Cest dans les années 1880 que la photo au format cabinet (16,5 × 11,4 cm), dérivée du principe de la photo-carte de visite, Les grands entretiens : Pierre Miquel – les poilus de la guerre de 14-18, Scènede repas au front, 1915. BM Dijon. Est 2148. Album photographique (fonds Robert). « Et pendant cette soirée du 19 [mai 1916] (soirée d’angoisse et de tristesse), l’on nous a distribué à chacun 4 boîtes de singe, 48 biscuits et 300 cartouches, tout un fourbi qui nous donnait le cafard ; ça commençait à sentir mauvais car les Fonctionsdes sanctions positives dans la guerre de 1914-1918 », Rémy Cazals, Emmanuelle Picard et Denis Rolland (dir.), La Grande Guerre, pratiques et expériences, actes du colloque des 12-13 novembre Unspectacle, avec entrée libre au chapeau, est proposé dimanche, à 16 h 30, à l’église du village en commémoration de l’anniversaire des 100 ans de la guerre 1914-1918. Ce spectacle d Unebibliographie sélective sur des récits, carnets, témoignages des soldats de la Grande Guerre. Les Derniers poilus Jean-Pierre BIOT La Martinière, 2004 HIS 944.081 4 BIO Jean-Pierre Biot, reporter à Paris Match donne la parole aux derniers survivants de la grande guerre (1914-1919). Ces témoignages sont accompagnés de photos récentes et Leslettres du poilu Simon Collay, soldat de la premiere guerre mondiale (1914-1918), publiées exactement 100 ans plus tard. Lettres de poilu, correspondance d’un soldat de la guerre 14-18 Ma Jeannot chérie 7vUamre. Le tout nouveau centre d'histoire Guerre et Paix de Souchez, dans le Pas-de-Calais, consacre une large place à la photographie. De nombreux clichés inédits témoignent notamment de l'extrême violence de la mort des combattants sur le front. Un bâtiment posé comme une grande boîte noire au pied de la colline de Notre-Dame de Lorette. Des couloirs sombres et des salles sans fioritures. Le centre Lens’ 14-18 de Souchez, dans le Pas-de-Calais, se voulait austère dans sa conception. En entrant dans ce nouveau musée consacré à la Grande Guerre, le visiteur est tout de suite plongé dans la brutalité et le carnage des les murs, ce sont surtout les photographies qui marquent le visiteur. Dans la toute première section du musée, un cliché montre des dizaines de corps alignés, à même le sol. "Ce sont des tirailleurs sénégalais qui venaient d’arriver de Marseille en train. En octobre 1914, on les a mis devant Arras pour tenter d’arrêter l’avancée allemande et plus de 250 d’entre eux ont été fauchés en quelques minutes", raconte l’historien Yves Le Maner, l’un des artisans du musée et membre du comité scientifique de la Mission du Centenaire. Un peu plus loin, d’autres photos sont tout aussi éloquentes ici, des poilus qui posent fièrement devant des cadavres ennemis, semblable à des trophées de chasse. Là, des dépouilles d’Australiens regroupées par les Allemands après l’offensive meurtrière de Fromelles [Nord-Pas-de-Calais] en juillet 1916. À l'inverse des nombreux musées qui puisent surtout dans des documents officiels aseptisés pour constituer leurs collections, le centre de Souchez montre sans filtre l’extrême violence des combats. Un témoignage brut et sans fard, parfois difficilement supportable. "Ce n’est pas une cruauté infligée aux visiteurs, mais une nécessité de prendre conscience de ce qu’a été la guerre sur le sol européen entre 1914 et 1918", précise Yves Le Maner, avant de poursuivre "Il faut se rappeler que c’est une génération entière qui a été fauchée à l’époque. Plus de 1,4 millions de morts en France sur une population de 40 millions. Cela a été un choc terrifiant"."Une telle débauche de violence"À l’époque, la presse, au service de la propagande, n’a que peu relayé ce "choc", elle ne montrait pas les corps sans vie des soldats "pour ne pas traumatiser la population". Et durant des décennies, les photographies prises par les combattants sont restées dans des tiroirs ou au fond des greniers. "Les soldats ne les ont pas montrés. Ils avaient le sentiment d’être au centre d’une telle débauche de violence qu’ils préféraient les garder entre eux, entre anciens combattants. Pour eux, ceux de l’arrière ne pouvaient pas comprendre", explique Yves Le en grande partie dans ces clichés "amateurs" que l’historien a constitué la collection du centre Lens’ 14-18. Il a sélectionné 350 photographies sur plus de 5 000 rassemblés par ses soins "Elles viennent de fonds du Canada, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni ou encore de France". "Ce sont des documents qu’on n’a pas l’habitude de voir […], poursuit l’historien. Les combattants ont eu immédiatement conscience d’assister à quelque chose d’inédit et à une violence sauvage. Ils ont vu qu’une civilisation qui était en grand progrès envoyer une génération complète vers la mort de masse". Des photographies présentes dans le musée Lens'14-18 Des hommes soudésMais, si Yves Le Maner a voulu montrer cette guerre dans toute son abjecte réalité, il s’est toutefois imposé certaines limites. Sur les murs du musée, pas de photographies de corps démembrés. "Il en existe à ma connaissance cinq sur des millions […]. J’aurais pu montrer ces cinq-là, mais je ne l’ai pas fait, car dans leur majorité, les combattants eux-mêmes ont choisi de ne pas les photographier. Elles sont insoutenables", explique-t-ilUn cliché émeut tout particulièrement ce fin connaisseur de la Grande Guerre celui de soldats français du 237e régiment d’infanterie qui se recueillent près d’un corps dans un bois près de Bouvigny, à quelques kilomètres du centre Lens’ 14-18 "[Ces hommes] sont soudés. Ils se font fait des promesses et la première d’entre elle, c’est celle d’enterrer un camarade s’il meurt. C’est un document magnifique". Des photographies sur "les morts" dans le fond Valois de la BDIC sur le Pas-de-Calais Les thèmes Les périodes historiques Guerre 14-18 Les thèmes Les genres Anticipation Autobiographie Aventure Aventure humoristique Erotisme Esotérique Fantastique Héroïc Fantasy Histoire Humour Humour noir Manga Polar/Thriller Reprises, reboots Sans paroles Science-Fiction Steampunk Super-Héros Témoignages Tranche de vie Vampires Western Je suis Charlie Les styles Adaptation Animalier Blog Couleurs directes Ligne claire Noir et Blanc Récits complets Les périodes historiques Préhistoire Antiquité Moyen-Âge Renaissance XVIIème et XVIIIème Révolution / Empire XIXème Guerre 14-18 Guerre 39-45 Comptemporaine La géographie Africa Aztèques - incas - Mayas Époque victorienne Le Japon médiéval Vikings Angoulême Jeunesse 2011 Jeunesse 2012 Officielle 2011 Officielle 2012 Patrimoine 2011 Patrimoine 2012 Polar 2012 C'était la guerre des tranchées Casterman Tardi, Jacques On ne présente plus Tardi et son obsession de la Grande Guerre, première à obtenir de par ses morts et ses blessés le titre mérité de mondiale, véritable boucherie qui empoisonna ses rêves d'enfant, via les histoires de sa grand-mère. Cette obsession qui le poursuit depuis toujours voit son aboutissement dans un récit - C'était la guerre des tranchées - qui résume d'une manière tragique l'anéantissement d'une génération entière. Avec l'aide d'un "conseiller" spécialiste de 14/18, Tardi nous oblige […] Le der des ders Casterman Tardi, Jacques Pour Eugène Varlot, ancien Poilu de la Grande Guerre reconverti en détective privé, les lendemains de victoire ont un goût plutôt amer. Tenaillé par un cauchemar obsédant qui le replonge dans l'enfer des tranchées, le voici engagé par un certain colonel Fantin. L'homme nourrit quelques doutes quant à l'intégrité conjugale de son épouse. Et Varlot, bien malgré lui, revivra des épisodes forcément douloureux du conflit... Dix de Der Casterman Comès, Didier Décembre 1944, quelque part dans les Ardennes belges, lors de la grande offensive des armées d'Hitler. Au pied d'un calvaire mutilé par les bombardements alliés, au fond d'un cratère d'obus, un très jeune soldat totalement inexpérimenté, tout juste arrivé d'Angleterre, découvre qu'il n'est pas seul dans ce lieu désolé, ouvert à tous les dangers. Trois fantômes l'habitent déjà deux tués de la guerre de 14, un Français et un Allemand, flanqués d'un ancien alcoolique mort d'une cirrhose du foie entre […] Les folies Bergère Dargaud Zidrou / Porcel, Francis La guerre 14-18. Les tranchées. Des soldats sont confrontés à la souffrance et à la mort. Considérés comme de la chair à canon par leurs chefs, ils tentent de survivre. La guerre 14-18. Pour défier la mort, les soldats appellent leur compagnie "Les Folies Bergère" et se donnent à chacun un surnom. Dans les tranchées, ils se serrent les coudes. Plaisantent. Dessinent. Gardent espoir. Et se battent. Meurent dans d'atroces souffrances. Se suicident ou perdent la raison. L'un d'eux est condamné au peloton […] Le front Juncker [treize étrange] Juncker, Nicolas Ici, pas de personnages principaux ou de héros, Le Front met en scène le soldat réduit à sa plus simple expression l’individu pris dans la tourmente de la Grande Guerre. Le soldat, quel que soit le côté où il se trouve, connaît quotidiennement les obus, les gaz, le bruit, l’attente, la permission, la peur… la mort. Comme pour accentuer le côté universel du propos, Nicolas Juncker a pris le parti de mener son récit sous forme muette. A ce sujet aussi difficile, il offre ainsi une lisibilité exemplaire. […] Les godillots Bamboo Édition Olier / Marko Au cours de la Grande Guerre, dans une escouade de seconde ligne, deux soldats sont chargés de s'occuper de la "roulante", la cuisine itinérante, et du ravitaillement en nourriture des tranchées du front. Pour y acheminer la soupe, le café et les patates, ils doivent malheureusement traverser une zone placée sous le feu d'un mitrailleur ennemi surnommé "le Croquemitaine" par les Poilus en raison du grand nombre de victimes qu'il a déjà infligées dans les rangs français. Mais, dans ce no man's land, […] La grande Guerre de Charlie Delirium Mills, Pat / Colquhoun, Joe La série La Grande Guerre de Charlie Charley’s War, qui compte huit volumes, a été créée par Pat Mills et Joe Colquhoun et publiée entre 1979 et 1988 dans le magazine hebdomadaire Battle au Royaume-Uni, dont elle fut le plus grand succès. Elle est considérée à ce jour comme l’une des meilleures bandes dessinées de guerre et relate le quotidien du jeune Charlie Bourne, adolescent de 16 ans qui, entraîné dans l’élan patriotique général, se porte volontaire pour s’engager dans l’armée Britannique […] Mattéo Futuropolis Gibrat, Jean-Pierre Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d’un homme qui, de 1914 à 1939, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d’Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées. Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XXe siècle en mettant à mal son pacifisme militant, comme celles qui […] Mauvais genre Delcourt Cruchaudet, Chloé Paul et Louise s'aiment, Paul et Louise se marient, mais la Première Guerre mondiale éclate et les sépare. Paul, qui veut à tout prix échapper à l'enfer des tranchées, devient déserteur et retrouve Louise à Paris. Il est sain et sauf, mais condamné à rester caché. Pour mettre fin à sa clandestinité, Paul imagine alors une solution changer d'identité, se travestir. Désormais il sera... Suzanne. [D'après l'essai La Garçonne et l'Assassin, éditions Payot.] Notre Mère la Guerre Futuropolis Kris / Maël Notre Mère la Guerre est une histoire de guerre. En fait, plus que ça, c’est un récit qui prend la guerre pour sujet principal. Une guerre qui devait être la der des ders », et qui restera, en fin de compte, comme la mère de toutes les guerres ». Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui […] L'ombre du corbeau Lombard Comès, Didier "Voilà un soldat, un simple soldat, entraîné malgré lui dans une tuerie inadmissible. Et soudain, sans raison, sans déraison, la réalité bascule ..." Extrait de la préface de Jean-Baptiste Baronian Paroles de Poilus Soleil Productions / France Inter N'Guessan, Marc La guerre 14-18 racontée à travers des lettres de Poilus ». Les soldats, envoyés au front, décrivent leur enfer sous la plume aiguisée d’auteurs de renom. Camaraderies, horreur de la guerre, situations absurdes… Paroles de Poilus capte des moments uniques, humains ou inhumains de ce terrible chapitre de l’Histoire. Cet ouvrage exceptionnel a réuni, pour ce témoignage poignant, de grands dessinateurs Alary, Boucq, Gimenez, Lauffray… Putain de guerre ! Casterman Verney, Jean-Pierre / Tardi, Jacques En cette année de commémoration du 90e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, et alors que le dernier poilu vient de disparaître, Tardi renoue avec la mémoire de 14-18 à travers son nouveau projet une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial, et de la place qu'y ont occupée, au quotidien, les hommes qui s'y sont affrontés et entretués. Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Ce nouveau projet, […] Quintett Dupuis Giroud, Frank / Alessandrini, Giancarlo En quelques mois, sur une base aérienne de la zone neutre de Macédoine, quatre destins vont basculer. Cherchant l'amour et découvrant de tout autres passions, deux femmes et deux hommes parviennent à un carrefour majeur de leur existence. Dora, Alban, Élias et Nafsika ne se sont jamais rencontrés avant cet automne 1916. A la demande des autorités, ils se retrouvent dans un "quintett" pour distraire Français et autochtones. Mais s'ils se croisent souvent, aucun d'entre eux n'a la même vison des événements. […] Les sentinelles Breccia/Dorison Robert Laffont Dorison, Xavier / Breccia, Enrique Parce qu'il fallait dépasser les capacités humaines, la science les a fabriqués les Sentinelles. En 1911, lors de l'intervention française au Maroc, une section secrète de l'armée, la division "Sentinelles", teste sa nouvelle arme Taillefer, un soldat sur lequel ont été greffés des membres métalliques. Insensible aux balles, déchirant les barbelés comme du papier, le soldat d'acier semble indestructible… Jusqu'à ce qu'il s'arrête net au beau milieu du combat. Ses batteries sont à plat ! En 1914, […] Une aventure rocambolesque de... Dargaud Larcenet, Manu Sigmund Freud en a marre des rombières hystériques. Il décide de tester un continent neuf et d'exercer ses talents sur les garçons vachers. Il débarque donc en Amérique avec son fidèle assistant Igor, qui râle à Vienne, c'était la gloire et la belle vie, et les voilà dans un pays hostile, plein de scorpions et de tueurs mexicains. Sigmund, ce qui l'inquiète, c'est l'absence de divans. Pendant ce temps, le pauvre clébard Spot subit les pires sévices au pénitencier de Pessimistic Lines, spécialisé […] Aucun des soldats engagés dans la Première Guerre mondiale ne revint indemne le traumatisme fut intense pour les corps comme pour les esprits. Parmi les millions de blessés physiques, certains ne pouvaient même plus être reconnus par leurs proches, tant leurs visages étaient défigurés. Ces gueules cassées » sont devenues le symbole des douleurs provoquées par ce conflit. À un siècle de distance, il est temps de partir à leur rencontre pour rendre hommage à leur courage. Les Poilus, au cœur de la cible Dans la Grande Guerre, l'artillerie et les mitrailleuses infligèrent les 2/3 des blessures. On estime que 40% du contingent français fut touché de façon invalidante et que 11 à 14% de ces blessés l'ont été au visage. Lorsque la blessure arrive, il faut attendre la nuit pour que les brancardiers, guidés par les cris, puissent intervenir. Puis c'est le poste de pansement pour les premiers soins permettant de lutter contre l'asphyxie et l'hémorragie, avant l'acheminement au poste de secours du régiment où officie un médecin. Dès 1914 on met en place des ambulances chirurgicales très rapidement en effet, on se rend compte qu'il est plus efficace de commencer à traiter directement sur le terrain au lieu de s'empresser de convoyer les blessés à l'arrière. Reconstruire les corps Près de grands blessés de la face parviennent dans les hôpitaux. Pris en charge par des centres spécialisés installés loin du champ de bataille, les blessés vont, à leur corps défendant, inaugurer une spécialité inédite, la chirurgie maxillo-faciale. Des prothèses à but médical ou esthétique furent aussi proposées, souvent avec peu de succès beaucoup de blessés, ayant vu leurs camarades souffrir du poids ou des irritations provoquées, les refusèrent, tout comme furent refusées de nombreuses opérations de reconstruction. À l'intérieur des têtes Obusite ou shell shock en anglais, le choc de l'obus » c'est avec cette expression que les chercheurs désignèrent les pathologies psychiatriques post-traumatiques créées par les combats. Apparue en 1915, elle montre que, très vite, les troubles mentaux furent pris en charge par des médecins spécialistes eux-mêmes présents au front. Mais pour une gueule cassée, au choc des combats s'ajoutait celui de la perte de son reflet, de sa personnalité. Isolés dans une chambre pour ne pas choquer les autres patients, ces blessés n'ont bien souvent à leurs côtés pour les rassurer que l'infirmière, plus présente que le médecin qui doit garder sa réserve de professionnel. Elle est auprès d'eux lorsqu'a lieu l'épreuve de la visite des familles, avec les risques de rejet qui l'accompagne. Combien de gueules cassées ont préféré couper tout lien avec leurs proches plutôt que de leur infliger un visage difforme ? Grâce à ces soutiens mais aussi à la camaraderie qui se met en place entre victimes, aidant à l'autodérision, on estime que les suicides furent finalement peu nombreux. Que devenir ? La guerre étant finie pour eux, que faire ? Comment parler de réinsertion à des hommes souvent très handicapés ? Ils vont choisir de s'isoler en se regroupant dans l'Union des blessés de la face et de la tête, fondée en 1921 par des anciens de la Ve division du Val-de-Grâce. Pour faire face aux frais, on multiplie les appels à souscription et les tombolas avant de créer en 1933 une grande loterie la Loterie Nationale est née. Aujourd'hui, l'association, toujours très active, continue à venir en aide aux grands blessés de guerre et à leurs familles tout en multipliant les actions en faveur de la mémoire des broyés des combats. Publié ou mis à jour le 2020-11-18 095455 Publié le 11/11/2009 à 1538 Aujourd'hui, au cimetière de Salonique, c'est devant le monument aux morts que les élus commémoreront l'armistice de la Première Guerre mondiale. Et plus précisément au niveau de la crypte centrale, au pied de laquelle seront déposées gerbes et couronnes de fleurs. Le caveau renferme des cercueils de soldats tombés lors de la guerre 14-18 c'est la crypte des poilus. Elle a été construite en 1952, soit près de trente-cinq ans après la fin de la guerre. Un hommage tardif ? L'idée était simplement de pouvoir récupérer de la place dans le cimetière, explique Bruno Amiel, conseiller délégué en charge des cimetières et des pompes funèbres auprès de la mairie de Toulouse. Je ne sais pas qui a pris cette initiative à l'époque mais je la trouve excellente. Et en plus c'est joli. » A la surface, les 1706 noms des militaires - des généraux aux simples soldats - morts au combat sont ainsi gravés dans le marbre, à même le sol. A l'intérieur, un escalier permet de se retrouver parmi les cercueils, rangés sur des étagères. L'espace est impressionnant près de 200 m2 au total. Tout est indiqué, de l'identité de la personne à l'endroit où elle était inhumée auparavant dans le cimetière. C'est un peu comme dans une grande bibliothèque, dans laquelle tous les livres sont classés et référencés », décrit Bruno Amiel. On imagine que le travail a été considérable le cimetière de Salonique et celui de Terre Cabade, qui lui est apposé, s'étendent sur près de 33 hectares. La crypte, rareté historique par sa grande concentration de poilus, n'est malheureusement jamais accessible au public. Elle n'est ouverte qu'une fois par an pour une visite des services techniques. Il faut que ce soit très sec à l'intérieur, pour éviter toute détérioration, explique Bruno Amiel. Il faut surveiller la température, à l'image de grottes comme celles de Lascaux. » Mais le conseiller l'assure Le lieu est bien entretenu, c'est très propre ». Et d'ajouter Il y règne une ambiance très aseptisée. » Armistice du 11 Novembre quelle histoire se cache derrière cette journée commémorative ? La première guerre mondiale a laissé derrière elle de nombreux soldats morts au champ d’honneur et dont on n’a jamais retrouvé le corps. Dès 1916 commence à s’imposer dans l’opinion public et au sein des anciens combattants, l’idée d’honorer un Soldat inconnu, représentant tous les soldats morts pour la patrie et dont le corps n’a jamais été retrouvé. En effet, pour tous ses soldats, il est impossible aux familles d’aller se recueillir sur leur tombe et de faire leur deuil. Aussi, le 8 novembre 1920, année qui marque le cinquantenaire de la Troisième République, les députés adoptent les deux articles suivants Article 1er Les honneurs du Panthéon seront rendus aux restes d’un soldat non identifiés mort au Champ d’Honneur au cours de la guerre 1914-1918. La translation des restes de ce soldat sera faite solennellement le 11 novembre 1920. Article 2 Le même jour, les restes du Soldat inconnu seront inhumés sous l’Arc de triomphe. Et en 1922, le Parlement, sous l’impulsion des anciens combattants, déclare le 11 novembre fête nationale. Les décorations et médailles militaires de la guerre 14-18 En cliquant sur l’image, vous serez directement redirigée vers la fiche de la médaille sur notre site de vente en ligne. Croix de Guerre 1914-1918 Croix du Combattant Volontaire 1914-1918 Médaille Commémorative Inter-alliée dite Médaille de la Victoire 14-18 Médaille militaire des blessés de guerre Autre médaille militaire de la première guerre mondiale Médaille commémorative de la bataille de Verdun Lien vers la page Wikipédia Médaille des Engagés Volontaires Retrouvez aussi dans notre boutique située dans les Jardins du palais Royal, notre insigne Pin’s Bleuet édité spécialement pour le centenaire de la première guerre mondiale 1918-2018. Insigne bleuet

photo de poilu de la guerre 14 18