EXEMPLEDE LETTRE D’AMOUR POUR UNE FEMME QUI EST LOIN : Mon amour, La raison pour laquelle je vous écris vraiment cette lettre est pour vous faire comprendre que ma vie n’est pas la même sans vous. Dire que tu me manques beaucoup, c’est ne rien dire. La vie est devenue l’endroit terne, triste et solitaire depuis que tu es loin de moi Vivresans attente, cela signifie simplement donner. Donner sans retenue, sans attendre aucun retour, même le moindre qu'il soit. Je ne parle pas de respect, qui est primordial dans toute relation, quelle qu'elle soit. Je vous parle d'amour véritable. Aimez sans attendre en retour que l'autre vous aime. LeCommandant quitte l’armée et écrit une émouvante lettre d’amour à Irène. Je vous aime. () Cet aveu vous fera peut-être rire après tant de mois de séparation. Il me soulage, il m’assure que je suis vivant, en paix avec moi-même. () À vous, ma vie. L’EXPLICATION La Vie et rien d’autre, c’est ne pas oublier. Lesplus beaux messages et déclarations d’amour. Quelques mots d’amour suffisent toujours pour montrer à l’autre combien de fois on l’aime, et comment la vie est si belle à profiter à ses côtés. L’amour est l’émotion la plus intense et la LaVie et rien d’autre qui se déroule entre 1920 et 1922 est sans doute l'un des plus grands films qui ait été fait non sur la guerre elle-même mais s Pourne rien arranger, chaque fois qu’elle le voit (même lorsqu’elle part au bout du monde pour l’oublier), il est au bras d’une autre femme. Toute sa vie, elle l’a vu enchaîner les conquêtes sans lendemain. Maintenant, elle veut le voir trouver l’amour éternel. Avec elle. uxqoj. 26/08 2327Syntax_ErrorBon week-end à tous. 26/08 1417reveecrirebon vend.. et bon wek.. jacou , yuba Edelphe, ,et tous les autres que je n'ai pas cité. surtout une bonne santé 26/08 0835EdelpheBon dimanche à tous, poètes et lecteurs 26/08 0804jacouBelle journée de fin de semaine ouvrée aux membres qui font Icetea ! 26/08 0748jacouJ'ai retiré la partie contestable que tu soulignes dans son propos ici c'est peut-être fini le temps des insultes adressées à la communauté d'Icetea ? ! 26/08 0746jacouBonjour Assia 25/08 2219Plume borgnec'était une plaisanterie 25/08 2217YubaBonsoir Plume Borgne , je vous prie d' être aimable et poli sur cette tribune . 25/08 2004Plume borgnesalut ça gaze 24/08 1223YubaBonjour Georges ...bonjour tout le Monde ! 24/08 0941jacouBonjour Sylvain et Paradox pas de souci !, et merci à vous deux !! Bonjour à la communauté d'Icetea, beau soleil et fraîcheur matinale en région parisienne et au-delà...? 23/08 0253ParadoXx696Bon anniversaire avc retard le 21 août c aussi l'anniversair e d'une personne cher . Bises Jacou 22/08 0508romantiquejoyeux anniversaire à jacou pour ses poémes avec sa plume féconde !merci ! 22/08 0409jacouBonjour à vous, et merci Michel, merci à Toi Claire, et puis Merci à Toi Célyne 21/08 1831LucylineTrès bel anniversaire à Toi Jacou 21/08 1816Lys-CleaHeureux Anniversaire à Toi, Jacou ! 21/08 1816Lys-CleaBonsoir à Toutes et Tous , Visibles et non Visibles .. , 21/08 1716reveecrirebon et joyeux anniversaire Jacou . 21/08 1638jacouBonjour et merci beaucoup Olivier, Edelphe, Syntax Error, Assia portez-vous bien 21/08 1505YubaJoyeux anniversaire Georges/ Jacou ..bonheur et bonne santé Pour remonter le moral de votre conjointe en prison et raviver la flamme entre vous, avez-vous pensé à lui écrire ? Envoyer une lettre d’amour quand on est en relation à distance avec un détenu vous permettra de mettre vos émotions à plat, et de témoigner de votre amour. Quand une personne compte autant, peu importe le contexte. Ce n’est pas parce que votre copain ou copine est en prison que vous avez à lui refuser toute forme d’attention. Alors plutôt que d’attendre patiemment la prochaine fois que vous pourrez le/la voir au parloir ou la fin de sa détention, pourquoi ne pas lui envoyer une belle lettre d’amour pour exprimer vos sentiments ?L’éloignement n’a pas à avoir raison de votre couple, prison ou pas, distance ou non. Ce type de petites attentions permettra à votre partenaire de savoir combien vous tenez à lui/elle. La prison n’est facile à vivre ni pour le détenu, ni pour son entourage… mais écrire permet de se libérer. N’hésitez pas à adapter ce modèle de lettre d’amour à votre propre situation elle n’en sera que plus personnalisée !Exemple de lettre d’amour à son copain/sa copine détenue en prisonMon amour,Je t’écris maintenant alors que tu dors sans doute, pour pouvoir poster ce message dès l’aube et qu’il soit entre tes mains le plus tôt possible. Pour que tu saches le plus tôt possible combien je t’aime. Parce que même si tu n’es pas auprès de moi, tu envahit mon esprit à chaque n’attends qu’une chose pouvoir te retrouver au parloir, te voir, t’entendre. Tu es toujours dans mes pensées. Je me demande à chaque instant ce que tu fais, et pense à combien j’aimerais pouvoir te raconter mes anecdotes du quotidien, ou bien même te voir sans parler. Pour moi, ça serait déjà me dis qu’il ne s’agit que d’une épreuve à surmonter, d’un mauvais moment à passer. A ta sortie, nous pourrons vivre la vie “normale” dont nous rêvons sans cesse. Et nous la chérirons plus que n’importe qui d’autre. Parce que nous connaitrons tous les sacrifices que nous aurons fait jusque là, tous les efforts nécessaires. A ce moment, nous rattraperons le temps perdu et pourrons vivre toutes nos fantaisies vivre ensemble, partir en voyage, fonder une famille…Je nous imagine tout faire ensemble, jusqu’aux petits moments du quotidien dont tu es encore privé. Aller au supermarché, se promener, aller au restaurant, partager le même lit… Ça peut paraître bête, mais je serais la femme la plus comblée si seulement je pouvais faire tout cela avec toi. Je ne supporte pas de t’imaginer là-bas, derrière les barrières et les grillages. Sache que malgré la distance et l’éloignement, je veille sur toi de loin. Tu me manques mon amour. Et j’attendrai le temps qu’il faudra pour te retrouver. Bientôt, j’en ai l’espoir, je serai dans tes importe combien de jours il te reste à tenir là-bas, plus aucun barreaux ne t’empêcheront de vivre tes rêves après ce temps. La seule vraie prison, c’est celle qu’on forme dans sa tête. Alors tiens le coup mon homme un jour après l’autre, continue d’avancer, de faire des efforts, de te dépasser. Même quand c’est dur. Même quand tu as envie de tout arrêter. Même quand tu as envie de faire des bêtises cela ne servirait qu’à rallonger ta peine… Et je te promets que la suite de ta vie, de notre vie commune, en vaudra la peine. C’est cette pensée qui m’anime et me permet de tenir au quotidien, celle-ci même qui me donne la force de t’aimer envers et contre tout. Je me sens prisonnière de cette situation aussi tu sais, mais puisque c’est pour toi, rien d’autre n’a d’ as changé ma vie, bouleversé mes habitudes. Je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui si je n’avais pas croisé ta route. Tout semblait fade sans toi, le monde était éteint. A ta lueur, je sais enfin quel chemin je dois emprunter. Par ton amour, tu as éclairé mon tiens à toi comme à personne, Ta chérie qui t’aimeEt vous, avez-vous des exemples de lettres écrites pour votre partenaire en prison ? Mettez-les en commentaires ! Cela pourrait aider d’autres personnes à trouver l’inspiration 🙂 Après 4 ans et demi d'amour en relation à distance, Quentin et moi avons décidé de créer ce blog pour partager nos conseils et expériences ! J'espère que nous pourrons aider des couples comme nous à surmonter les hauts et les bas de cette si belle aventure View all posts by Sara Par Emilie Lamotte anarchiste et néo-malthusienne Cette lettre remonte à quelques années déjà et Emilie Lamotte qui l’a écrite n’est plus parmi les vivants. Elle était adressée à un anarchiste qui défendait l’idée de la pluralité en amour, ou des amours simultanées. Née vers 1877 à Paris 6ème, Emilie Lamotte exerçât comme institutrice libre congréganiste avant, sans doute, de découvrir les idées anarchistes. En 1905, elle commence à écrire dans Le Libertaire , où elle s’intéresse aux questions éducatives et notamment à l’expérience de La Ruche, réalisée par Sébastien Faure à Rambouillet. La Ruche est une école libre, créée en dehors de toute tutelle étatique ou religieuse l’école tout court organisée pour l’enfant, afin que cessant d’être le bien, la chose, la propriété de la Religion ou de l’Etat, il s’appartienne à lui-même » Tract Grande fête populaire offerte par les enfants de La Ruche ». C’est à cette période qu’elle rencontre Lorulot Emilie Lamotte […] fut ma première compagne j’ai omis de dire que nous avions fait connaissance à mon retour de tournée. Elle collaborait, comme moi, au Libertaire ; c’était une femme absolument remarquable, qui mourût trois ans plus tard malheureusement ; je conserve d’elle des souvenirs pleins d’émotion. Emilie Lamotte avait des vues pédagogiques audacieuses. C’était aussi une artiste, peintre et dessinateur, d’un très grand talent » Cette lettre remonte à quelques années déjà et celle qui l’a écrite n’est plus parmi les vivants. Elle était adressée à un anarchiste qui défendait l’idée de la pluralité en amour, ou des amours simultanées. Mon cher X… Excuse, je te prie, le ton quelque peu brutal de ma dernière lettre et mets le sur le compte de mon état de santé, et aussi de cette circonstance que j’ai pensé te dire en une page ce qui exigerait de longs développements. Le problème sexuel, en effet, dépend d’une foule d’autres qu’on est obligé d’envisager tour à tour. Ainsi, justement, nous parlons d’aimer simultanément plusieurs personnes. Si on aime simultanément, dis-tu, c’est parce qu’on trouve chez tel être des attributs ou caractéristiques moraux ou physiques qui font défaut chez tel autre. Que cela exclut théoriquement la jalousie. » Ce qui existe THEORIQUEMENT n’existe pas pour moi ; je m’attends toujours à le voir bousculer et contredire par les réalités. Et de fait, je n’ai JAMAIS VU l’amour exister sans la jalousie. Mais ce n’est pas là ce qui me frappe le plus c’est l’existence d’un idéal simple ou multiple chez l’amant plural. Je t’assure qu’un tel souci ne peut être que le résultat, l’un des horribles résultats de l’éducation vicieuse qui nous est infligée et qui a pour premier effet de fausser en nous l’instinct artistique. La beauté, ce n’est pas ceci ou cela une taille élevée ou des cheveux blonds, des yeux larges ou des mains étroites, la force de l’âge ou l’adolescence, la tristesse ou la gaîté. C’est une harmonie. Pas plus, pas moins . Et ça ne se fabrique pas. Le malheureux qui, ayant un idéal, en cherche les morceaux épars dans la nature, se charge d’un travail inutile pour un affreux résultat et ne comprend pas la vie. Il convient à tel d’être souvent silencieux, d’avoir la parole lente et rare, tandis que c’est un charme aussi saisissant chez tel autre d’avoir la parole rapide, vive, expressive et emportée. Celui-ci est intéressant par sa virile supériorité et tel autre a raison par son tendre enfantillage, etc. Jusqu’ici nous sommes à moitié d’accord. Sauf que tu as tendance à corriger les aspects. Tu te rappelles que je t’ai dit que tu étais moraliste en matière d’art. Tu donnais tort à une casserole abandonnée au premier plan d’un paysage qui te plaisait. Or, elle avait sa raison d’être là , qui était d’y être en toute simplicité, et la douce lumière faisait ressortir le beau bleu de son émail avec autant d’indifférence que le riche vert de l’herbe. Je ne connais de laid que le chiqué » et, encore ! pourtant le chiqué comporte sa dose de joie, puisqu’il dégage facilement le grotesque. Cependant, en approfondissant, on s’aperçoit que le chiqué correspond à torture et c’est peut-être toute sa raison de nous choquer. Ainsi Déroulède me dégoûte sans atténuation quoiqu’il soit extrêmement drôle parce que ses fourbis, ça ne vient pas tout seul. Il faut se donner du mal pour comprendre ainsi ; c’est pas vrai , pas nature. De même quand je lis Hernani », je me dis C’est-y possible de se mettre dans des états pareils ! Tu sais que je suis triviale. Mais tout ce qui est simple a sa raison d’être. Sa raison d’être, harmonieuse dans les ensembles. Et même, tiens ! ça n’a pas besoin d’être, ça est . Ca ne me gêne pas. Je te prie de me donner une seule bonne raison contre la casserole dans l’herbe. Celui qui aime la vie, peut s’attendre à être frappé, saisi, arrêté à chaque pas par la beauté. Contrairement à ce qu’on nous a raconté à l’école pour que nous devenions moraux, austères, méchants la beauté court les rues et se dépense sans compter. Et quant à celui qui aime ce délicieux et primordial aspect de la vie l’amour, à quoi ne doit-il s’attendre ? Mais tant pis pour le pauvre bougre, l’infortuné travailleur » qui a un idéal. Celui-là ne jouira pas de la Joconde, car il n’aime que les blondes aux yeux clairs, et il n’appréciera pas la légère Colombine, car il n’aime que les femmes chastes et fidèles ! Non seulement la sagesse est de prendre les choses comme elles sont , mais encore, chaque chose est un ensemble auquel il n’y a rien à ajouter. Sous peine de torture impuissante. Sous peine que la vie se f… de vous et vous refuse ses joies simples et fortes. Il est donc tout à fait naturel et compréhensible que l’amoureux éprouve diverses amours. C’est même probablement inévitable. Mais où nous ne pouvons nous entendre, c’est lorsqu’il s’agit de classer ces amours en premières » et secondes », de donner le pas à l’une sur les autres, de subordonner les unes à l’autre, de les vivre simultanément. Crois-moi, cher X… car si tu as l’expérience du sentiment, je ne suis pas née d’hier non plus, et tu n’étais pas haut quand je suis venue au monde classe-toi hardiment dans les volages. Voici pourquoi la constance d’un volage n’a aucune valeur à l’égard de l’amour. Le volage appartient – toujours – tout entier à son frisson, à son désir nouveau et le tendre envers qui il est constant ??? a beau avoir permis , ce tendre se trouve alors dans la situation d’un père, d’une mère, d’un frère dévoué, d’une sœur vis-à-vis du volage . Je ne dis pas que ce n’est pas adorable, mais c’est ainsi. Et je ne dis même pas que le caprice du volage ne ramène pas celui-ci vers qui il lui a plu, pour des causes quelconques qui n’ont rien à voir avec l’amour, incorrigible bohémien vers qui il lui a plus de s’adjoindre pour compagne ou compagnon en titre. Comprends cette fois, je te prie, que je ne professe nul dédain pour l’amour simplement émotionnel. Je ne crois qu’à lui . Et il ignore les contrats de tout ordre. Conviens, avec les poètes et autres voyants , que l’amour a une puissance capable de vous faire tout oublier. Que devient donc, dans une telle aventure, la liaison décidée, entreprise, organisée, je ne sais comment dire, le mariage, quoi ? Et j’ajoute tout le monde est inconstant. La fidélité n’est pas dans la nature. J’entends parfois raconter que les oiseaux nous donnent l’exemple de la fidélité. Je rigole ! Est-ce parce qu’un oiseau se plaira près de l’oiselle qui couve, en proie à des émotions qu’il nous est impossible d’approfondir, qu’on osera me soutenir cette bourde énorme ? Et quand même on me montrerait je demande à voir que les oiseaux sont fidèles entre eux, je penserais qu’ils ont décidé cette attitude pour des raisons comme nous, quand nous la décidons pour des raisons sociales plutôt que de penser qu’ils sont insensibles à l’infinie diversité des rayons, des reflets, des nuances, des ombres et des bruits. Non, non, la constance, c’est pas vrai. Jamais . Je ne prétends pas dire qu’il ne se trouve pas des gens qui sont capables de ne réserver qu’à un seul ou une seule leurs facultés amoureuses. Mais je soutiens que ce résultat ne peut être obtenu qu’au prix d’un effort de volonté ; c’est une affaire d’auto-suggestion. Les constants peuvent même arriver à se convaincre qu’ils sont ainsi d’accord avec leur propre nature, mais alors, ils se montent le coup, » c’est-à-dire qu’ils se rendent coupables » envers eux-mêmes de cette mauvaise foi qu’on peut pratiquer sans faire de tort à personne ; qui a souvent, pour les autres, de charmants résultats même et à laquelle je voudrais bien épargner le nom de mauvaise foi. » Pour le surplus, ça ne fait rien, car la vie, c’est peut-être des histoires qu’on se raconte et tout n’est sans doute qu’affaire d’auto-suggestion – rien n’est vrai – rien n’est faux. Mais c’est la volonté qui vous garde à une ou un. Non la nature. Physiologiquement, nous voyons être plus beaux les enfants d’unions renouvelées que ceux d’un même couple. Indication exceptionnellement importante, à mon point de vue. Ainsi donc, il m’est impossible d’apprécier, au point de vue de l’harmonie, l’union des constants et des volages par la raison que je n’ai jamais vu que des volages . Bien entendu, je ne parle pas des gens chez qui la vie sexuelle est endormie et il ne faudrait pas les faire figurer comme exemple. D’ailleurs, le sommeil de la vie sexuelle est l’indice de la grande jeunesse ou de la grande vieillesse. Dans le premier cas elle s’éveillera ; dans le second, elle a été éveillée ; sois en sûr. Je nie l’existence des constants . – Pourtant, je sais que l’affection peut prendre entre deux conjoints un caractère d’indestructibilité qui rend déchirante une séparation. Quoique je sache cette douleur très réelle, malheureusement, je ne la crois pas en rapport avec l’amour, mais bien avec un sentiment qui, non seulement, n’a rien de commun avec l’amour, mais je pense même être absolument exclusif de l’amour. Quand on s’aime bien », on ne s’aime plus, on ne s’aimera plus ». Facile à comprendre, l’amour étant fait d’abord de désir. Et dans ces grandes affections, le désir est comblé, c’est-à-dire éteint. Le problème n’en est pas plus gai. La sagesse est de répondre à la nature… Mais il n’y a pas de sagesse, c’est individuel, comme tout le reste. Au fond, nous ne savons pas assez que nous sommes nos propres maîtres. Car enfin, comme dit je ne sais quel romancier russe il n’y a pas d’amour trahi, pas de souffrance, pas de douleur qui ne cède à quelques grammes d’opium. J’ai, dans ma poche, le sommeil qui tue la souffrance. EMILIE LAMOTTE In …hors du troupeau , novembre-décembre 1911, n°3-4 Emilie Lamotte, Shalazz Télécharger en pdf cette lettre Infokiosques La vie. Amour et cher Rémy, Cette lettre titre un sujet bien vaste, je reviens à mon histoire personnelle pour faire mon cheminement dans l’histoire d’une vie tissée d’apprentissage, la mienne. Vers mes trente ans, je sautai le pas vers une dimension que jamais je n'avais connu et qui ne mit guère de temps pour détruire ce qui me restait d’innocence. Puisque depuis si longtemps on me rabattait les oreilles avec ce qui devait être une vie normale, la vie selon St Ducon De la Normalité, il aurait dû être dans les Évangiles celui-là, je décidai de rentrer me caser » avec ma copine comme on dit en argot de la région, et par là-même à accepter une occasion qui se présentait, un mi-temps dans l'enseignement, avec au bout, un sérieux espoir de nomination à temps plein. Être nommé dans l'enseignement à temps plein en Belgique, c'est une solide promesse de stabilité ! En l’occurrence, je ne savais pas encore que la stabilité, ce n'est pas mon truc ! Quelque chose qui stagne pour moi, c'est quelque chose qui n'avance pas, n'évolue pas, et donc ne m'apporte rien. Et c'est le cas ! Dans ce que je faisais jusqu'alors, les divers monitorats sportifs, j'avançais d'année en année, j'étais devenu formateur et ensuite entraîneur et formateur de cadre. Le métier changeait de jour en jour, pas une seconde je ne sentais que je m'ennuyais ou stagnais. L'enseignement scolaire primaire et secondaire m'apporta beaucoup de joie et de passion au début, durant cinq ans je dirais. Mais le spectre du mur de l'avancement, de la créativité, de la liberté se faisait déjà pesant. Enseigner dans un cadre scolaire établi, c'est d'office synonyme de freins énormes. De règles, légitimes ou non, de programmes, bons ou non, de cadre de travail, bon ou non, mais toujours des limites, des limites et des limites. Tout ce qui m'insupporte à plus ou moins court terme. J’étais passionné par l’enseignement, mais au fond, ma petite voix me l’a toujours dit, j’étais un moniteur, un entraîneur, un technicien… Je n’étais pas adapté à l’enseignement scolaire, je n’y étais pas dans mon élément, comme je l’ai toujours été dans les centres Adeps, UCPA, ou autres centres de loisirs sportifs publics et privés. J’ai toujours pensé que les profs ne devraient pas être muselés et tenus par des programmes, mais au contraire tenir un objectif définit en laissant libre cours à leurs capacités personnelles et leurs richesses individuelles. Normaliser tue l’apprentissage et la créativité. L’enseignement traditionnel est pour moi une prison. Pour les gosses comme pour les enseignants. Enfermé dans ce carcan, je fus vite porté à la dérive. Je ne pouvais abandonner une place dite en or. Je ne pouvais abandonner ce pourquoi je m'étais battu, mes études d’Éducation Physique, mon diplôme. Un peu plus tard, après quelques déceptions déjà, quelques espoirs envolés, et une vie nouvellement installée dans la quête de stabilité et de normalité », je ne pouvais plus abandonner les projets que j'avais lancé, une fermette dans le cadre de mon couple avec ma compagne. Ainsi, je m'étais piégé moi-même ! Bien que ce fut un projet empli de noblesse, j'étais piégé par le système qui s'imposait à moi, et que j'avais sciemment suivit et pratiquement désiré, aveuglé par les pressions extérieures qui s’impatientaient de me voir enfin faire quelque chose de traditionnel », de stable ». Un couple, une maison ! Avançant sur un chemin qui ne me convenait pas, je commençai à perdre le nord. Quand on est perdu, qu'on ne sait plus qu'inventer pour se sentir avancer, on commence à faire des conneries. Des mauvais choix entre-autre, ce qui je fis avec les femmes que j'ai rencontrées. On tombe amoureux, on aime, que du bonheur, et on construit alors des objectifs, des projets communs. C’est dans la nature des choses, et dans cet état d’esprit, tout semble parfaitement logique. Mon problème était que j’attirais toujours le même type de personnes. Je renouvelais sans cesse la même erreur. Mais étant sournoise et non identifiée », comment l’éviter ? Quand on se rend compte que la personne sur laquelle on a parié son avenir n’est pas celle qu’elle disait être, et ne se comporte pas comme telle, on commence à douter de tout, on perd l'initiative. On dérive, et on finit par avoir des comportements involontairement destructeurs. Sorties et alcool, dépenses excessives pour combler les manques affectifs ou autres, pour s'inventer des buts, etc. C’est idiot, j’en conviens, plutôt que de se poser et réfléchir, on s’enfuit dans quelques dérives pour ne plus penser » ! Chemin se faisant, le couple casse, et je perds deux ans d'investissements dans ma fermette et toutes mes économies ainsi que mon héritage. C'est la banqueroute ! Entre temps et pour le couple et la maison, j'avais arrêté toutes mes activités annexes et lucratives pour me consacrer à ce projet stable » ! La bonne affaire, je n'avais plus rien, même pas les moyens de me refaire. Mais, je ne tombe pas aussi vite ! Que je crois ! De façon hasardeuse et beaucoup trop vite, je retombe amoureux ? Comme toujours, je me laisse choisir plus que je ne choisis moi. Comme tout le monde, j’aime être aimé, et sentant cette attirance, je tombe dans le piège à chaque fois ! Mais je tombe, au sens propre. Finalement, avec le recul, toutes les femmes que j’ai aimées m’ont précipité dans l’abîme. Alors la question est celle-ci C’est la faute à qui ? Elles ? Ou n’est-ce pas en fait un problème qui vient de moi !??? Douze ans plus tard et le recul faisant son œuvre, je crois avoir fait le point sur cette question. Le problème, indépendamment des problèmes des autres, c’est évidemment moi ! Avec le recul donc, je remarquai que la plupart des jeunes femmes avec qui j'ai passé un moment conséquent de vie souffraient d’un problème indétectable et sournois. L'abandon. Syndrome connu des psychiatres et du corps médical. J'étais le spécialiste du syndrome de l'abandon. J’attirais ces femmes-là comme un aimant. Ce travers m’a éprouvé cinq fois de suite ! Ta maman y compris ! Cinq fois, avec des personnalités qu’on pourrait qualifier d’opposées. Il se fait pourtant que comme déjà dit cela ne peut être flagrant, facilement détectable, car les réactions humaines et les comportements ne se ressemblent pas d'un individu à l'autre. C'est pratiquement indécelable, surtout dans une relation de moins de deux ans. Ce que je n'ai guère souvent dépassé ! La jalousie destructrice et le manque pathologique d'engagement dans les projets communs que montrent ces femmes sont des usines de destruction. Mais il faut s’être engagé à leurs côté pour le ressentir, ce qui ne se fait qu’après quelque temps. J'étais pourtant d'une fidélité à toute épreuve et irréprochable quant à mon comportement vis-à-vis d'elles. Les seules erreurs que j'ai commises, conséquentes j'en conviens, c'est de trop boire en sortie, ce qui n'était pas si fréquent. Mais comme tout le monde sait, moins va le couple, plus l'homme qui est enclin à ce genre de comportement va boire. Je n'ai jamais été alcoolique, mais mon besoin de fun » et de relations sociales me conduisait facilement à ce travers. Ce syndrome n'est en fait qu'une peur, une peur qui grandit et dévore sa victime elle-même ainsi que son entourage et ses relations. La peur existe pour sauver l'homme physique ». Elle perd son bon sens quand elle reste fixée dans l'esprit. C'est le propre du dérangement mental ! Ces malades » vont même oublier qu'ils ont peur et ainsi la transformer en autre chose. Ils seront les premiers à dire je n'ai pas peur ! », c'est bien révélateur, et ainsi ils devancent leurs peurs, pour que se passe exactement ce qu'ils ne savent plus qu'ils craignent. L’abandon qu’ils elles reproduisent. Ces femmes sont donc des destructrices programmées par leur inconscient. C'est irrévocable et inévitable. C'est alors que pour se donner bonne conscience, comme c'est le propre de l'homme, et de la femme entendons-nous bien, elles chargeront leurs victimes de tous les maux de la terre. Vous deviendrez, vous qu'elle a aimé sincèrement, le pire des monstres, et elle fera tout pour vous détruire, et volontairement cette fois ! Quant à moi, c'est parce que je n'ai peur de rien d'autre que des réalités physiques qu'impose la nature à l'homme sain, que je suis dès alors sain d'esprit. Je le sais aujourd'hui. Et je rirai en mon fort intérieur quand on me qualifiera encore de bipolaire ». Et oui, tu l’as compris, c'est de bipolarité dont je suis sensé souffrir. C’est donc moi qui devient le malade, parce que je n’ai pas pu identifier la maladie des personnes qui me captaient. Je dis bien sensé », car ce qualificatif m'a été attribué par des proches qui eux-mêmes vivent dans la peur. C'est la peur qui pousse à juger, qualifier, et détruire au final. La pire des choses, c'est que ces personnes détruisent alors ce qu'ils aiment et arrivent finalement au résultat exact de ce qu'ils craignaient. Quant à moi, dès que ce processus de répétition arriva à son comble échecs de mes espoirs de couple, ce fut pour moi la descente aux enfers, parce que j'ai eu l'impression que l'humanité toute entière se liguait contre moi, y compris Dieu, en qui je ne croyais plus ! Cependant, Dieu n’y étant pour rien, d’autres facteurs ont également travaillé à ma chute. La grande déception que j’ai vécu quand à mon avenir professionnel à l’Adeps, gâché par des crapuleries et des intérêts de familles politiques, ainsi que par les arrangements communautaires de notre Belgique politique. Ainsi cassé à mainte reprises et qualifié de malade psychiatrique, de bipolaire, j'acceptai les diagnostiques des éminents médecins psychiatres qu'on m'a forcé à rencontrer. Moi non plus je ne comprenais pas, donc j'acceptai de me faire soigner en toute humilité. La vérité, c'est que moi je n'ai jamais eu peur ! J'ai été pris d'un stress pathologique et viscéral qui a conduit à mon effondrement par la fatigue mentale. Mais je n'avais pas peur ! Je ne comprenais pas ! On me vidait de mes sens ! Ce stress se créait naturellement autour de tout ce qu'on me disait, qui faisait qu'on finit par croire que le problème, c'est soi-même. Alors que ce sont des facteurs extérieurs qui vous détruisent, on crée ces facteurs destructeurs en votre sein en vous gavant de médicaments. Et là, vous vous transformez réellement en ce qu'ils veulent que vous soyez, un malade ! Se faisant et selon ces principes, avec donc l'aide complice et aveugle de mon entourage et du corps médical, je sombrai dans une dépression de six années. Dépression largement entretenue par les médicaments, parce que de peur que je retourne du côté excessif de la vie, on me cassait volontairement pour me priver de toute envie. Et c'est ce qui se passa ! Mais c'était sans compter, bien qu'il m’ait fallu le temps pour conscientiser tout ça, que j'étais un homme sain d'esprit, intelligent, curieux, avec un regard d'enfant, qui ne pouvait longtemps croire en sa déchéance ainsi programmée par les autres. Je ne pouvais accepter cela ! Par miracle peut-être je décidai de changer de médecin, et de chercher une solution. Et j'eus la chance de trouver celui qui changea ma médication pour me remonter. C'est alors que, réactivé par la chimie et un esprit enfuit mais fort, j'émergeai, et ma créativité redémarra ! Entre temps, j'avais tout perdu ! L'estime de ma famille, de mes amis, mon travail, mon statut, mon salaire et mes biens. Dans le désespoir la vie m'avait conduit vers l'alcool, pour survivre, pour retrouver des sensations artificiellement. Fatalement, des erreurs et accidents conclurent au côté négatif de la consommation de celle-ci, et me firent perdre le peu qui me restait, y compris une partie de ma fierté ! Mais j'avais gardé mon âme ! J'étais toujours moi, et saint d'esprit ! De corps, c'est moins sûr !. Pourquoi ? Il va de soi qu'il faut tôt ou tard trouver des réponses pour comprendre et que ça ne se reproduise plus. Pour ne pas retomber dans le même travers. La question pour moi, c'était de savoir pourquoi je retombais toujours sur le même genre de femme ou de personne !? Pourquoi n'ai-je aimé que des femmes qui souffraient de ce syndrome de l'abandon au final ? La réponse, je ne l'ai pas encore trouvée tout à fait ! Mais j'ai des ébauches. Les traits de personnalité qui me caractérisent et ma sensibilité aux fragilités des êtres humains me portent vers ces gens en souffrance. Et nous dégageons l’énergie que nous sommes ! Je suis comme je l'ai dit un être créatif, naïf, enjoué, bon et saint d'esprit. Je n'ai aucune malice, et peur de rien. Je suis resté comme un enfant, qui ne pense qu'à jouer, aimer, apprendre, se faire plaisir et tout autant, faire plaisir et donner de l'affection. J'ai l'esprit ouvert et je me passionne pour plein de choses, notamment celles que je ne comprends pas. Je veux découvrir le monde, les gens, les personnalités. Je ne peux m'arrêter à ce qui m'entoure et finit par m'ennuyer. Par ces qualificatifs me définissant et créant ce que je suis et ce que je fais, je suis un cœur ouvert à tous, et par conséquent, une proie facile pour les esprits malades qui cherchent de l'énergie ! Une très forte énergie empathique dégage de moi. Et c’est mon problème ! C'est ainsi que je me fais capter par les gens qui ont peur et qui sentent qu'en moi la peur ne règne pas ! Le problème, c'est que moi, je ne sens pas cette peur qui règne en eux ! Je ne puis donc me méfier parce que j'aime l’humanité dans son ensemble et dans ses êtres et leur diversité ! C'est ainsi que je deviens la proie des êtres en détresse ! C'est également pour ces mêmes raisons que je leur en veux à mort comme on dit mais qu'en même temps je suis incapable de les condamner et de les juger définitivement. Le pardon reste pour moi toujours une option parce que c'est dans ma nature, je n'ai pas à y réfléchir ! Cela étant, le pardon, il faut quand même le mériter un tant soit peu, ce n'est en continuant à me rabaisser qu'on le gagne ! Naïf et saint d'esprit, oui, mais ni con ni Esprit Saint ! Je ne suis pas un martyre de la sainte église de Rome ! Malgré tout, la résilience est à ma porte, je travaille sur moi-même. Bizz mon fils. Papa. Lettre ouverte de Dr Michel Bugnon-Mordant à Bertrand Tavernier“La vie et rien d'autre” jeudi 7 février 2019, Bonjour Bertrand Tavernier, Permettez à un vieux professeur suisse qui ne manque ni de goût, ni de sens de l'esthétique et de la grandeur, de vous dire combien votre film La Vie et rien d'autre est à son avis votre chef-d'oeuvre et l'un des plus grand films jamais créés. Philippe Noiret et Sabine Azéma, entre autres, y témoignent d'un génie qui les situe parmi les grands comédiens du panthéon cinématographique mondial. Auteur Dr Michel Bugnon-Mordant Lettre pour Bertrand Tavernier. Lettre 58. Retour à la fiche Bertrand Tavernier Écrire votre propre lettre à Bertrand Tavernier Un commentaire sur cette lettre à Bertrand Tavernier Ce message est adressé à Monsieur Tavernier, La Vie et rien d'autres est une oeuvre de grand Talent pour tous protagonistes du film qui soulève également, de manière réaliste, les problématiques historiques et je me permettrai de vous demander, Monsieur Tavernier, étudiant la biographie du Secrétaire général du Quai d'Orsay de l'époque si l'affaire des usines protégées des "de Coutil" dont parle le film a lien avec les frère Berthelot et si Philippe Berthelot a eu un rôle dans cette sauvegarde des usines souterraines.... Bravo Monsieur Tavernier, vivement votre prochain film.... Josette Maillet Il y a 2 ans, par TROUVE44 Termes ayant menés à cette lettre ouverte lettre dans la vie et rien d'autre Lettre précédente à Bertrand TavernierLettre suivante à Bertrand Tavernier Célébrités > B > Bertrand Tavernier > Lettre 58 > écrire

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