathĂ©drale de PĂ©rigueux, en 1895, un tissu d'origine orientale prĂ©sentant des motifs d'aigle Ă  deux tĂȘtes. AppelĂ© “Le Suaire de Saint-Front”, il s'agit d'un morceau de soie du XI-XIIe siĂšcle, d'origine Grand-Seldjoukide, turcomane ou provenant d'un atelier de Constantinople, voire de l'Espagne musulmane. Il s'agirait d'un morceau de chasuble d'un Ă©vĂȘque dont les restes ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s avec ceux d'autres Ă©vĂȘques, et emmurĂ©s en 1173. Un dernier Ă©lĂ©ment renforce la thĂšse de l'emprunt Ă  l'Orient. l’aigle Ă  deux tĂȘtes semble bien reprĂ©sentĂ© dans les blasons des principaux participants des croisades. Jourdain d'Amphermet, Jean de Dion, Hamelin et Geoffroy d'Antenaise, Jean de la BĂ©reaudiĂšre, Le Meigre, Amaury de Saint-Cler, Hugues de Sade et Laurent de la Laurencie portent l’aigle Ă  deux tĂȘtes. B. L'AIGLE À DEUX TÊTES DANS LES SCEAUX ET LES ARMOIRIES Les armoiries apparaissent sur les champs de bataille du XIIe siĂšcle pour permettre aux combattants de se reconnaĂźtre au coeur de la mĂȘlĂ©e
 Les animaux furent parmi les premiĂšres figures utilisĂ©es. Les armoiries animaliĂšres constituent 60 % des armoiries vers 1180, 40 % vers 1250 et se stabilisera autour de 30 %, puis vers 25 % au cours du XIVe siĂšcle. L'aigle – monocĂ©phale – est l'une des grandes figures de l'hĂ©raldique. Mais Dans les armoiries occidentales, son indice de frĂ©quence est cependant trĂšs infĂ©rieur Ă  celui du lion au Moyen-Âge on compte environ un Ă©cu Ă  l'aigle pour six Ă©cus au lion, et Ă  l'Ă©poque moderne le rapport semble passer de un Ă  dix. C'est surtout la raretĂ© de l'aigle dans les armoiries roturiĂšres qui explique ces diffĂ©rences. L'aigle est en effet essentiellement une figure hĂ©raldique nobiliaire, symbole de puissance et d'autoritĂ© ». L'origine et la signification de l'aigle Ă  deux tĂȘtes sont des sujets qui ont fait couler beaucoup d'encre. Il semble bien que ce soit avant tout un thĂšme essentiellement graphique et que le blason l'ait empruntĂ©, tardivement, Ă  l'iconographie orientale ». Le plus ancien exemple français est celui du sceau apposĂ© en 1227 par un Chevalier
 de l'Ordre du Temple, Guillaume de l’Aigle, Commandeur du Temple en Normandie. Le second cas est celui de Jocelin de Chanchevrier datĂ© de 1229. On a pu calculer que jusqu'en 1300, dans les armoiries françaises, Ă  peine 7 % des aigles Ă©taient bicĂ©phales. L'aigle Ă  deux tĂȘtes n'est donc pas un motif hĂ©raldique quantitativement important. En revanche la qualitĂ© de certaines personnalitĂ©s l'ayant pour arme a pu contribuer Ă  en donner une image particuliĂšre. Ainsi dĂ©couvre-t-on qu'il constitue les armes de Bertrand du Guesclin 1320-1380. HĂ©ros de tournoi, chevalier errant et justicier au renom lĂ©gendaire, guerrier victorieux puis connĂ©table de France, on fit de lui sous Charles VI, le type du parfait chevalier. Or Bertrand du Guesclin portait d'argent Ă  l'aigle Ă  deux tĂȘtes de sable, Ă  la cĂŽtice de gueules brochant sur le tout, becquĂ©e, lampassĂ©e et armĂ©e de gueules ». L'aigle Ă  deux tĂȘtes se voit donc associĂ© dans l'imaginaire mĂ©diĂ©val au type du parfait chevalier. Outre sa prĂ©sence dans les armoiries des chevaliers croisĂ©s, l’aigle Ă  deux tĂȘtes constitue le blason d’un Ordre hospitalier du Moyen-Âge, les Chanoines rĂ©guliers de Saint Antoine qui portent D’or Ă  un aigle de sable Ă  deux tĂȘtes, diadĂ©mĂ© de mĂȘme, ayant le vol Ă©tendu et au col une couronne d’or, en forme de collier, duquel pend un Ă©cusson aussi d’or, posĂ© sur la poitrine de l’aigle et chargĂ© d’un tau ou taph d’azur ». C. L'AIGLE À DEUX TÊTES DANS L'EUROPE MODERNE Plus on avance vers le XVe siĂšcle plus l’aigle Ă  deux tĂȘtes se dĂ©veloppe dans les pays germaniques auquel il est souvent exclusivement associĂ© aujourd’hui, plus Ă  tort qu’à raison. Mais malgrĂ© quelques tĂ©moignages exceptionnels Ă  l'Ă©poque de FrĂ©dĂ©ric II, ce n'est que sous l'empereur Sigismond, c'est-Ă -dire au dĂ©but du XVe siĂšcle, que l'aigle bicĂ©phale devint dĂ©finitivement la figure hĂ©raldique de l'empereur, tandis que l'aigle monocĂ©phale Ă©tait dĂ©sormais rĂ©servĂ© au roi des Romains ». En hĂ©raldique, Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle, l’Aigle Ă©ployĂ© entre dans les armes de prĂšs de 500 familles europĂ©ennes dont, pour 200 d’entre-elles, il constitue les armes complĂštes. III. Les dĂ©buts de l’Aigle Ă  deux tĂȘtes en Maçonnerie L’Aigle Ă  deux tĂȘtes apparaĂźt en Maçonnerie en France dans le tout dĂ©but des annĂ©es 1760 avec le grade de Grand Inspecteur Grand Élu ou Chevalier Kadosh. On le dĂ©couvre ainsi dans la fameuse lettre que les Maçons de Metz Ă©crivent Ă  ceux de Lyon en juin 1761. Ce prĂ©cieux courrier a pour objet l'information rĂ©ciproque des dignitaires de l'ordre sur les grades connus ou pratiquĂ©s dans les deux orients. Les Maçons lorrains y expliquent que le grade le plus Ă©levĂ© qu'ils pratiquent est celui de Chevalier Grand Inspeur Grand ElĂ» der grade », en consĂ©quence, Tous les grades [
] sont tous subordonnĂ©s Ă  ce dernier » , or Le petit attribut [de ce grade] est un aigle d'or Ă©ployĂ© portant une couronne de prince sur les deux tĂȘtes et tenant un poignard dans ses serres. Le grand attribut est une Croix rouge Ă  8 pointes semblable Ă  celle de Malthe ; sur le centre, dans un Cercle, sont une EpĂ©e et un poignard en sautoir » On trouve justement au bas de la copie d'un procĂšs-verbal conservĂ©e dans les archives de la Loge de Saint Jean » de Metz un trĂšs beau sceau prĂ©sentant un aigle Ă  deux tĂȘtes. Ce document est datĂ© du 25 avril 1763 et il n’est pas indiffĂ©rent que le signataire en soit le frĂšre Le Boucher de LĂ©noncourt. On le connaĂźt en effet comme l’un des principaux promoteurs du grade de Kadosh dans les annĂ©es 1760. Ce sceau prĂ©sente donc trĂšs probablement l’iconographie premiĂšre de l’aigle Ă  deux tĂȘtes en Maçonnerie. Peut-on attribuer la rĂ©alisation de ce sceau Ă  Augustin PantalĂ©on, l'une des personnalitĂ©s du cĂ©nacle animĂ© par Le Boucher de LĂ©noncourt, qui exerçait la profession de graveur ? Nous aurions donc lĂ , Ă  la fois le dessin originel de l'aigle Ă  deux tĂȘtes dans l'Ordre maçonnique et son auteur ! Dans un courrier confidentiel Ă  Willermoz, Meunier de PrĂ©court rĂ©vĂšle l'enseignement secret du grade de Grand Inspecteur Grand Élu ou Chevalier Kadosh les francs-maçons sont en fait les descendants de ces fameux infortunĂ©s T....... [Templiers] ». Il y ajoute une glose sur l'emblĂšme du grade L'aigle portant un poignard dans ses serres avec ces mots Neccum Adonay, Vengeance Ă  Dieu, nous reprĂ©sente les derniĂšres paroles de Jacques de Molay, dernier Grand MaĂźtre, quand il ajourna le pape et le roy ; ajournement terrible vĂ©rifiĂ© par l'Ă©vĂ©nement. L'aigle, l'animal qui plane le plus haut dans les airs et le seul qui fixe le soleil, est le juste emblĂšme de cet infortunĂ© vieilllard » Dans la lettre suivante oĂč Meunier de PrĂ©court entreprend d'exposer dans le dĂ©tail les liens entre les Templiers et les Chevaliers , l'explication est un peu diffĂ©rente. Ce sont en effet les Templiers survivants au supplice qui Comme l'aigle est le Roy des oiseaux et le seul qui regarde fixement le soleil, ils le prirent pour devise en l'armant d'un poignard dans les serres, comme pour demander justice Ă  la divinitĂ© d'un aussi horrible attentat » On doit noter que ces explications n'Ă©clairent pas sur le caractĂšre Ă©ployĂ© de la dite aigle. Peut-ĂȘtre celui-ci devait-il contribuer Ă  assurer la prĂ©sĂ©ance du Kadosh sur un autre grade apparu Ă  la mĂȘme Ă©poque et qui allait contester au Chevalier le rĂŽle terminal de Nec plus Ultra de la maçonnerie le Chevalier de l'Aigle Rose-Croix. La symbolique de l'aigle – monocĂ©phale – y joue en effet un rĂŽle. Mais peut-ĂȘtre, tout simplement, l'aigle Ă  deux tĂȘtes, dont les qualitĂ©s chevaleresques et de souverainetĂ© appartenaient au fond commun de la symbolique occidentale, apparut-il particuliĂšrement adaptĂ© pour ce grade auquel Tous les [autres
 devaient ĂȘtre] subordonnĂ©s » ; grade qui en consĂ©quence se voulait porteur des plus prĂ©cieuses rĂ©vĂ©lations de la Maçonnerie et aspirait Ă  gouverner l'Ordre. Toujours est-il que le ou Chevalier Kadosh allait connaĂźtre une grande fortune dans la Maçonnerie française des annĂ©es 1760 et avec lui son emblĂšme, l’aigle Ă  deux tĂȘtes. Ainsi, dĂšs 1762, les dignitaires de la Grande Loge des MaĂźtres de Paris, dite de France, avec Ă  sa tĂȘte le substitut du Grand MaĂźtre, Chaillon de Jonville, s'annoncent dĂ©corĂ©s du Grade par Excellence de ». Tous les rituels manuscrits de ou Chevalier Kadosh qui nous sont parvenus prĂ©sentent l’aigle Ă  deux tĂȘtes comme l'emblĂšme du grade. Celui-ci se trouve ainsi associĂ© au Nec plus Ultra de la Maçonnerie et devient donc, de fait, le symbole d'une fonction dirigeante dans la PremiĂšre Grande Loge de France. Article paru dans le n° 107-108 tome XXVII, 1996. Texte reproduit intĂ©gralement mais sans les notes et rĂ©fĂ©rences bibliographiques, ni les illustrations.

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