Ilpourrait alors perdre lui aussi confiance en lui-même voyant que vous, vous ne semblez pas avoir confiance en lui. Essayez plutôt de le valoriser et de rester à côté au cas où. Par exemple vous pouvez lui dire : « je m’installe ici car je préfère ». Ainsi, vous utilisez le « je » et non le « tu » qui implique une certaine fatalité. De plus, vous ne prédisez pas la chute de Ilm’a trompée, je n’ai plus confiance Mon mari m’a trompée, nous en avons parlé, je n’arrive plus à avoir confiance en lui. Je crois que la confiance d’avant ne reviendra jamais. Leburaliste lui avait "fait confiance" Après avoir épuisé ses réserves d'argent liquide, il commence à signer des chèques pour miser. Le Jen'ai plus aucune, mais vraiment aucune confiance en notre système judiciaire. En nous basant sur cette décision qui sème la révolte, nous devrions exiger de nos élus que la loi soit modifiée afin qu'une personne inculpée de meurtre ne puisse pas recouvrer sa liberté en attente de procès, point! Je n'ai plus aucune, mais vraiment aucune confiance en notre jen ai assez qu'on me prenne pour une pauvre poire! on me crois naive, on croit que l'on me faire gober n'imorte quoi? et bien je viens de me rendre compte que meme mon mari est preverti par cette société de dingue, perverti par le fric et le sexe. recemment comme je suis en vacances, c'est moi qui vais chercher le courrier. un matin, j'ouvre ce que je croyais etre p>«Avant de tomber enceinte, j'avais 43 ans, un don du ciel pour moi, je pensais que ma vie était établie, j'étais avec un homme qui avait 13 ans de plus que moi, un homme qui m'avait ébloui. J'ai quitté mon mari et ma famille pour lui. »

« J'allais dans les bars. Je ne buvais pas du diabolo menthe. »

« Et, j'ai tout quitté pour 3ClZQ3Z. Gilles-William Goldnadel. AFP L’avocat voit dans plusieurs décisions de justice récentes, comme la condamnation de Nicolas Sarkozy ou celle de Valeurs Actuelles, le signe que l’esprit subjectif d’équité et de moralité a remplacé l’obligation d’appliquer, sans états, d’âme la règle objective du droit. Je n’ai plus confiance dans la justice de mon pays. C’est un avocat malheureux qui pèse ces onze mots. Sans aucune jubilation provocatrice. Jamais il ne les aurait écrits au début de sa carrière. Certes la justice ne saurait être parfaite, s’agissant d’une justice humaine. Mais les effets pervers conjugués de la médiatisation et de l’idéologie à outrance fut-elle inconsciente me conduisent à constater qu’aujourd’hui l’esprit subjectif d’équité et de moralité a largement remplacé l’ancienne obligation d’appliquer sans états d’âme la règle objective du droit. Il en résulte un sentiment d’insécurité juridique que partagent avec crainte nombre de gens de robe. Quelques exemples tirés de l’actualité récente. Ainsi de la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, je ne veux pas évoquer la condamnation elle-même. Elle a été rendue alors même que le représentant du parquet reconnaissait qu’il ne disposait pas de la preuve formelle de l’implication du prévenu candidat dans l’organisation de sa campagne. C’est donc sur la base d’une spéculation intellectuelle que le tribunal est entré en voie de condamnation. Et je ne souhaite pas spéculer sur une spéculation. Mais j’affirme que le quantum de la condamnation un an de prison ferme appliqué à un prévenu au casier judiciaire vierge le jugement de l’affaire monégasque étant frappé d’appel est, littéralement, extraordinaire. Le prévenu Sarkozy était celui qui encourait le moins – n’étant pas poursuivi comme d’autres de ses co-prévenus pour des délits autrement plus graves – et pourtant il est condamné au maximum de la peine prévue en la matière. Pour ce faire, il aura fallu que les juges aillent au-delà des réquisitions pourtant fort sévères du parquet. Pour motiver leur décision, les magistrats ont cru devoir insister sur la gravité du phénomène de dépassement des comptes de campagne. Je songe à cet instant à ces Sages du Conseil constitutionnel qui ont reconnu avec placidité avoir validé faussement les comptes de campagne de Chirac et Balladur de 1995… On serait donc passé en 25 ans du péché véniel au capital pour justifier la peine maximale. Personne ne m’empêchera donc d’écrire qu’en l’espèce, Nicolas Sarkozy n’a pas été traité uniquement selon les normes juridiques mais selon celles trop subjectives et combien périlleuses de la morale idéologique du temps. Quel que soit le jugement qu’on porte sur l’ancien président, j’aimerais que l’on s’imagine dans quel état d’esprit ce justiciable singulier se trouve lorsqu’il pénètre, comme cela lui est arrivé, dans le cabinet particulier d’une juge d’instruction membre éminente du Syndicat de la magistrature dont il n’a pu obtenir la récusation. C’était pourtant son organisation qui l’avait épinglé au beau milieu de son Mur des cons». Et l’un des principes généraux du droit stipule qu’un juge ne doit pas, même à tort, être soupçonné de partialité. Et un particulier, même très particulier, a le droit à la sérénité. Deux autres exemples récents pour expliquer pour quelles raisons l’avocat qui signe cet article n’est plus vraiment serein. La semaine dernière, on le sait peut-être, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles a été condamné par la XVIIe chambre correctionnelle de Paris pour injure raciale. Il lui était reproché d’avoir représenté la députée Insoumise Danièle Obono en esclave africaine. Cette caricature légendait une fiction qui entendait dénoncer la focalisation indigéniste sur l’esclavagisme blanc et sa symétrique cécité sur la participation des Africains et des arabo-islamiques dans le phénomène de la traite. Était sans doute ainsi reproché à la députée son soutien à Houria Bouteldja, indigéniste de la République, antisémite et anti-blanc assumée. Je dois indiquer à ce stade que cette dernière a été relaxée, elle, par la justice française pour avoir traité les Français de souchiens». Philippe Val voyait une atteinte à la liberté d’expression dans le fait de vouloir empêcher la critique caricaturale de la personnalité publique radicale. Rien donc n’y Goldnadel Philippe Val, ancien patron de Charlie Hebdo, est donc venu vainement dire au tribunal, que selon lui, le caractère raciste de la caricature incriminée était inexistant. Il voyait une atteinte à la liberté d’expression dans le fait de vouloir empêcher la critique caricaturale de la personnalité publique radicale. Rien donc n’y fit. Il faut dire que la section presse du parquet de Paris avait dès le départ soutenu les poursuites contre l’hebdomadaire. C’est cette même section qui a poursuivi vainement Georges Bensoussan qui avait osé souligner l’aspect culturel de l’antisémitisme islamique et tout aussi vainement tenté d’obtenir la relaxe de la présidente du Syndicat de la Magistrature dans l’affaire du Mur des cons. C’est à cette même section que j’avais signalé en vain des ouvrages islamiques vendus en grande surface appelant au massacre de juifs et de chrétiens comme l’avait révélé Stephane Kovacs dans Le Figaro. Sans vouloir aucunement commenter cette condamnation frappée d’appel, je souhaite parallèlement en porter une autre à la connaissance de mon lecteur le Canard Enchaîné a affirmé que le tribunal de Toulouse avait relaxé le 14 septembre l’imam Mohamed Tatai. Le prédicateur de la mosquée En-Nour avait déclaré en public et propagé sur les réseaux Le jour du jugement parviendra quand les musulmans combattront les juifs… Il y a un Juif derrière moi, viens et tue-le». Il paraît que s’agissant d’un précepte religieux figurant cependant dans la charte du Hamas il n’y avait rien à redire dans ce cas. À l’issue de cet article, certains comprendront pourquoi l’avocat malheureux de la sœur de Sarah Halimi a perdu foi dans la justice de son pays. © Gilles-William Goldnadel Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Publié le 25 septembre 2021 à 12h30 ©iStock Elles ont été trompées par leur premier amour. Quatre, dix, ou quinze ans après l’infidélité, le traumatisme perdure, comme la difficulté de s’engager et d’accorder sa confiance. Témoignages. Par Margaux Ravard Rares sont ceux qui oublient leur premier amour. Il nous surprend souvent à un jeune âge et laisse une marque indélébile. Alors quand les choses se finissent mal, la blessure est profonde. À 19 ans, je suis tombée amoureuse pour la première fois, et j’ai été trompée. Quatre ans plus tard, je ne m’en suis toujours pas remise. Lorsqu’on est convaincue d’avoir perdu le véritable amour et que l’on s’est sentie trahie, peut-on accorder sa confiance à nouveau ? Mon histoire n’est pas unique. Dix ans après la rupture, Lola, 31 ans, ne parvient toujours pas à s’engager dans une relation exclusive et sérieuse. Le problème, qui me touche encore aujourd’hui, c’est la difficulté que j’éprouve à ne pas me méfier. Comment faire confiance à quelqu’un après ça, même si tout se passe si bien et qu’il est génial ? C’est un traumatisme que je garde, même dix ans après », confie-t-elle. La psychanalyste et sexologue clinicienne Evelyne Dillenseger explique le rôle déterminant du premier amour dans la construction de soi. Il permet à l' de découvrir en lui des sentiments, des sensations nouvelles qu'il va apprendre à gérer. Aimer une personne, s'attacher à elle, apprendre à la connaître, vivre intensément une relation amoureuse, sentimentale va éveiller des émois, des désirs physiques, sexuels. Cette expérience va nourrir, apporter une maturité bénéfique à son évolution psychique. » Si Lola a rapidement pris conscience qu’elle n’était pas responsable des agissements de son compagnon, le sentiment de vulnérabilité perdure C’était mon premier et mon dernier amour », conclut-elle. Lire aussi >> Amours plurielles comment faire quand on aime deux personnes en même temps ?La fin d’un idéal Sabrine, 25 ans, a, elle-aussi, été trompée par son premier amour. Elle reste marquée par cette peine qu’elle juge abyssale et constante » et qui parasite ses autres relations amoureuses. Il m’a vraiment dégoutée des relations homme-femme », livre la jeune femme, qui affirme aujourd’hui que sa naïveté » a été la cause d’une telle déception. Quand on n’a rien connu d’aussi fort, difficile d’accorder sa confiance sans craindre de revivre un tel chagrin. L’infidélité cause une blessure narcissique, un deuil de l’histoire d’amour et d’un idéal », explique Evelyne Dillenseger. Une fois l’idéal brisé, on peine forcément à s’abandonner dans une nouvelle idylle. L’intensité de cette relation était telle que je la compare sans cesse aux autres, parce que c’était le cliché de l’amour passionnel et finalement destructeur. Et à chaque fois que je rencontre quelqu’un, je me dis “Il ne me transcende pas autant”. Ça fait quatre ans que je suis seule. Rien de concret ni de profond, beaucoup de relations éphémères », constate Sabrine. D’autres ont dû combattre des blessures plus douloureuses. C’est le cas de Noémie, 25 ans, qui flirte avec l’anorexie après avoir quitté son premier amour infidèle. Déjà à l’époque, j’étais très fine. Je me suis mise en tête de maigrir encore plus car je pensais que ça avait un rapport avec mon poids. Je m’affamais. J’ai perdu huit kilos en deux mois », confie-t-elle. D’après Evelyne Dillenseger, la tromperie d’une personne que l’on aime passionnément heurte la confiance en soi sur le long-terme, et cause une perte d'estime de soi et de confiance en l'autre ». L'impact de ce premier chagrin d’amour, Noémie l’a perçu dans ses relations suivantes. J’ai accepté que mes ex me parlent très mal et quand ça se passait bien, il fallait que je sabote tout. Ça a complètement impacté ma façon de considérer ce qu’était l’amour. » Retrouver la confiance Seize ans après avoir été trompée, Aurélie, 31 ans prend du recul. Elle se souvient encore du garçon de cinq ans son aînée qui l’avait séduite quand elle était encore lycéenne. Il m'a trompée avec la fille de son cousin. J’ai ouvert les yeux quand elle est tombée enceinte de lui... », se souvient-elle. Dès l’adolescence, elle tente donc de se protéger émotionnellement. Sur le long terme, les conséquences ont été assez radicales moi et les hommes c'était terminé. Je n'ai plus jamais fait confiance à un homme. Cela n’a pas affecté ma capacité à plaire ou ma confiance en moi. Je savais que le problème, c'était lui. J'ai eu plusieurs relations ensuite, plus ou moins longues, et c'était moi qui trompais mon partenaire à chaque fois. Je suis devenue très borderline. Je n'attendais plus rien des hommes et ça m'allait très bien comme ça. » En 2013, Aurélie fait une rencontre qui lui permet, lentement, de passer à autre chose. Je sortais d'une relation de trois ans quand j'ai rencontré Jérémy, un mec très drôle. Et je suis tombée sous le charme. J'ai voulu faire les choses bien avec lui, mais mon passé m'a rattrapée. Je craignais qu'il me trompe, je fouillais son téléphone, surveillais ses comptes sur les réseaux sociaux... C'était infernal. Ça n'a pas duré », raconte-t-elle. Mais, malgré la méfiance d’Aurélie, le couple se laisse une nouvelle chance. À force de patience, elle réalise que Jérémy est digne de sa confiance. J’ai travaillé sur ma confiance en lui, sur ma jalousie et on s'est marié en 2015. Je suis très vite tombée enceinte et depuis on est toujours mariés, avec un enfant, propriétaires, des projets plein la tête et amoureux. Cet homme m'a fait oublier mon passé. Il m'a réconciliée avec la gent masculine. Je le remercie parce qu'il a fait preuve d'une patience énorme. » Le temps guérirait donc bel et bien les blessures. Il y a ceux qui accordent une confiance aveugle à leur partenaire, au risque peut-être d’idéaliser leur couple et de le mettre en danger. Et ceux pour qui histoire d'amour rime irrémédiablement avec méfiance, parce qu’ils doutent de l’autre mais surtout d’eux-mêmes. Et vous, savez-vous faire confiance ? Répondez à ces questions pour savoir quelle place occupe la confiance dans votre couple. Répondez oui » si vous êtes d’accord tout à fait d’accord, ou plutôt d’accord avec l’affirmation ; et non » si vous n’êtes pas d’accord pas du tout d’accord, plutôt pas d’accord. Publié le 06/04/2000 à 0000 Depuis septembre dernier, suite à un accident de travail, un homme peste contre l'hôpital de Saint-Affrique qui ne lui aurait pas prodigué les soins appropriés. Sept mois plus tard, il déclare sa main gauche morte ». J'ai l'impression que je ne pourrai plus jamais retravailler de mes deux mains. Et en plus je ressens de la douleur... » Michel commence à parler de sa main gauche à l'imparfait. Depuis sa seconde opération subie il y a un mois et demi à l'hôpital de Saint- Affrique, il ne constate aucune amélioration. J'avais pourtant espoir, mais là, impossible de plier l'index et la paume de la main m'inquiète aussi », souffle ce travailleur saint-affricain du CAT 1 de Belmont-sur- Rance. L'histoire de Michel débute le 8 septembre dernier lorsque, travaillant chez son frère qui emploie du personnel du CAT, il voit soudain sa main gauche passer dans une fendeuse à bois. Bilan ouverture de l'index sur toute sa totalité. Et si les circonstances de cet accident semblent multiples -Michel souffre notamment d'un problème d'acuité visuelle depuis un autre accident datant de 1985 où il avait perdu un oeil-, les soins qu'il subit à l'époque ont-ils été bien adaptés à sa blessure? On peut effectivement se le demander. Moi, je trouve simplement étrange que ce soit des internes de l'hôpital de Saint-Affrique qui m'aient posé des points de suture alors qu'une greffe immédiate visiblement s'imposait!» Constitution d'un dossier La greffe interviendra de fait dix jours plus tard, dix jours trop » tard? Toujours est-il qu'en arrêt de travail depuis, Michel essaie de comprendre ce qu'il lui arrive. J'ai posé des questions aux médecins pour savoir s'il était normal d'avoir aussi mal à la main », raconte-t- il. Du coup, il est convoqué pour une seconde opération mi- février. Depuis, explique-t-il, je souffre de décalcification des os. Mais cette fois, je me décide à agir contre ces gens. » Pour le moment, aucune action en justice n'est prévue, Michel étant actuellement en pourparlers avec le conciliateur de son entreprise pour savoir s'il doit donner ou non une suite à cette affaire. On ne m'a jamais annoncé que je perdrai l'usage de ma main. Je veux des explications. C'est pourquoi je vais monter un dossier », annonce-t- il. En revanche, il se refuse catégoriquement à subir une troisième opération, parce qu'il est clair qu'aujourd'hui, je n'ai plus confiance en l'hôpital... » [NOTE] ______ 1Centre d'aide par le travail. LA ROCHE-SUR-FORON – Yvette Ramos quittera la vie politique Yvette Ramos aime les combats politiques. Elle l’a prouvé pendant de nombreuses années aux côtés de Jean-Claude Georget, avec qui elle a constitué un binôme de 2014 à 2020. Ils s’étaient rencontrés au PS quelques années auparavant. Aujourd’hui, la belle histoire d’amour politique n’est plus de mise. Yvette Ramos s’estime trahie par celui qui est devenu le maire de La Roche-sur-Foron. Difficile de penser différement face aux motifs mis en avant par l’édile pour la sortir de la liste des adjoints à l’occasion du conseil municipal du 9 mars. Alors, dès le 10 mars, Yvette Ramos démissionnera. Elle nous l’a annoncé le 14 février, jour de la Saint-Valentin. Tout un symbole ! Quatorze février, jour de la Saint-Valentin. Le choix de cette date par Yvette Ramos est un pur hasard… ou pas. Il arrive 7 jours après sa mise à l’écart décidée par Jean-Claude Georget, le maire rochois, lors du bureau hebdomadaire de la majorité. En ce 14 février, jour où les déclarations d’amour prennent encore plus de valeur. Yvette Ramos, futur ex-deuxième adjointe de La Roche-sur-Foron, en charge de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations, a décidé de mettre un terme définitif à la relation qui l’unissait politiquement à Jean-Claude Georget. Elle officialisera cette cassure en démissionnant le 10 mars, soit le lendemain du conseil municipal qui mettra en place d’autres adjoints. Yvette Ramos en a gros sur le cœur, même si elle tente de le cacher. Le magnifique bouquet de roses offert par son mari, trône au milieu de la table de la salle à manger, mais n’atténue pas son amertume. Tirer un trait sur douze années de bons et loyaux services aux côtés de Jean-Claude Georget n’est pas si aisé. DES TRAHISONS QUI LUI ONT FAIT MAL C’est en 2010 que la rencontre a lieu entre Yvette Ramos et Jean-Claude Georget, dans les locaux du Parti Socialiste. En 2014, Yvette Ramos contribue à la mise en place du programme en introduisant la notion de démocratie participative » dont une bonne partie sera reprise en 2020. Élue aux côtés de Jean-Claude Georget, elle s’efface, contrainte et forcée. Il ne voulait pas que je sois sur le devant de la scène, mais je lui faisais complètement confiance, contrairement à ce qu’il dit aujourd’hui pour m’écarter. J’ai été loyale jusqu’au bout. » En 2020, pendant la campagne, JeanClaude Georget fait cavalier seul. Il ne me consulte pas et me présente les noms de notre liste, la veille de son dépôt en préfecture. J’ai dû faire passer en force le thème de l’égalité. Ce sujet a suscité les premières tensions entre nous. » Mais cet épisode n’éveille pas ses soupçons. La première trahison ne tarde pas à arriver, juste après la victoire aux élections municipales de 2020 avec le choix de François Bernier comme premier adjoint. Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir démissionné à ce moment-là. J’ai accepté d’être la 2 e adjointe, car sinon personne n’aurait porté l’égalité femmes-hommes. N’oublions pas que nous sommes la seule ville d’Auvergne-Rhône-Alpes à avoir signé la Charte égalité. Si nous en faisons, ne serait-ce qu’un peu, ce sera bien. » La deuxième trahison arrive à l’occasion des élections départementales en refusant de soutenir sa liste qui compte une autre élue rochoise. Il l’a fait au prétexte de nos valeurs ! Nous n’avions soudainement plus les mêmes valeurs que lui après tant d’années de politique en commun. » Les refus consécutifs de sa participation à d’autres délégations, comme celle de la démocratie participative, ont eu également raison de son enthousiasme. Jean-Claude Georget souhaite désigner quelqu’un sur ce thème à l’occasion du remaniement. Pour moi, ça vient trop tard. Ce concept nous en parlions en 2006 au PS. Nous l’avons mis ensuite dans les programmes de 2008 et 2014 et là, avec la victoire aux Municipales nous étions censés le mettre en route…mais rien n’a été mis en œuvre pour cela. » C’est le dénigrement de la part du maire rochois à son encontre, le 7 février, qui l’a définitivement convaincue de mettre un terme à son engagement politique pour les Rochois. Si le remaniement qui l’exclut ne passe pas, plus que ce dénigrement, Yvette Ramos se dit très déçue plus par le fait que la commune n’a pas réussi à mettre en place quelques mesures du Pacte de transition, que par l’attitude de Jean-Claude Georget à son égard. Avec lui, j’ai tenu jusque-là, j’aurais pu tenir encore. » BROISIN A ALLUMÉ LE FEU ! Un remaniement certainement pas étranger aux positions prises par. Le 14 janvier, il remettait en cause, dans un courrier interne, le modèle de gouvernance défaillant de Jean-Claude Georget. Notre équipe ne peut rester impassible à de tels dysfonctionnements, à ton incapacité à incarner le rôle de leader politique en ces temps de crise, aussi. Nous t’informerons par la présente vouloir créer un quatrième groupe » écrivait-il. Dix jours plus tard, il revenait à la charge et informait le maire que son groupe avait des propositions à lui faire pour améliorer la gouvernance. Ce sujet avait déjà été mis sur la table en octobre 2021. C’est à partir de cette seconde mise en demeure que François Bernier décidait de créer, semble-t-il, un contre-feu en mettant sa démission de 1er adjoint dans la balance et ainsi donner à son groupe écologiste une visibilité qu’il avait un peu perdue avec l’action de Jean-Yves Broisin. Pour Yvette Ramos, cette démission n’est pas crédible. En ce 14 février, il ne l’a toujours pas fait parvenir à la Préfecture… et en plus, il a remplacé le maire pendant qu’il était en congé, et cela alors même qu’il lui avait envoyé sa démission quelques jours auparavant. Pour moi, c’est une tactique qui n’avait d’autre objectif que de surfer sur l’émotionnel, en disant “oh là là, le 1er adjoint part”. » Une conclusion s’impose aux yeux d’Yvette Ramos. Je ne crois plus que notre équipe est capable de mettre en œuvre notre programme, notamment du fait du binôme maire/ 1 er adjoint. J’ai perdu toute confiance en notre maire. » Yvette Ramos tourne une page. Qui sait, peut-être aura-t-elle envie d’en écrire de nouvelles si la situation vient à se dégrader encore plus du côté de la mairie de La Roche-sur-Foron. Les deux groupes d’opposition resteront-ils les sages spectateurs des péripéties qui agitent la majorité municipale… Christian Charlemagne Le Faucigny du 17 février 2022 – l’article dans son intégralité sur

je n ai plus confiance en lui