Chaquejour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : le fils de Philip Seymour Hoffman dans le dernier film de Paul Thomas Anderson.
Decouvrezle meilleur de Paul Thomas Anderson. Voir tout. Les plus populaires Les mieux notés Les plus récents Licorice Pizza Blu-ray - Blu-ray . Paul Thomas Anderson Alana Haim Cooper Hoffman Bradley Cooper Sean Penn Benny Safdie. 45 19 €99. Plus
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Jene vous cacherai pas que Paul Thomas Anderson est mon réalisateur préféré, donc je suis assez content de voir un de ses films dans le top 10, même si à mon sens ce n’est pas le plus
Unfilm-remède parfait contre le froid et contre Omicron. Replay Direct Stream Se connecter Le conseil ciné de la Brigade : "Licorice Pizza", de Paul Thomas Anderson
Anima un film de Paul Thomas Anderson de 2019. Thom Yorke de Radiohead hypnotise dans cette œuvre visuelle hallucinante, un court métrage musical de Paul Thomas Anderson. Montez le son.
uX8f. Le best of cinéma du premier semestre 2018, avec des monstres, de la haute couture, des chiens, beaucoup de coups de boules et deux Spielberg. C'est l'été, et vous savez ce que ça veut dire le bac, la coupe du monde de foot, les vacances et le top cinéma 2018. Déjà ? Il s'agit évidemment de classer les meilleurs films sortis au premier semestre de l'année, de faire un bilan d'étape avant le break estival. Jusqu'à la garde de Xavier Legrand Un divorce, une garde partagée. Une dérive familiale atrocement banale qui vire au film d'horreur. Le premier film de Xavier Legrand est une bombe, d'une perfection quasi-absolue, qui s'inscrit dans un cadre réaliste et sociologiquement précis pour mieux vous planter dans le bide une force de cinoche en acier trempé. la critique complète est ici Ready Player One de Steven Spielberg Transcendant de son postulat übergeek, Spielberg livre un vrai film d'auteur qui dessine en creux son autoportrait complexe. Cinéaste sincère, businessman à l'allure de démiurge, ogre pop qui a défini son époque... Ready Player One est aussi un film de fou, où Spielberg enquille tranquillement des morceaux de bravoure ébourrifants la course de bagnoles d'ouverture, la réécriture de Shining comme s'il avait fait ça toute sa vie. Ca tombe bien, c'est le cas. la critique complète est ici Mektoub My Love Canto Uno d'Abdellatif Kechiche Kechiche dépouille son cinéma de tout ce qui pourrait l'encombrer les vêtements, le filtre social ce qui pourrait l'encombrer pour livrer un récit d'apprentissage lumineux et chamanique. Une célébration frénétique du sexe et de la vie. Sublime. la critique complète est ici Phantom Thread de Paul Thomas Anderson Quand Anderson filme les névroses d'un couturier vampirique dans les années 50, ça donne un pur film de style, sans hystérie auteurisante, où l'on chuchote, on se frôle, on se concentre. Tout est intérieur. Un très grand film sur la maîtrise de soi, et la maîtrise de son art. la critique complète est ici La Forme de l'eau de Guillermo Del Toro Film muet, film de monstres, film d'amour, film d'espionnage, film d'horreur, film noir... Guillermo Del Toro parvient à fusionner tous les genres de cinéma dans une éblouissante symphonie. Un triomphe total. la critique complète est ici Battleship Island de Ryoo Seung-wan L'histoire vraie d'une évasion d'une île-prison japonaise pendant la Deuxième guerre mondiale. Un film grandiose et furieux, opulent jusque dans ses monstrueuses batailles rangées. Un peu comme une version cinéma de la plus belle symphonie de heavy metal. la critique complète est ici 3 Billboards - Les Panneaux de la vengeance de Martin McDonagh Une fable philosophique, morale, politique, drôle et noire, qui a donné à Frances McDormand son plus beau rôle depuis Fargo et qui permet aussi à Sam Rockwell de donner la performance de sa vie, tant qu'on y est. Tout ça ? Mais oui. la critique complète est ici Everybody Knows d'Asghar Farhadi Des stars, l’Espagne et un suspens digne d'Ingmar Bergman Farhadi pose ses caméras loin de l’Iran pour mieux réaffirmer son style et ses obsessions. Everybody Knows est un grand drame psychologique verrouillé, maîtrisé. la critique complète est ici Pentagon Papers de Steven Spielberg Un superbe film de suspense en hommage à une presse libre, beau et intemporel comme un fragment du classicisme hollywoodien oublié. L'autre Spielberg de 2018 où Steven s'affirme aussi comme un héritier de John Ford et Frank Capra. la critique complète est ici Call Me by Your Name de Luca Guadagnino Une histoire d'amour dans l'été italien. Simple comme bonjour, et pourtant Luca Guadagnino parvient à donner à Call Me by Your Name la stature d'une odyssée du paradis perdu d'un érotisme fou. Qu'est-ce que c'est beau. la critique complète est ici Annihilation d'Alex Garland Diifusé sur Netflix en France mais au cinéma aux Etats-Unis, Annihilation a peut-être souffert de son petit format. Alors qu'il s'agit clairement d'un classique de SF immédiat ce trip dans une terre hostile contaminée par une force alien est à la fois un labyrinthe où l'on s'égare, et un miroir qui révèle notre ignorance face à l'univers. la critique complète est ici La Douleur d'Emmanuel Finkel Les mots de Marguerite Duras, la mise en scène d’Emmanuel Finkiel, l’interprétation de Mélanie Thierry. Trois éléments qui font de La Douleur, récit violent d'un amour sous l'Occupation, un film exceptionnel de puissance. la critique complète est ici L'Apparition de Xavier Giannoli Voir ou ne pas voir ? Croire ou ne pas croire ? Pas si simple, nous dit Giannoli qui, sans délaisser son entreprise de mystification-mythification, s’arrime à l’humain pour mieux en faire ressortir la part de lumière. L’Apparition jongle avec les genres et la multiplicité des niveaux de lecture dont l’enchevêtrement procure un fascinant sentiment mêlé d’évidence et de perplexité. la critique complète est ici L'Ile aux Chiens de Wes Anderson Imaginez Les Douze salopards d’Aldrich, incarnés par des chiens, dans un Japon rétro-futuriste et bilingue. A priori hétérogènes, ces éléments s’intègrent parfaitement aux motifs habituels de Wes Anderson, aussi bien formels que thématiques. Ça a de la gueule. la critique complète est ici Hérédité d'Ari Aster Ari Aster a su compiler et utiliser à leur effet maximum les effets son, image et surtout thèmes les plus flippants de l'arsenal du cinéma d'horreur. Hérédité est véritablement et purement terrifiant. la critique complète est ici Une Prière avant l'aube de Jean-Stéphane Sauvaire Un film de prison transcendental, lumineux, aussi primitif et évident qu'un bon coup de boule. Ça réveille et ça fait un bien fou, en fait. la critique complète est ici
Publié le vendredi 28 janvier 2022 à 16h19 Gary Cooper Hoffman et Alana Alana Haim Metro Goldwyn Mayer Pictures Inc. Critique. "Un chef-d'œuvre !", "une mise en scène de cinéma à son meilleur" les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le dernier film de Paul Thomas Anderson, “Licorice Pizza”. Pour nos critiques, l'Américain a su capturer magistralement les élans de cœur de deux jeunes dans les années 1970. “Licorice Pizza”, deux goûts le réglisse et la pizza, mais c’est aussi le nom familier qu’on donne aux vinyles. Autant de plaisirs régressifs pour l’Américain Paul Thomas Anderson, réalisateur de Magnolia, plus récemment de Phantom Thread. Le cinéaste a voulu revenir sur sa jeunesse à Los Angeles en suivant Gary, 15 ans – lycéen hors norme de la banlieue d’Encino, un peu trop grand et trop épais pour son âge, enfant-comédien qui cumule les shows télé – le jour de 1973 où il croise Alana, de dix ans son aînée, qui cherche sa voie mais fait preuve d’une étonnante ouverture d’esprit. Pour lui, c’est le coup de foudre, l’amour au premier regard. De quoi parle le film "Licorice Pizza" ? Nous sommes à Los Angeles dans les années 1970. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune femme pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors norme, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu… Les avis de nos critiques Jérôme Momcilovic, critique de cinéma "C'est un film merveilleux que je me suis dépêché de revoir"Si les distributeurs s'amusent souvent à associer aux affiches de film des qualitatifs dithyrambiques, ici, cela semble mérité. Pour Jérôme Momcilovic, critique de cinéma, "c'est un film jubilatoire. On a envie de vivre dedans. C'est vraiment exactement ça. C'est un film qui est à la fois limpide, très simple à raconter. Un jeune homme rencontre une jeune femme, on se doute que le film va vers une entente amoureuse, et en même temps, le film ne cesse de surprendre." Le film est une longue course, une espèce d'odyssée "On est un peu douché par l'émotion à la fin et c'est très compliqué de retracer l'itinéraire qu'on a parcouru et comprendre par où s'est faufilée cette émotion. Il y a une vie dans ce film et dans ses personnages qui est très rare et qui, a fortiori, était devenue très rare dans le grand cinéma américain." Cet aspect est sans doute renforcé par le choix des acteurs. Les deux personnages sont interprétés par Alana Haim et Cooper Alexander Hoffman, fils de l'acteur Philip Seymour Hoffman. Deux comédiens à peu près inconnus du cinéma, loin des canons de la grosse industrie hollywoodienne. Ce qui participe très probablement au fait que le film soit aussi vivant. Bradley Cooper, à gauche, Cooper Hoffman et Alana Haim dans la scène du camion “Licorice Pizza.”Credit MGM Thierry Chèze, rédacteur en chef du magazine Première "L'année 2022 peut s'arrêter là puisqu'on aura vu le meilleur film"Le critique Thierry Chèze est lui aussi totalement embalé par ce film. Paul Thomas Anderson évite l'écueil de la nostalgie lourde en braquant sa caméra sur les années 1970 à Los Angeles "Paul Thomas Anderson ne dit pas 'Wow, c'était tellement mieux avant. C'est vraiment dommage que vous n'ayez pas vécu ça'. Il exprime une nostalgie tellement joyeuse et pétillante parce qu'il laisse vraiment la parole à ses personnages qui sont en train de découvrir quelque chose. Ils ont l'âge de toutes les découvertes possibles, de prendre tous les chemins. Toutes les péripéties sonnent justes. Le film possède une logique très forte." Le personnage interprété par Alana Haim est assez inédit dans ce qu'offre à voir habituellement le cinéma hollywoodien des femmes il a une singularité incroyable, au point d'avoir sa vie propre, au sein même du film. "Elle a un charisme et un physique qui n'appartiennent pas au cinéma américain, au teen movie, explique Thierry Chèze. Ce n'est pas un personnage qu'on a l'habitude de voir et donc tous les possibles sont là . Et il se trouve qu'au-delà de ce physique et au-delà de ce qu'elle dégage, il y a une interprétation folle." Et maintenant, à vous de vous faire votre avis !
A la mi-temps de cette année ciné, un bilan des longs métrages qui nous ont le plus emballés, en salles comme en streaming. Ambulance de Michael Bay Une ambulance folle lancée à toute allure dans Los Angeles avec à son bord deux braqueurs, une secouriste prise en otage et un flic agonisant… Michael Bay a fait de la Cité des Anges aux rues inhabituellement vides pour cause de COVID un terrain de jeu idéal pour développer une série B supersonique à la Speed où tout dont sa durée de 2h17 n’est envisagé que sous l’angle du surrégime permanent. Un divertissement aussi explosif que délirant qui a connu un échec injuste en salles, des deux côtés de l’Atlantique Apollo 10 ½ les fusées de mon enfance, de Richard Linklater Un peu passé sous le radar lors de sa mise en ligne sur Netflix en avril, le dernier Richard Linklater son retour à la rotoscopie seize ans après A Scanner Darkly est l’autre géniale capsule temporelle de l’année, avec le Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson. Une plongée dans les rêveries d’un gamin texan fantasmant sur la mission Apollo 11, repeintes aux couleurs des souvenirs de l’adulte qu’il est devenu. Once upon a time dans la banlieue de Houston. Bruno Reidal, confession d’un meurtrier de Vincent Le Port En 1905, un jeune séminariste venu du Cantal tranche la tête d’un gamin en pleine forêt. Incroyable mais vrai. A l’époque, les autorités avaient demandé au meurtrier de se confesser par écrit. Si Bruno R. était cintré, sa prose, elle, tutoyait une grâce quasi divine. C’est celle que l’on entend - et ressent - en voix-off dans ce film sidérant. A l’écran, le monstre » froid avance la tête rentrée dans les épaules tout en jetant des coups d’œil au Très Haut. Non, le cinéma français n’est pas mort. Contes du hasard… et autres fantaisies de Ryūsuke Hamaguchi Un après le joyau Drive My car, Hamaguchi se hisse de nouveau tout en haut de nos bonheurs cinéphiles avec trois histoires courtes indépendantes mais reliées l’une à l’autre par un thème commun le sentiment amoureux et les dédales qu’il emprunte, au fil des hasards et des coïncidences – parfois euphorisants, parfois douloureux – pour devenir le fil conducteur de nos vies. Le mot délicatesse semble avoir été inventé pour ce cinéaste à l’écriture aussi ciselée que sa mise en scène. Decision to leave, de Park Chan-wook Les continuateurs d’Hitchcock De Palma, Verhoeven, Lynch avaient poussé l’héritage de Vertigo vers toujours plus de violence graphique et de sexualité explicite ». Park Chan-wook revient à un romantisme plus contenu et d’autant plus envoûtant avec ce polar d’une maestria formelle ahurissante, sur un flic et une suspecte qui se tournent autour, encore et encore, jusqu’à finir prisonniers d’un tourbillon obsessionnel. Un chef-d’œuvre, un de plus, pour le réalisateur de Mademoiselle, Prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes. Elvis, de Baz Luhrmann Baz Luhrmann à son meilleur 2 heures et 39 minutes d’opéra rock survolté pour dépeindre Elvis Presley en super-héros queer, pansant les plaies de l’Amérique tout en faisant souffler un ouragan de frénésie sexuelle sur le pays. Grandiose, excessif, baroque et fou, comme un show du King à l’hôtel International de Las Vegas en 1969. Enquête sur un scandale d’état de Thierry de Peretti Based on a true story », comme disent les ricains. Sauf que cette vérité » est un écran de fumée à partir duquel Thierry de Peretti déconstruit un récit autour du trafic de drogues en France. D’un côté, un homme blessé qui aimerait se racheter une conscience Roschdy Zem, top, de l’autre, un journaliste trop intrépide Pio Marmaï, top itou. Au milieu du gué, une nébuleuse. Pendant ce temps-là , la mise en scène, ensorceleuse, ne cesse de renverser nos certitudes. Bref, un pur thriller paranoïaque. Pollack, Pakula, Peretti. CQFD Flee de Jonas Poher Rasmussen Amin a toujours menti à son entourage, évitant soigneusement de raconter comment il a fui l’Afghanistan à la fin des années 80 alors qu'il n'était qu'un môme, au moment de la prise de pouvoir des moudjahidine. Le danois Jonas Poher Rasmussen recueille le récit déchirant de son ami, désormais âgé de 36 ans, en couple avec un homme et devenu un universitaire reconnu. Un documentaire d’animation entre survie et émancipation, l'histoire d'un homme hanté par son passé et ses mensonges forcés, désormais seul sur les ruines de ses souvenirs. Grand film. Freaks Out de Gabriele Mainetti Après avoir fait son Kick-Ass avec On l’appelait Jeeg Robot, Gabriele Mainetti réinvente les X-Men. A sa manière -radicalement personnelle. Donc sous la forme d’une bande de monstres de foire dotés de superpouvoirs affrontant un savant fou capable de capter des visions du futur -le tout dans l’Italie de la Seconde Guerre Mondiale. Feu d’artifice de visions issues aussi bien de la BD italienne que du cinéma bis, Freaks Out est pourtant bien plus intelligent qu’une simple compil de références geek et regorge de trouvailles inédites, au service d’une véritable vision de cinéma. Avez-vous déjà vu un nazi qui joue Radiohead au piano ? Si vous avez vu Freaks Out, alors oui. The Innocents d’Eskil Vogt Le norvégien Eskil Vogt avait déjà goûté aux joies de la télékinésie avec Thelma 2017 de son pote Joachim Trier dont il est l’heureux scénariste. Vogt, devant la caméra ici, sonde les limites de la pureté enfantine avec ce récit shyamalesque » qui voit des bambins dotés d’étranges pouvoirs devenir diaboliques. La mise en scène, d’une précision dingue, promet de nombreuses fissures et blessures. La lumière ambiante, laiteuse et estivale, se voile au fur et à mesure. Que s’est-il passé ? », On jouait, c’est tout ! » Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson "Je suis tombé amoureux d’eux, comme la caméra qui les suit dans le film", confiait Pedro Almodovar après avoir rencontré Alana Haim et Cooper Hoffman lors du week-end des Oscars. C’est un peu ça, Licorice Pizza. Une œuvre imparfaite, mais si touchante qu’elle finit par nous frapper en plein cœur, pour peu qu’on baisse la garde. Paul Thomas Anderson a puisé dans ses souvenirs personnels pour nous immerger dans les années 1970 de son enfance, et on s’y sent si bien qu’on ne veut plus en sortir. Un peu comme dans un matelas à eau. Nightmare Alley de Guillermo Del Toro La Forme de l’eau a été un triomphe de cinéma feel good., et un triomphe critique, public, avec un seau d’Oscars pour couronner le tout. Bonne nouvelle, Nightmare Alley est exactement l’inverse. Flop en salles, moue critique, zéro Oscars… Et pourtant, Nightmare Alley est peut-être le meilleur Del Toro depuis… Blade 2 ? Un reflet obscur de l’Amérique, dont le héros Bradley Cooper, génial est un impitoyable charlatan, né avec les monstres du cirque, prêt à toutes les bassesses pour arriver au sommet dans un pays en pleine Grande Dépression. Et c’est encore plus fascinant quand on le range aux côtés des deux autres merveilleux films de showman monstrueux et surdoués de cette année, Freaks Out et Elvis, également dans notre top. Gooble gobble, one of us… Top Gun Maverick de Joseph Kosinski Qui aurait parié il y a encore quelques années que la suite de Top Gun, 36 years in the making, serait LE blockbuster le plus cool de l’année 2022 ? Mais au-delà des scènes d’aviation démentes captées par Joseph Kosinski et du pur vertige nostalgique, le film tient beaucoup à sa capacité à brouiller les pistes entre le destin de Maverick et celui de Tom Cruise, un "homme à g" forcé de revisiter son passé pour réaffirmer au présent son statut d’ultime movie star. Un milliard au box-office plus tard, plus personne n’en doute. Tout ça aurait même peut-être été encore plus beau s’il s’agissait des adieux de Cruise au cinéma d’action. Mais de nouvelles missions, forcément impossibles, l’attendent encore. Un autre monde de Stéphane Brizé Après La Loi du marché et En guerre, Stéphane Brizé poursuit son exploration aiguisée du monde du travail en s’intéressant cette fois- ci à la figure d’un cadre supérieur vivant de manière de plus en plus insoutenable un quotidien placé entre le marteau une direction dont il ne comprend plus les décisions qu’il est censé appliquer et l’enclume les salariés qui sentent le carnage social qu’y s’annonce. Vincent Lindon y est impérial, Marie Drucker s’y révèle en patronne sans foi, ni loi autre que l’application stricte des règles édictées pour satisfaire les actionnaires gourmands. Et Brizé signe le meilleur film d’une trilogie appelée à ne pas en rester là , grand succès public oblige. Vortex, de Gaspar Noé Le sujet à la Amour, l’empathie du regard posé sur ces deux vieillards en train de vivre leurs derniers instants… En avril, quand il est sorti en salles, certains ont trouvé que le dernier Noé avait des airs de films à César. N’exagérons rien ça reste avant tout un film à Gaspar. Soit une expérience limite, jusqu’au-boutiste, explorant et épuisant un tout petit périmètre un appartement parisien du XXème arrondissement, rempli de livres, de souvenirs, de fantasmes inassouvis et de rêves infinis. Un trip entre quatre murs, et l’une des utilisations du split-screen les plus émouvantes jamais vues au cinéma.
Paul Thomas Anderson est un réalisateur et scénariste américain né le 26 juin 1970 à Studio City, en Californie. Il est célèbre pour ses films Boogie Nights, Magnolia, There Will Be Blood et The Master. Né à Studio City, Paul Thomas Anderson était prédestiné au cinéma. Enfant de la balle, il rêve de suivre les traces de son père – homme de radio et de télévision, doubleur à Hollywood – en se lançant dans l’entertainment à l’âge adulte. Élevé au cœur de la vallée de San Fernando, là -même où Mack Sennett avait posé sa caméra au début des années 1920 et donnant son nom à la ville, le jeune Paul peine à canaliser son énergie débordante et détone parmi ses huit frères et par son père à cultiver sa passion artistique naissante, il tâte sa première caméra Betamax à l’âge de 12 ans, puis s’essaie à la pellicule 8mm, avant de revenir au format vidéo qui lui semble plus simple à manier. Fort de ces premières expériences amateurs, il gagne en confiance et s’attèle à l’écriture de son premier scénario dès 17 ans pour en faire un court métrage. Il s’agit d’un "mockumentary" un faux documentaire qui constitue une sorte de premier jet de Boogie Nights. Les débuts prometteurs Alors qu’il est étudiant dans la section cinéma de son université, il se fait renvoyer pour ne pas avoir payé ses frais d’admission. Cet argent lui sert à financer son premier court-métrage, très remarqué dans le film collectif Cigarettes and coffee 1993. Les producteurs le trouvent prometteur et lui financent son premier long, un polar, Sydney avec John C. Reilly et Gwyneth Paltrow. Mais c’est en 1998 que le réalisateur se fait connaître, avec son Boogie Nights, une comédie dramatique interdit aux moins de 16 ans, sur l’industrie du porno. Le film est nommé dans trois catégories aux Oscars et révèle Mark Wahlberg au grand public. Avec Magnolia, en 2000, le réalisateur accède à la célébrité et obtient la reconnaissance de ses pairs. Dans ce film, il retrouve William H. Macy et Philip Seymour Hoffman, ses acteurs fétiches et le film obtient l’Ours d’or au festival de Berlin. En 2001, il s’attèle à une comédie, Punch, drunk-love, inspiré d’un article paru dans The Time. Le film reçoit le Prix de la mise en scène à Cannes en 2002. Pendant les 5 années suivantes, Anderson prépare un projet qui lui tient à cœur There Will Be Blood, fresque sur le parcours d’un homme qui devient un magnat du pétrole. Le film est nommé 8 fois aux Oscars et l’académie récompense l’acteur principal, Daniel Day-Lewis de l’Oscar du meilleur acteur. La consécration Il faut ensuite attendre une nouvelle fois cinq années pour le retrouver derrière la caméra, pour le film The Master. Mais une nouvelle fois, cela valait le coup d'attendre puisque le film, auréolé par la critique, reçoit le Lion d'Argent lors de la Mostra de Venise 2012, prix récompensant la Meilleure Réalisation. Ses deux acteurs principaux, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont également récompensés. Ils remportent ex-æquo le prix de la Meilleure Interprétation Masculine. Cette fois-ci, il ne faut pas attendre 5 ans en 2015, il présente son film Inherent Vice avec Joaquin Phoenix, adapté du roman de Thomas Pynchon.
SensCritique>Films>Listes>Les meilleurs films de Paul Thomas AndersonQuels sont les meilleurs films de Paul Thomas Anderson ? Les œuvres "There Will Be Blood" 2008, Magnolia 1999, "Boogie Nights" 1998 ou encore "The ...Afficher plus1000 membres ont There Will Be Blood 20072 h 38 min. Sortie 27 février 2008 France. Dramefilm de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Kevin J. O'ConnorAussi présent dans - Les meilleurs films avec Daniel Day-Lewis- Les meilleurs films avec Ciarán Hinds- Les meilleurs films avec Paul Dano- Les meilleurs films sur le travail- Les meilleurs films sur le pouvoir et l'ambition- Les meilleurs films de 2007- Les meilleurs films avec des jumeaux ou des jumelles- Les meilleurs films primés au festival international du film de Berlin Berlinal- Les meilleurs films Miramax- Les meilleurs films de 2008- Les meilleurs films sur le Magnolia 19993 h 04 min. Sortie 1 mars 2000 France. Dramefilm de Paul Thomas Anderson avec Tom Cruise, Julianne Moore, William H. MacyAussi présent dans - Les meilleurs films avec William H. Macy- Les meilleurs films avec Philip Seymour Hoffman- Les meilleurs films choraux- Les meilleurs films avec Alfred Molina- Les meilleurs films avec Julianne Moore- Les meilleurs films avec Jason Robards- Les meilleurs films avec John C. Reilly- Les meilleurs films avec Luis Guzmán- Les meilleurs films primés au festival international du film de Berlin Berlinal- Les meilleurs films avec Thomas Jane- Les meilleurs films avec Tom Boogie Nights 19972 h 35 min. Sortie 18 mars 1998 France. Dramefilm de Paul Thomas Anderson avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne MooreAussi présent dans - Les meilleurs films sur la pornographie- Les meilleurs films avec Burt Reynolds- Les meilleurs films avec Luis Guzmán- Les meilleurs films avec William H. Macy- Les meilleurs films avec Julianne Moore- Les meilleurs films avec Mark Wahlberg- Les meilleurs films avec Philip Seymour Hoffman- Les meilleurs films avec Alfred Molina- Les meilleurs films avec Thomas Jane- Les meilleurs films avec John C. Reilly- Les meilleurs films sur la Phantom Thread 20172 h 10 min. Sortie 14 février 2018 France. Dramefilm de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day-Lewis, Vicky Krieps, Lesley ManvilleAussi présent dans - Les meilleurs films sur la mode- Les meilleurs films avec Daniel Day-Lewis- Oscar du meilleur film 2018- Les meilleurs films de 2018- Les films les plus attendus de 2017- Les films avec les meilleurs costumes- Les films à la meilleure photographie- Les plus beaux couples à l'écran- Les films au meilleur design sonore- Les meilleurs films des années The Master 20122 h 18 min. Sortie 9 janvier 2013 France. Dramefilm de Paul Thomas Anderson avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy AdamsAussi présent dans - Les meilleurs films avec Rami Malek- Les meilleurs films avec Philip Seymour Hoffman- Les meilleurs films avec Jesse Plemons- Les meilleurs films avec Joaquin Phoenix- Les meilleurs films avec Laura Dern- Les meilleurs films avec Amy Adams- Les meilleurs films sur l'alcoolisme- Les meilleurs films avec une secte- Les meilleurs films de 2013- Les films avec les meilleures scènes d'improvisation- Les meilleurs films primés à la Mostra de Punch-Drunk Love - Ivre d'amour 2002Punch-Drunk Love1 h 35 min. Sortie 22 janvier 2003 France. Romance, Comédie dramatiquefilm de Paul Thomas Anderson avec Adam Sandler, Emily Watson, Philip Seymour HoffmanAussi présent dans - Les meilleurs films avec Adam Sandler- Les meilleurs films avec Luis Guzmán- Les meilleurs films avec Philip Seymour Hoffman- Les meilleurs films de 2002- Les meilleures comédies romantiques- Les meilleurs films primés au festival de Cannes- Les meilleurs films sur les phobies- Les plus belles histoires d'amour au Inherent Vice 20142 h 28 min. Sortie 4 mars 2015 France. Film noir, Comédie dramatiquefilm de Paul Thomas Anderson avec Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Owen WilsonAussi présent dans - Les meilleurs films avec Martin Donovan- Les meilleurs films avec Eric Roberts- Les meilleurs films avec Reese Witherspoon- Les meilleurs films avec Michael K. 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Reilly- Les meilleurs films de 1996- Les meilleurs premiers films des Anima 201915 min. Sortie 27 juin 2019 Royaume-Uni. Musiquefilm de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke, Dajana RoncioneAussi présent dans - Les meilleurs films originaux NetflixEnvie de participer au classement ?Partager vos connaissances en participantUn résultat étrange ? Une idée de sondage ? N'hésitez pas à utiliser le Feedback
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